avoir une voiture, sâen servir tous le sjours, mais ne jamais la conduire, câest peut-ĂȘtre ça le stade encore au-dessus?
Tu tâen sers comment ?
tâes pas de ce monde visiblement haha
Jâai peur de comprendreâŠ
tu crois quâune rolls câest fait pour ĂȘtre conduit ? shocking
Câest vrai en un sens.
Sauf pour lâexemple des voitures, oĂč une berline Ă 40,000 câest pas du luxe tout en Ă©tant inaccessible Ă lâessentiel de la population, contrairement Ă une paire de pompes Ă 800 balles.
Ne pas avoir besoin de voiture est un luxe, et je trouve ça bien quâavec le temps ça devienne dĂ©sirable.
Ăa a plein de cĂŽtĂ©s positifs : valorisation sociale de la vie sans voiture, donc ça pousse les gens Ă ne pas en avoir (alors que jusquâĂ prĂ©sent câĂ©tait indĂ©niablement un signe de statut social), ça pousse aussi les classes sociales favorisĂ©es Ă ne pas en avoir et Ă pousser les infra/urbanisme/collectivitĂ©s Ă tenir compte de lâabsence de voiture.
(Câest con mais comme les pouvoirs publics et privĂ©s Ă©coutent davantage les riches que les pauvresâŠ)
Entretenir une vielle voiture qui consomme, ça câest le vrai luxe
A vous lire je distinguerais deux types de produits :
Dâ un cĂŽtĂ© les trucs technologiques (VTT , bagnole, smartphone) ou pour le grand public la diffĂ©rence de prix est plus Ă©vidente Ă percevoir, et de lâautre les produits comme les fringues ou le vin ou seuls les connaisseurs font la diffĂ©rence entre du milieu de gamme et du HDG/Luxe. DâoĂč le fait de qualifier de luxe une paire de pompes a 400⏠mais pas une bagnole a 60 000âŹ.
une 306 sans elecronique, ça cosomme rien et câest super costaud
suffit de pas la faire entretenir chez un concessionnaire ou tpout autre voleur
achetĂ©Ă© 800 en 2015, je nâai mĂȘme pas fait 1000 de frais dessus depuis, en comptant lâentretien et les trucs de base (pneu, distrib et tout le merdier)
le jour oĂč elle claque je redevient piĂ©ton / loueur
câest une carotte sans non lâautomobile
Je nâai pas niĂ© le fait que la voiture ou le tĂ©lĂ©phone sont considĂ©rĂ©s comme « indispensables » pour la grande majoritĂ© des gens, juste que ça nâexplique pas pourquoi tâes 10min de trajet tu vas les faire en grosse berline au lieu dâune simple citadine, ni ce quâun tĂ©lĂ©phone moyen gamme ne peut pas faire vs un flagship.
Mais on sâĂ©loigne du sujet initial qui Ă©tait le luxe associĂ© Ă lâobjet. Ces deux objets restent indĂ©niablement des marqueurs sociaux trĂšs prĂ©sents et visibles. Alors oui quand tu les achĂštes tu as la part de « plaisir » qui rentre en jeu mais inconsciemment tu sais aussi lâimpact que ça va avoir sur ton entourage. Arriver avec ta ZoĂ© vs Tesla S, câest pas le mĂȘme dĂ©lire.
@CnB : Câest jusque quâun domaine parle Ă plus de monde que lâautre. Au dĂ©lĂ de lâaspect technologie, si tu prends la mode chez les femmes, lâĂ©quivalent serait les sac Ă mains. Clairement la nana en HermĂšs vs PolĂšne, tu ne fais pas la mĂȘme impression. Et pourtant les deux ont la mĂȘme fonction.
Est-ce quâil nây pas un cotĂ© intimidant dans le luxe
oĂč on te fait sentir que tu nâen es pas / tu le sens vite
ce que tu na vas pas retrouver dans lâachat de ton iphone ou de ton VTT
tu rentres dans un hermĂšs, concessionnaire porsche, un grand restauant ect
si tu nâen es pas, une grnade majoritĂ© le ressentira
une sorte de barriĂšre invisible et elle serait pas la mĂȘme pour tous
Perso, je fais pas de différence entre les 2 univers.
Ca revient quelques part aussi Ă ce que dit @Leit : avoir le pouvoir de faire un choix, par principe, jâai tendance Ă considĂ©rer que câest une forme de luxe.
Dâailleurs, la dĂ©finition mĂȘme qui sort pour ce mot câest :
- Mode de vie caractérisé par de grandes dépenses consacrées au superflu.
Aimer le luxe, vivre dans le luxe.
- CaractĂšre coĂ»teux, somptueux (dâun bien, dâun service)
Jâai lâimpression quâon confond haut de gamme et luxe.
Pour ceux qui nâont pas le choix de leur consommation, le haut de gamme, câest dĂ©jĂ un luxe.
