📰 Les actus tutu - News diverses, Lookbooks, marques en vrac

Je ne suis calĂ© sur aucun front, et n’ai jamais suivi l’actualitĂ© de la marque.
Pour en arriver lĂ , si l’on met de cĂŽtĂ© les facteurs aggravants de la situation Ă©conomique gĂ©nĂ©rale (inflation, etc.), il doit y avoir en premier lieu une lacune marketing avant mĂȘme un problĂšme de DA.

MĂȘme ceux rĂ©tifs Ă  la lecture y trouveront leur compte avec de jolies images :stuck_out_tongue:

Puisque ce forum est un repaire de weebs d’amateurs du Japon, poursuivons sur la lancĂ©e : Rizzoli a publiĂ© en mars deux livres traduits du français, qui ont pour particularitĂ© notable leur format en accordĂ©on. Les dimensions sont identiques Ă  celles de la VF ; toutefois, je ne sais pas si la qualitĂ© du papier et de l’impression diffĂšrent. En l’absence de diffĂ©rence(s), autant se tourner vers la VF Ă©ditĂ©e par Hazan.

https://www.rizzoliusa.com/book/9780847845705/
The Four Seasons: Great Works of Japanese Woodblock Printing - Amélie Balcou
112 pages, ~35€

https://www.rizzoliusa.com/book/9780847845637/
Cherry Blossoms in Bloom: Great Works of Japanese Woodblock Printing - Anne Sefrioui
112 pages, ~35€





Ces deux ouvrages en VF font partie d’une collection intitulĂ©e « Chefs d’oeuvre de l’estampe japonaise Â», aux Ă©ditions Hazan. La collection a dĂ©butĂ© en 2018 et compte aujourd’hui 14 coffrets, tous dans ce mĂȘme format en accordĂ©on. Un coffret coĂ»te 24,95€ - 35€.
https://www.editions-hazan.fr/livres-collections-chefs-doeuvre-de-lestampe-japonaise/

La collection Chefs d’Ɠuvre de l’estampe japonaise, vous propose de dĂ©couvrir les thĂ©matiques emblĂ©matiques de l’estampe par ses plus grands maĂźtres.
Chaque coffret se compose d’un ouvrage en accordĂ©on qui permet d’apprĂ©cier les dĂ©tails des estampes ainsi que d’un livret explicatif.
Êtes-vous prĂȘt pour un voyage visuel au cƓur du Japon intemporel ?

liste des 14 tomes




Pour faire Ă©cho au bouquin « Chic Dogs Â» relayĂ© plus haut, on trouve toujours chez Hazan un coffret thĂ©matique sur les chats :
https://www.editions-hazan.fr/livre/les-chats-par-les-grands-maitres-de-lestampe-japonaise-coffret-nlle-edition-9782754116992/

VĂ©ritable cĂ©lĂ©bration des chats, ce coffret, accompagnĂ© d’un livret explicatif, dĂ©ploie en format accordĂ©on plus d’une soixantaine d’Ɠuvres des plus grands maĂźtres de l’estampe japonaise.

Au Japon, le chat, prĂ©sent dans le folklore, dans la poĂ©sie et les piĂšces de théùtre kabuki, est une figure emblĂ©matique. TantĂŽt adorĂ© pour sa douceur, sa beautĂ© et son rĂŽle de porte-bonheur (le Maneki-neko), tantĂŽt craint pour sa cruautĂ© et ses pouvoirs surnaturels, devenant alors le Bakeneko, un chat monstrueux, vampire ou sorcier, il fascine depuis toujours. De Hokusai Ă  Hiroshige en passant par Yoshitoshi et Kuniyoshi, ces estampes mettent en valeur ce fĂ©lin mystĂ©rieux et fascinant, d’une beautĂ© envoĂ»tante.

226 pages, 12,4 cm x 17,7 cm, 24,95€



Cette nouvelle édition paraßtra en mai.
La prĂ©cĂ©dente demeure disponible sur Amazon au mĂȘme prix : https://www.amazon.fr/grands-ma%C3%AEtres-lestampe-japonaise-coffret/dp/2754112448


Bonne idée cadeau à mon avis :innocent:

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Sebago s’offre deux nouveaux magasins dans l’Hexagone (Paris & Biarritz)

La marque de chaussures amĂ©ricaine, rĂ©putĂ©e pour ses chaussures de bateau, poursuit son expansion internationale en s’offrant deux nouvelles boutiques en France.


La premiĂšre, d’une superficie de 45 mĂštres carrĂ©s a ouvert le 28 mars dernier Ă  Paris, au 12 rue du Temple dans le IVe arrondissement. A la fin du mois de mai, c’est Ă  Biarritz au 50 avenue Édouard VII que la griffe ouvrira une boutique de 40 mĂštres carrĂ©s. La marque comptera ainsi cinq boutiques en France.

