đŸ‘šâ€âš–ïž DÉBAT (autour de la mode) (partie 1)

Ça ça me paraĂźt assez clair. Pour les marques la seule boussole c’est l’argent, c’est l’ADN de l’entrepreneuriat. Mais au fond peu importe pourquoi ils le font, tant qu’il le font. C’est bien pour ça que le consommateur a les clĂ©s, les marchands suivront. Par ailleurs je pense que les mentalitĂ©s des consommateurs Ă©voluent , y’a 30 ou 40 ans on aurait pas eu ce dĂ©bat, par contre oui ça prends du temps et du temps on en a pas des masses


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Le gros angle mort de cette notion d’offre qui rĂ©pondrait nĂ©cessairement Ă  la demande que tout le monde cite en permanence, c’est qu’il y a aussi la notion de demande induite.

Du coup non et re-non, c’est pas aussi simple que « le consommateur a les clĂ©s »

Tu as raison ce biais existe, mais ça reste un biais, ça n’inversera pas les tendances lourdes a mon sens.

Mais c’est pas un biais c’est un effet tout aussi important :sweat_smile:

Tu peux développer stp?

Franchement, je verrai si j’ai pas la flemme ce soir pour faire ça. On est en pleine loi de Brandolini et j’ai pas l’énergie honnĂȘtement ^^

Juste je t’invite à googler l’effet de la demande induite en urbanisme, notamment en comparant l’urbanisme aux USA et celui dans d’autres pays du monde

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Objectif : avoir le mĂȘme dressing que @Jeje29
Blague Ă  part, j’aime bien l’approche minimaliste, d’avoir vraiment un « uniforme » dans lequel on se sent bien et le porter sans se poser de question sur comment on va s’habiller le lendemain
 C’est une idĂ©e qui me plait de plus en plus et je compte sortir toutes les piĂšces « superflues » 

AprĂšs ça ne veut pas dire avoir 1 seule tenue pour toute l’annĂ©e, mais y’a un juste milieu et un Ă©quilibre Ă  trouver


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Mouais, je capte ton point, j’ai du mal Ă  lui donner autant d’importance sur le marchĂ© de la sape que sur celui de l’urbanisme, par nature plus immobil(ier).

C’est pas dur. Tu prends un grand sac poubelle de 100l. Il paraĂźt que l’on porte une infime partie des vĂȘtements que l’on possĂšde (10 20% je crois ?). Et bien il suffit de virer les 80% restants. Ha ha !

Je t’avoue un truc, c’est parfois trĂšs emmerdant quand, au bout de 3 ou 4 jours, t’as plus rien Ă  te mettre car tout est au sale. En mĂȘme temps c’est pas dur, avec 4 tee shirts 2 chemises tu ne vas bien loin. Donc j’essaye d’étoffer un peu tout ça. Mais une chose est sĂ»re, mon dressing ne dĂ©bordera pas.
Et ce n’est pas par souci environnemental, Ă©colo machin que je fais ça. Ce n’est juste pas ma prioritĂ©.

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Je n’ai jamais dit le contraire et je comprends tout Ă  fait lĂ  oĂč tu voulais en venir. Juste qu’il faut ĂȘtre plus nuancĂ©. Y’a aussi certaines personnes qui cherchent toujours leur style ou alors justement qui dĂ©cident enfin de passer Ă  autres choses.
D’autres sont plus « dĂ©brouillardes Â» et n’achĂštent quasi jamais de neuf. D’autres tournent Ă©normĂ©ment avec les mĂȘmes piĂšces. D’autres qui ont des pulsions façon girouette. Cela créé effectivement un gros turn-over dans la garde robe, voir une accumulation de piĂšces. Mais gĂ©nĂ©ralement les piĂšces sont revendues/Ă©changĂ©es. Je crois pas qu’il y ait bcp de personnes (ou alors je me trompe) qui jettent ses affaires Ă  la poubelle. De ce cĂŽtĂ© lĂ  on est tout de mĂȘme pas en mode consommation achetĂ© / poubelle façon Shein.
Oui aprĂšs le cas de poncer Ă  l’extrĂȘme c’est plus rare, mais quand on parle d’HDG je ne fais pas rĂ©fĂ©rence Ă  Bonne Gueule mais Ă  de vrais labels luxes et surtout des piĂšces qui « valent le coup Â». C’est juste mon avis perso, mais je prĂ©fĂšre poncer une veste / un jean / des sneakers-chaussures d’un label HDG plutĂŽt que de poncer un tee shirt d’un mĂȘme label HDG Ă©galement (qui a mes yeux reprĂ©sente dĂ©jĂ  dĂšs le dĂ©part peu d’intĂ©rĂȘt en tant que piĂšce).