Ils nâont pas le choix. Câest avant tout la fonction / le service qui compte. En avoir un peu plus, câest un « choix de luxe ».
Ne dit on pas « avoir le luxe de choisir » ?
Alors je ne parle pas de choisir entre 2 paires de chaussures Ă 100 âŹ. On est sur la mĂȘme gamme, le mĂȘme service. Ce nâest pas un choix de « superflu » complĂ©mentaire (pour mettre ça en rapport Ă la dĂ©finition).
Une paire de pompes Ă 400/500 balles, ça commence Ă ĂȘtre du haute de gamme.
A 1000 balles, du haut de gamme.
A 5000 du luxe.
Il nâempĂȘche que pour celui qui ne peut mettre « que » 100 balles dans ses chaussures, celles Ă 500 Ă 1000 sont des choix de luxe. Celles Ă 5000 sont inconcevables.
En fonction dâoĂč on se trouve, on aura tendance Ă mettre les curseurs diffĂ©remments.
Pour les vĂ©hicules, câest la mĂȘme chose.
Pour les tĂ©lĂ©phone, Ă mes yeux pareil. Si on parle dâun tĂ©lĂ©phone Ă 1300 balles, est-ce quâĂ un moment ce nâest malgrĂ© tout pas un luxe (choisi) plutĂŽt que de se payer un tĂ©lĂ©phone Ă vraiment pas cher (voir donnĂ© avec lâabonnement) et se payer un ordi portable ?
Bref. Je pose ça là comme ça sans aucune vérité affirmée. Juste mon interrogation.
Et je relance en demandant : est ce que la notion de luxe nâaurait pas un rapport avec le sentiment de frustration ? (la course effrennĂ©e Ă toujours en avoir/faire plus sans raison rĂ©elle ?)
DĂ©trompes toi.
Je connais trĂšs trĂšs bien ce milieu du VTT.
Sur une piste, un chemin, etc⊠la plupart des pratiquants assidus jugent du niveau de leur interlocuteur à 90 % du temps dans un premier temps à leur équipement.
Sur les pistes de descentes, je pourrais mettre les pratiquants en 3 grandes catégories :
1 / Le gars qui fait du VTT avec un vélo de location > considéré comme teubé, dangereux, inconscient la plupart du temps
2 / Le gars qui a un vélo inadapté à la pratique. Se repporter au point 1
3 / le gars qui vient en station 2 fois par ans, mais qui a son vĂ©lo de descente Ă 7000 boules Ă©quipĂ© comme un tank > putain lui, il doit envoyĂ© lâenc****
Totalement débile, mais vrai à un trÚs fort pourcentage.
⊠et tu pratique le surf. Le jugement de ce que tu as sous le bras (dĂšs que tâas pas un longboard en mousse) est assez rĂ©pendu Ă©galement.
Bref. Au concours de celui qui a la plus grosse, je suis pas sĂ»r quâun seul domaine Ă©chappe Ă la caricature.
La paire de Paraboot elle sort Ă combien pour un japonais en boutique Ă Tokyo ? Si câest 700/800⏠ça ne me paraĂźt pas ĂȘtre une hĂ©rĂ©sie que de qualifier la marque de « luxe ».
câest encore autre chose, ça câets du snobisme de pratique
tu as ça dnas tous les sports et pratiques oĂč tu as le notion de niveau
mais câest pa sliĂ© au luxe
Et finalement il en est de mĂȘme pour littĂ©ralement tous les domaines confondus ! Les habits reprĂ©sentent un marqueur social fort, câest un gros concours de zizi de se dĂ©marquer par des fringues toujours plus exclusives, toujours plus texturĂ©es, aptes Ă nous permettre de nous intĂ©grer Ă un groupe social qui nous intĂ©resse
Finalement le OOTD est aussi une recherche dâapprobation sociale auprĂšs dâun groupe, et ce nâest dâailleurs pas un mal
Tes remarques sont dâautant plus juste Ă une Ă©poque comme la nĂŽtre marquĂ©e par un individualisme majeur au dĂ©triment du collectivisme dâantan
Je suis dâaccord.
Mais yâa pas que le sport. Tous les domaines sont plus ou moins transposables.
Un niveau ne se perçoit pas systĂ©matiques avec un Ă©quipement, un habit, etcâŠ
Câest bĂȘte comme « jugement » de toiser quelquâun ou de se mettre en retrait pour du matĂ©riel.
si au basket le niveau devait ĂȘtre celui qui a la plus belle de jordan , il y a une flopĂ©e de fils a papa qui jouerais en nba.
le mec du quartier qui fumait tout le monde avait gĂ©nĂ©ralement la paire la plus dĂ©foncĂ©, et quand il se faisait plaizâ, elle lui faisait 2-3 saisons
Ezact !