ImaginĂ©s par le cabinet d’architecture portugais Creative Space, qui avait dĂ©jĂ  conçu la boutique de Lyon inaugurĂ©e en mars 2024, ces Ă©crins font la part belle au bois, au mĂ©tal et matiĂšres naturelles.

Connue notamment pour ses mocassins et ses chaussures de bateau, Sebago a Ă©largi son offre aux vĂȘtements et aux accessoires. PassĂ©e sous le giron du groupe italien BasicNet en 2017 Sebago compte 46 points de vente Ă  l’international.

En 2024, Basicnet qui contrĂŽle des marques telles que Kappa, Superga ou encore K-Way, a enregistrĂ© un chiffre d’affaires de 409,2 millions d’euros en hausse de 3,1%.

https://fr.fashionnetwork.com/news/Sebago-s-offre-deux-nouveaux-magasins-dans-l-hexagone,1716870.html

C’est l’occasion de relayer un aperçu de la collec SS25 :





Et le lookbook automne-hiver 2025 :












@Valentin_Hbt un collector susceptible de t’intĂ©resser : Sebago publie dĂ©sormais un Yearbook, Ă  la maniĂšre des catalogues-magazines encore en vogue au Japon, et le distribue gratuitement en boutique. La prĂ©sentation semble de qualitĂ© https://www.instagram.com/p/DGTBYowO8DG/?hl=fr

spoiler

si tu n’as pas accĂšs Ă  une boutique, on trouve deux exemplaires de cette annĂ©e Ă  4€ sur Vinted)


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Merci pour le tag.
J’ai rarement regardĂ© les fringues chez eux mais les lookbooks donnent bien envie !

j’ai celui oĂč l’on voit le monsieur assis sur une caise

si on aime entasser des trucs, c’est sympa ^^

Le genre de trucs qui aura une valeur au moins documentaire dans 30-40 ans :man_white_haired:t2:
Dans le mĂȘme genre preppy, les anciens catalogues J Crew (annĂ©es 80-90) sont prisĂ©s et alimentent des comptes Instagram spĂ©cialisĂ©. Ex : https://www.instagram.com/lostjcrew/
Idem pour les catalogues LL Bean.
Les marques japonaises contemporaines sur le crĂ©neau americana s’en inspirent pour leurs propres publications. Sebago a probablement lancĂ© son Yearbook pour coller Ă  cette tendance.

C’est de l’entrĂ©e de gamme. Au delĂ  des visuels stylisĂ©s et de l’univers, rien ne devrait vraiment te plaire, car ton vestiaire se situe dĂ©jĂ  un ou plusieurs crans au dessus de leur offre.

c’est ça

(je fais partie de ceux qui empilent des tonnes trucs ^^)

Tu surestimes beaucoup mon vestiaire composé principalement de coup de fusil de truc trop cher retail chopé à vil prix sur vinted ^^

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Faut arrĂȘter la fausse modestie :sweat_smile: peu importe le RQP(retail), tes rĂ©fs habituelles — Drake’s, Brooks Brothers vintage, Gitman, Jamieson’s, Lockie, Levi’s vintage, Alden, Weston, etc. — se situent objectivement au dessus de Sebago. Aucun dĂ©bat possible. DĂšs lors, tu ne pourras trouver satisfaction chez Sebago, sauf peut-ĂȘtre pour adresser les Ă©ventuels points faibles de ton vestiaire, cf. ton commentaire du jour dans l’OOTD sur tes chinos Uniqlo.

Au passage, puisque je mentionnais J Crew plus haut, voici quelques photos de leur collection SS25. Rien de rĂ©volutionnaire, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais le style preppy a un grand mĂ©rite : il est peut-ĂȘtre le plus stable des 60 derniĂšres annĂ©es. Bien plus stable que le sarto, soumis Ă  de nombreuses modes et tendances au fil des dĂ©cennies.












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Traduction de https://www.vogue.com/article/lemaire-publishing-house-sarah-linh-tran-interview

Sarah-Linh Tran, co-directrice artistique de Lemaire, lance une maison d’édition qui consacre son premier livre Ă  l’un des plus grands collaborateurs de la marque.

Sarah-Linh Tran rencontra Carlos Peñafiel pour la premiĂšre fois en 2013, alors qu’elle et Christophe Lemaire, fondateur et designer de Lemaire, façonnaient les sensibilitĂ©s sensuelles et sculpturales de la marque française. « À l’époque, nous Ă©tions fascinĂ©s par les objets en cuir moulĂ©, comme les vieux Ă©tuis Ă  cigares, qui semblent presque magiques, comme s’ils renfermaient un secret », explique Tran, co-directrice artistique de Lemaire. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que Barbara Blanchard, alors directrice de casting pour les dĂ©filĂ©s de la marque, remarque leur alignement avec Peñafiel, artiste nĂ© au Chili et installĂ© Ă  Paris, et leur fasse dĂ©couvrir son travail. Tran fut frappĂ©e par les sacs en cuir ornementaux que Peñafiel promenait dans Paris, dont un « en forme de poitrine voluptueuse ». Il se rendit Ă  l’atelier Lemaire pour une premiĂšre rencontre, et ils sympathisĂšrent autour d’un « amour commun pour les objets ordinaires qui ont le pouvoir de transformer la vie de tous les jours ».