C’est ce que je voulais mettre en avant dans mon premier commentaire. Je crois que nous sommes assez raisonnĂ©s et plus sensibles Ă  ce genre de sujets que des personnes en dehors de ce forum.

J’ai gardĂ© trĂšs longtemps des Raf Velcros (je regrette encore de les avoir vendues), la veste Robert Geller aussi, ce genre de piĂšces qui aprĂšs plusieurs annĂ©es (et mĂȘme un petit passage chez le cordonnier pour les velcros) ont Ă©tĂ© revendu. Je pense que tu fais la mĂȘme avec une paire d’AF1, ça va Ă  la poubelle malheureusement. La rĂ©paration devenant plus cher que le produit d’origine.

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Cette « étude » est complĂštement bidon, cf les travaux d’Emmanuel Pont : https://medium.com/enquetes-ecosophiques/dĂ©mographie-et-climat-5a6ef5be37ed

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J’en doute bien comme souvent ces graphiques dans les mĂ©dias sont souvent tellement simpliste qu’ils deviennent de mauvais indicateur (je postais plus pour le gag :wink: )
L’intro de l’article Ă  l’aire pas mal, pas le temps de me pencher dessus directe maintenant mais je vais y revenir (donc difficile de lancer un dĂ©bat sur le fond des argument Ă  ce stade).

AprĂšs il faut tout de mĂȘme reconnaitre qu’en partant du principe que chaque enfant est de facto un nouveau consommateur il va de toute façon produire plus de CO2 que celui qui n’est pas conçu. Je pense que la on ne peut pas vraiment contredire ça, la vrais question Ă©tant de dĂ©finir quel type de consommateur il sera et de comment quantifiĂ© ça. On est d’accord que c’est trĂšs hyper « hors sol » comme thĂ©orie/calcule.
Si pour caricaturé il devient éleveur de chÚvre dans le cantal en étant locavore je pense que son impact sera moins lourd que celui qui est influenceur à Dubaï et qui rentre à Paris tous les 2 semaines pour faire du shopping.
Peut ĂȘtre aussi que le gosse sera un gĂ©nie et qu’il va crĂ©er une source d’énergie propre renouvelable et pour le moment inconnue et que ce serait con de ce retenir de shaker un peut les gamĂštes!
Bref c’est trĂšs « moral » comme sujet et ça s’éloigne des fringues mais je trouve la rĂ©flexion intĂ©ressante car elle montre la complexitĂ© du sujet.

Tu as plus ou moins rĂ©sumĂ© son argumentaire. C’est plus dĂ©veloppĂ© que ça Ă©videmment, il en a mĂȘme fait un bouquin, je l’ai mais pas encore lu.

@Leit a bien rĂ©sumĂ© les raisons de cette accumulation « excessive Â» pour mon cas.
BG a vraiment Ă©tĂ© le label par qui je suis entrer dans la sape, vu que je partais de 0 j’ai quasiment du renouveler tout le stock et certains craquages absurdes ou je me faisais un peu enfumer par le matrixage. Heureusement (ou malheureusement suivant ou on se place) j’ai continuer de geeker les fringues et j’ai dĂ©couvert les forums et me suis Ă©loignĂ© du tout BG pour aller vers d’autres trucs. Donc ajd pas mal de ces piĂšces dorment ou sont peut utilisĂ©es (d’autre font toujours partie de ma rotation et je les ponces pas mal). En gros je pense que 2/3 des piĂšces n’ont plus une « utilitĂ© Â» dans ma garde robe ou elle est trĂšs faible.
Autre problĂšme la seconde main en Suisse est en Ă©tat de mort cĂ©rĂ©brale donc difficile de liquider les piĂšces qui n’ont plus leur place dans le tournus. Avec un accĂšs Ă  Vinted j’aurais liquider pas mal de chose depuis que je suis sorti du tout BG (mais bon je serai bientĂŽt Ă  Paris donc je vais profiter de liquider des trucs!).

