đŸ‘šâ€âš–ïž DÉBAT (autour de la mode) (partie 1)

avoir une voiture, s’en servir tous le sjours, mais ne jamais la conduire, c’est peut-ĂȘtre ça le stade encore au-dessus?

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Tu t’en sers comment ? :thinking:

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t’es pas de ce monde visiblement haha

J’ai peur de comprendre


tu crois qu’une rolls c’est fait pour ĂȘtre conduit ? shocking :grin:

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C’est vrai en un sens.

Sauf pour l’exemple des voitures, oĂč une berline Ă  40,000 c’est pas du luxe tout en Ă©tant inaccessible Ă  l’essentiel de la population, contrairement Ă  une paire de pompes Ă  800 balles.

Ne pas avoir besoin de voiture est un luxe, et je trouve ça bien qu’avec le temps ça devienne dĂ©sirable.

Ça a plein de cĂŽtĂ©s positifs : valorisation sociale de la vie sans voiture, donc ça pousse les gens Ă  ne pas en avoir (alors que jusqu’à prĂ©sent c’était indĂ©niablement un signe de statut social), ça pousse aussi les classes sociales favorisĂ©es Ă  ne pas en avoir et Ă  pousser les infra/urbanisme/collectivitĂ©s Ă  tenir compte de l’absence de voiture.
(C’est con mais comme les pouvoirs publics et privĂ©s Ă©coutent davantage les riches que les pauvres
)

Entretenir une vielle voiture qui consomme, ça c’est le vrai luxe :upside_down_face:

A vous lire je distinguerais deux types de produits :
D’ un cĂŽtĂ© les trucs technologiques (VTT , bagnole, smartphone) ou pour le grand public la diffĂ©rence de prix est plus Ă©vidente Ă  percevoir, et de l’autre les produits comme les fringues ou le vin ou seuls les connaisseurs font la diffĂ©rence entre du milieu de gamme et du HDG/Luxe. D’oĂč le fait de qualifier de luxe une paire de pompes a 400€ mais pas une bagnole a 60 000€.

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une 306 sans elecronique, ça cosomme rien et c’est super costaud

suffit de pas la faire entretenir chez un concessionnaire ou tpout autre voleur

achetĂ©Ă© 800 en 2015, je n’ai mĂȘme pas fait 1000 de frais dessus depuis, en comptant l’entretien et les trucs de base (pneu, distrib et tout le merdier)

le jour oĂč elle claque je redevient piĂ©ton / loueur

c’est une carotte sans non l’automobile

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Je n’ai pas niĂ© le fait que la voiture ou le tĂ©lĂ©phone sont considĂ©rĂ©s comme « indispensables » pour la grande majoritĂ© des gens, juste que ça n’explique pas pourquoi t’es 10min de trajet tu vas les faire en grosse berline au lieu d’une simple citadine, ni ce qu’un tĂ©lĂ©phone moyen gamme ne peut pas faire vs un flagship.
Mais on s’éloigne du sujet initial qui Ă©tait le luxe associĂ© Ă  l’objet. Ces deux objets restent indĂ©niablement des marqueurs sociaux trĂšs prĂ©sents et visibles. Alors oui quand tu les achĂštes tu as la part de « plaisir » qui rentre en jeu mais inconsciemment tu sais aussi l’impact que ça va avoir sur ton entourage. Arriver avec ta ZoĂ© vs Tesla S, c’est pas le mĂȘme dĂ©lire.

@CnB : C’est jusque qu’un domaine parle Ă  plus de monde que l’autre. Au dĂ©lĂ  de l’aspect technologie, si tu prends la mode chez les femmes, l’équivalent serait les sac Ă  mains. Clairement la nana en HermĂšs vs PolĂšne, tu ne fais pas la mĂȘme impression. Et pourtant les deux ont la mĂȘme fonction.

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Est-ce qu’il n’y pas un cotĂ© intimidant dans le luxe

oĂč on te fait sentir que tu n’en es pas / tu le sens vite

ce que tu na vas pas retrouver dans l’achat de ton iphone ou de ton VTT

tu rentres dans un hermĂšs, concessionnaire porsche, un grand restauant ect

si tu n’en es pas, une grnade majoritĂ© le ressentira

une sorte de barriĂšre invisible et elle serait pas la mĂȘme pour tous

Perso, je fais pas de différence entre les 2 univers.

Ca revient quelques part aussi Ă  ce que dit @Leit : avoir le pouvoir de faire un choix, par principe, j’ai tendance Ă  considĂ©rer que c’est une forme de luxe.
D’ailleurs, la dĂ©finition mĂȘme qui sort pour ce mot c’est :

    1. Mode de vie caractérisé par de grandes dépenses consacrées au superflu.
      Aimer le luxe, vivre dans le luxe.
    1. CaractĂšre coĂ»teux, somptueux (d’un bien, d’un service)

J’ai l’impression qu’on confond haut de gamme et luxe.
Pour ceux qui n’ont pas le choix de leur consommation, le haut de gamme, c’est dĂ©jĂ  un luxe.
Ils n’ont pas le choix. C’est avant tout la fonction / le service qui compte. En avoir un peu plus, c’est un « choix de luxe Â».
Ne dit on pas « avoir le luxe de choisir Â» ?

