… hum, j’ai jamais cessé de porter des cardigans moi, et je n’ai jamais accusé aucun regard plissé ou reçu de remarque extérieure, ou alors je m’en souviens plus. Après c’est sûr ça consacre une prestance qui sera toujours plus à l’aise au coin d’un feu plutôt que sur un dancefloor. S’agit aussi de pas trop en demander non plus. ^^
Par contre les pull camionneurs(???..?), je coince 99% du temps alors que paradoxalement je ponce ce paris-yorker depuis des années.
D’façon ajd, comme vous le dites, l’anti-cool est devenu cool !.. Franchement, qu’on soit en boots, richelieu, mocassin avec veste en pied-de-poule et pochette en cachemire assortie… que peut-il nous arriver de grave dans ces tenues ?.. . -Rien !! 
Résumé
Exemple. Quand @Mood.Indigo noue un foulard sous la veste il ressemble à georges Descrières dans arsène Lupin, alors que moi quand je m’essaie à l’audace de cette fantaisie ma femme me demande "pkoi je m’habille comme jean Lefebvre ?!? ",… mais voilà, après c’est là tout le seul risque que je prends, et ça serait pas différent avec n’importe quel col camionneur, roulé, ou énième cardigan.
Chaque génération prend du plaisir à se scarifier l’esprit au cliché sans imaginer que ça pollinisera des réponses à venir très capables de réhabiliter. Et voilà comment aujourd’hui ça (re-)tweed again à st-tropez et, dans le sillage, évoque un peu du flegme qui accessoirisait l’époque où alain delon dans L’homme pressé devenait, entre autre, une matrice d’élégance en tweed et col roulé . Et franchement, aujourd’hui, sans rien spoiler, pressé, on l’est tous de ouf !
Bref, désormais l’anti-cool est (re-)devenu cool et jean lefebvre, enfin panthéonisé comme l’unique robert de niro français.

(par contre ça soulève la question du bon timing et des fautes de gout. Car là faut bien avouer que la mode partage ceci de lapidaire avec mon grille-pain qu’elle ne connait que 2 positions: ou trop tôt ou trop tard !
)