je ne peux pas tout lâcher mais l’idée c’est d’avancer en aprallèle sur les protos
une sortie :
=> cash
et on reinvestit diret dans une prod du produit que l’on a prototisé
le seul truc c’est ce que j’explique dans l’artcle, c’est qu’on développe chaque pièce de A à Z comme une maison de luxe (au sens créa) donc ça coute de l’argent aussi et surtout ça prend un temps non compressible
c’est pour cela que dans l’article, j’essayais d’expliquer la différence entre ce type de démarche et celle d’aller voir l’usine et travailler de A à Z avec leur catalogue
La matière n’est plus dispo, sauf en faire refaire avec un minimum trop grand pour nous
En plus comme dit Bo, la française aura vraiment des choses à dire, elle ne sera pas ‹ lambda › ou ‹ second choix › par rapport à la japonaise, ça sera une très belle pièce, juste différente
Pour donner un autre point de vue au côté produit sans âme dans le cas d’une précommande (à la Forlife ou Asphalte je suppose…) :
Comme je l’ai dis sur d’autres topic, je suis un habitué de la précommande, principalement pour de l’édition de livres ou de jeux de société mais quelques fois pour des projets de vêtements ou d’accessoires (le manteau de @Bastien par exemple). Au début j’ai été attiré là dedans par l’impression de faire une bonne affaire (souvent discutable), mais maintenant je me rends compte que ce que j’apprécie là-dedans c’est d’avoir l’impression de participer à la construction de quelque chose, de voir un projet évoluer même si c’est pour annoncer des retards de production, le fait de suivre au fur et à mesure l’avancée d’un projet me plait beaucoup.
Alors plein de Kickstarter sont juste des précommandes de produits déjà finalisés voir même déjà produits dans certains cas, mais il reste toujours quelques projets dont on peut suivre l’évolution après le financement qui créent chez moi un attachement fort au résultat final.
Du coup moi je suis pour un financement participatif Borali.
Comme ils ont pu le dire plus haut, les accessoires c’est aussi en ce sens.
De plus, pour une jeune marque comme Borali, une précommande ça peut mettre plus de pression (plus d’attentes, des délais à respecter)
Personnellement je suis plus pour qu’ils prennent leur temps. Ils sortiront leur pièces quand elles seront prêtes (et sans concession), pas la peine de se mettre la pression en sachant que « n » personnes sont déjà dans l’attente.
Le nombre de pièces produites grandira au fur et à mesure.
Donc patience les gars et laissons cette marque grandir à son rythme
Je trouve aussi que le drop en quantité limitée + les articles numérotés ça fait aussi partie du charme de la petite marque (ça sera moins charmant si ça part en mode Supreme bots + resell mais on en est pas là )
Un peu comme quand tu devais aller en boutique physique pour choper un truc qui n’était vendu que là (la boutique étant bien sûr à Paris ou à l’étranger).
Il peut être aussi envisageable de fonctionner par paliers pour un financement participatif : X pièces de tel type, X pièces d’un autre.
Quand il n’y en a plus il n’y en a plus.
Pour illustrer, un projet sur Kickstarter que je trouve plutôt sain dans la démarche mais dans un autre domaine : Turbulences.
C’est un jeu de société par un petit artisan, dont on peut suivre les aléas de la production depuis son financement. Le jeu n’était pas encore terminé au moment de la campagne, ça s’est fait après. Et malgré le retard, les gens restent presque tous bienveillants dans les commentaires.
C’est une façon de voir … mais le coté VRP pour choper de la tune, la maintenance du truc, etc … je crois pas que c’est justement ce que veulent les gars, enfin de ce que j’ai compris.
L’idée, c’est d’être boulanger, faire une bonne baguette dans son atelier avec des mois de sourçage des fournisseurs … puis tu mets la baguette en vente. Si elle est bonne, elle part direct … quand y’en a plus, y’en a plus …
Si t’arrive après … ben tu vas chez un autre boulanger.
Ca n’a rien à voir avec : vous me filer vote tunes pour la baguette et ensuite, je vais sourcer pour voir ce que je peux faire au mieux.
C’est être indépendant et faire un vrai choix … et c’est ça qui est bien !
Autant je comprends bien les deux visions et c’est vrais que quand tu lances un nouveau produit en mode quasi expérimental dans ton coin que l’idée de la responsabilité d’un financement participatif ne soit pas simple a gérer (délais, etc, etc…).
A contrario si le produit est déjà « sur le marché » et a été un succès et que la base cliente est quasi acquise/conquise je comprends moins bien ce qui gêne dans le système de précommande.
Je précise que j’ai bien, dans le cas présent, compris le point de @Boras et @jbpaname sur le sourcing matière et priorité de mettre les ressources (autre que financière car le temps c’est aussi important) sur d’autre projet en cours.
Sinon une marque peut aussi avoir sa propre vision des choses et un fonctionnement qui le convient au mieux.
Si elle veut vendre uniquement en preco pour limiter les coûts, maximiser les profits elle peut. Si elle veut envoyer un excel avec les désidératas des clients et sortir une pièce bien lice, elle peut. Si elle veut s’adapter à une démanche marcher et faire du rpq full dreams a base d’icône de style, elle peut.
Mais si elle veut faire à sa sauce et proposer leur vision des choses, elle peut aussi (il me semble)
En l’occurrence je donnais justement un exemple d’un projet qui s’éloigne de cette image là de la précommande habituelle.
Le jeu existait déjà, il y a avait déjà un proto fonctionnel correspondant fidèlement au produit final, il restait à avoir la trésorerie pour commander la matière pour lancer la production de 200 exemplaires en 2 vagues à 6 mois d’écart. Et en parallèle de la production il a continué à avancer sur la partie extra du projet qui sera une surprise pour les participants à l’arrivée du projet.
Et tout ça dans une démarche qui essaye d’être vertueuse d’un point de vue « éthique » dans la conception du projet (bois utilisé, emballage biodégradable, entreprises locales,…)
Je ne dis absolument pas que Borali doit fonctionné comme ça, j’essayais juste de montrer une autre façon de faire de la précommande qui peut être leur aurait parlé.
Quoiqu’il arrive, je serai là pour les prochains drops, prêt à soutenir le projet !
Pour moi, y’a quand même une vraie différence qui a un impact fort sur la « psychologie » d’aborder le truc : dans ton cas, le gars prend 0 risque.
S’il est financé, ça sort, s’il l’est pas … ben tant pis.
En ça, ça génère une prise de risque différente et une « volonté » d’affirmer sa personnalité différemment.
Dans ton cas, c’est finalement la personnalité des consommateur qui valident un projet … Borali, c’est eux qui valident et qui imposent. Le risque, c’est que ça ne marche pas … du coup, petits batchs pour limiter la casse au cas où.
Ca se construit petit à petit pour rester, sur le temps, indépendant et garder sa ligne directrice et « l’imposer ».
Perso, je comprend bien ton exemple, mais ça n’a rien à voir avec la volonté exprimé des gars