Bref je ne cherche pas Ă  me justifier, car je finalement je vois tout ça comme un processus d’apprentissage et ces erreurs passĂ©es me permettent de ne pas en faire maintenant mais juste a apporter un retour personnel sur le comme de leit

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Tu admets tout de mĂȘme que le consommateur est aussi en parti responsable de cette situation ou tu restes campĂ© sur tes idĂ©aux et on est sur un dĂ©bat stĂ©rile ?

Merci pour le partage, mais j’ai toujours du mal Ă  voir la transposition stricte
 prenons l’exemple de la bouffe. Sur ce marchĂ©, le grand public, les consommateurs, me semblent un peu plus sensibilisĂ©s aux enjeux que sur le marchĂ© de la sape. Si la demande induite Ă©tait un facteur prĂ©pondĂ©rant, on consommerait, dans des supermarchĂ©s toujours plus grands, des tonnes de trucs venus de toujours plus loin et/ou fabriquĂ©s de façon toujours plus dĂ©gueulasse. Hors, ce modĂšle me paraĂźt ĂȘtre en perte de vitesse, parce que les attentes des consommateurs ont Ă©voluĂ©. D’autres modĂšles sont apparus sur le marchĂ© et se dĂ©veloppent. C’est ce que j’appelle une tendance lourde. Ceci n’exclu pas qu’une fois dans le supermarchĂ© le consommateur se laisse tenter par des produits qu’il n’aurait pas achetĂ© de base (demande latente); ce que appelle un biais. Ce biais existe je ne le nie pas, mais ne remets pas en question la tendance lourde.
AprĂšs, je n’exclue pas d’ĂȘtre totalement a cĂŽtĂ© de la plaque, je ne me prĂ©tend pas expert dans le domaine
:person_shrugging:

Tu peux aussi essayer de pas te braquer, et d’éviter de me parler de mes « idĂ©aux » quand je parle de choses qui ont Ă©tĂ© mesurĂ©es/estimĂ©es/Ă©tudiĂ©es par d’autres que moi. J’apporte des Ă©lĂ©ments en plus, et dĂ©bat avec de la contradiction != dĂ©bat qui devient stĂ©rile.

Bien que le consommateur factuellement accĂšs Ă  un levier concernant cette problĂ©matique. Pardonne-moi d’estimer cependant que ce levier est ridiculement petit comparĂ© Ă  ceux qu’ont les pouvoirs publics et les fabricants.

En parlant Ă  la place des gens qui achĂštent des tees Ă  3€ pour estimer qu’ils devraient mettre leur fric ailleurs alors que tu n’as ni leur vie ni leurs problĂšmes, tu ne parles pas de tes idĂ©aux toi ? Vraie question.

En vrai plus gĂ©nĂ©ralement sur ce forum on devrait faire gaffe Ă  ne pas s’imaginer qu’on serait plus vertueux que le reste du monde sur les fringues. J’ai dĂ©jĂ  vu des comparaisons du genre « McDo VS gastronomique » ici, donc c’est pas la premiĂšre fois que ce genre de discours apparaĂźt, et je trouve ça pas mal dĂ©daigneux.

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Ca compte si mon short final home ou mon pant viridi ann ressemblent plus a des passoirs qua des pantalons? Ou si ma serpillere a un look plus portable que ma chemise blanche h&m?
:joy:
Pour le coup je suis pour poncer au max une piece ou la refiler a celui qui le fera si on ne la portera realistement jamais

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Et elle le restera, c’est culturel, les suisses ont trop de fric pour avoir envie de se faire chier :grin:

(En Suisse j’ai dĂ©jĂ  rĂ©cupĂ©rĂ© dans les poubelles et en excellent Ă©tat :

  • Un laptop nickel qui fonctionne toujours aujourd’hui
  • Un iPad
  • Une table basse
  • une armoire entiĂšre
  • des kilos de bouffe encore emballĂ©e
  • des enceintes
  • 4 roues de bagnole prĂȘtes Ă  rouler
  • des sacs entiers de fringues neuves
  • un canapĂ©
  • 2 chaises de jardin
    )
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Un vrai pays de droite, on croirait que la Suisse est le XVIe arrondissement de Paris mais en plus grand. 1

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