Alors je ne parle pas de choisir entre 2 paires de chaussures Ă  100 €. On est sur la mĂȘme gamme, le mĂȘme service. Ce n’est pas un choix de « superflu Â» complĂ©mentaire (pour mettre ça en rapport Ă  la dĂ©finition).
Une paire de pompes Ă  400/500 balles, ça commence Ă  ĂȘtre du haute de gamme.
A 1000 balles, du haut de gamme.
A 5000 du luxe.
Il n’empĂȘche que pour celui qui ne peut mettre « que Â» 100 balles dans ses chaussures, celles Ă  500 Ă  1000 sont des choix de luxe. Celles Ă  5000 sont inconcevables.
En fonction d’oĂč on se trouve, on aura tendance Ă  mettre les curseurs diffĂ©remments.

Pour les vĂ©hicules, c’est la mĂȘme chose.
Pour les tĂ©lĂ©phone, Ă  mes yeux pareil. Si on parle d’un tĂ©lĂ©phone Ă  1300 balles, est-ce qu’à un moment ce n’est malgrĂ© tout pas un luxe (choisi) plutĂŽt que de se payer un tĂ©lĂ©phone Ă  vraiment pas cher (voir donnĂ© avec l’abonnement) et se payer un ordi portable ?

Bref. Je pose ça là comme ça sans aucune vérité affirmée. Juste mon interrogation.

Et je relance en demandant : est ce que la notion de luxe n’aurait pas un rapport avec le sentiment de frustration ? (la course effrennĂ©e Ă  toujours en avoir/faire plus sans raison rĂ©elle ?)

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DĂ©trompes toi.
Je connais trĂšs trĂšs bien ce milieu du VTT.
Sur une piste, un chemin, etc
 la plupart des pratiquants assidus jugent du niveau de leur interlocuteur Ă  90 % du temps dans un premier temps Ă  leur Ă©quipement.
Sur les pistes de descentes, je pourrais mettre les pratiquants en 3 grandes catégories :
1 / Le gars qui fait du VTT avec un vélo de location > considéré comme teubé, dangereux, inconscient la plupart du temps
2 / Le gars qui a un vélo inadapté à la pratique. Se repporter au point 1
3 / le gars qui vient en station 2 fois par ans, mais qui a son vĂ©lo de descente Ă  7000 boules Ă©quipĂ© comme un tank > putain lui, il doit envoyĂ© l’enc****

Totalement débile, mais vrai à un trÚs fort pourcentage.


 et tu pratique le surf. Le jugement de ce que tu as sous le bras (dĂšs que t’as pas un longboard en mousse) est assez rĂ©pendu Ă©galement.

Bref. Au concours de celui qui a la plus grosse, je suis pas sĂ»r qu’un seul domaine Ă©chappe Ă  la caricature.

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La paire de Paraboot elle sort Ă  combien pour un japonais en boutique Ă  Tokyo ? Si c’est 700/800€ ça ne me paraĂźt pas ĂȘtre une hĂ©rĂ©sie que de qualifier la marque de « luxe ».

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c’est encore autre chose, ça c’ets du snobisme de pratique

tu as ça dnas tous les sports et pratiques oĂč tu as le notion de niveau

mais c’est pa sliĂ© au luxe

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Et finalement il en est de mĂȘme pour littĂ©ralement tous les domaines confondus ! Les habits reprĂ©sentent un marqueur social fort, c’est un gros concours de zizi de se dĂ©marquer par des fringues toujours plus exclusives, toujours plus texturĂ©es, aptes Ă  nous permettre de nous intĂ©grer Ă  un groupe social qui nous intĂ©resse
Finalement le OOTD est aussi une recherche d’approbation sociale auprùs d’un groupe, et ce n’est d’ailleurs pas un mal
Tes remarques sont d’autant plus juste Ă  une Ă©poque comme la nĂŽtre marquĂ©e par un individualisme majeur au dĂ©triment du collectivisme d’antan

Je suis d’accord.
Mais y’a pas que le sport. Tous les domaines sont plus ou moins transposables.
Un niveau ne se perçoit pas systĂ©matiques avec un Ă©quipement, un habit, etc

C’est bĂȘte comme « jugement » de toiser quelqu’un ou de se mettre en retrait pour du matĂ©riel.

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si au basket le niveau devait ĂȘtre celui qui a la plus belle de jordan , il y a une flopĂ©e de fils a papa qui jouerais en nba.
le mec du quartier qui fumait tout le monde avait gĂ©nĂ©ralement la paire la plus dĂ©foncĂ©, et quand il se faisait plaiz’, elle lui faisait 2-3 saisons :sweat_smile:

Ezact !