« Nous avons parlĂ© des techniques, de la beautĂ© du cuir, et nous nous sommes mis d’accord pour faire quelque chose ensemble trĂšs rapidement », raconte Tran. C’est ainsi qu’est nĂ© un partenariat crĂ©atif d’une dizaine d’annĂ©es, qui a abouti Ă  la crĂ©ation du sac Carlos et du sac Egg.

Une nouvelle exposition itinĂ©rante consacrĂ©e Ă  l’Ɠuvre de Peñafiel, « Wearable Sculptures », a Ă©tĂ© inaugurĂ©e au magasin Lemaire Ă  Paris en mars, en mĂȘme temps qu’une sĂ©rie limitĂ©e de sacs Ă  main conçus par Peñafiel dans ses formes sensuelles caractĂ©ristiques et dans un cuir moulĂ© Ă©purĂ© : un buste, un coquillage et une castagnette. L’exposition, qui se poursuivra Ă  SĂ©oul et Ă  Tokyo, est la premiĂšre rĂ©trospective des techniques artisanales de Peñafiel et souligne leur importance dans la garde-robe Lemaire, ainsi que la nĂ©cessitĂ© de revigorer la mode en tant qu’espace d’expression crĂ©ative. Elle prĂ©sente ses piĂšces Ă©vocatrices et artisanales, tels que des chapeaux et des masques, issues des collections passĂ©es et prĂ©sentes, ainsi que des prototypes et des sculptures uniques.


« Au cours de nos premiĂšres sĂ©ances de travail et de nos premiers voyages, j’ai appris Ă  connaĂźtre Peñafiel comme un homme rĂ©servĂ© qui parlait de maniĂšre elliptique de son processus de crĂ©ation, mais qui avait une approche profondĂ©ment intuitive et expĂ©rimentale des matĂ©riaux », explique Tran.

Le travail de Peñafiel et de Lemaire est empreint de sensualitĂ© : Une cĂ©lĂ©bration commune du corps et une interrogation sur la fonctionnalitĂ© et la chair. « Une dualitĂ© mystĂ©rieuse Ă©merge lorsque les courbes sensuelles des sacs de Peñafiel sont associĂ©es aux lignes humbles des vĂȘtements de Lemaire », explique Tran. « Ils sont comme une lampe magique, un objet de projection Ă©rotique qui stimule le toucher et l’imagination. Ses piĂšces sont des coquilles extĂ©rieures, des objets de dĂ©sir, des amorces de conversation et des amulettes magiques qui rappellent avec humour le pouvoir de l’haptique, c’est-Ă -dire du « toucher avec les yeux ».

Aujourd’hui ĂągĂ© de 76 ans, Peñafiel vit et travaille Ă  Paris depuis les annĂ©es 1970. Il s’est spĂ©cialisĂ© dans les sculptures en cuir moulĂ©, inspirĂ©es de la vie quotidienne. Autodidacte, il a produit les surrĂ©alistes chaussures Ă  doigts de Pierre Cardin en 1985, avant de passer Ă  ses sculptures de sacs organiques et dĂ©licatement dĂ©taillĂ©es pour Lemaire, que l’on a pu voir pour la premiĂšre fois lors du dĂ©filĂ© de l’automne 2014 de la marque. Son travail est suggestif, humoristique et, comme le dit Tran, il « transcende les catĂ©gories, transformant l’ordinaire en quelque chose de vraiment mĂ©morable ».

L’exposition s’accompagne de la premiĂšre publication des Éditions Siegelbaum-Tran, fondĂ©es par Tran. Cette monographie retrace la trajectoire artistique de Peñafiel depuis son dĂ©part de Santiago Ă  l’ñge de 19 ans pour le BrĂ©sil, oĂč il a commencĂ© Ă  travailler le cuir, avant d’atterrir en Europe. Le livre interpole les collaborations crĂ©atives de Lemaire, Tran et Peñafiel, ainsi que la transition de Peñafiel des piĂšces originales fabriquĂ©es Ă  la main aux prototypes et aux mĂ©thodes de production industrielles pour ses crĂ©ations Lemaire. Outre des photos et des piĂšces extraites des archives de Peñafiel, le livre contient des textes d’Aude Lavigne, ChloĂ© Braunstein-Kriegel et Fabien Petiot, critiques d’art et de design.

« Carlos ne se vante pas de son travail, il est plutĂŽt secret », explique Tran, qui espĂ©rait que ce projet Ă  multiples facettes aiderait son art Ă  atteindre de nouveaux publics. « Je lui ai demandĂ© de tout me dire ». En effet, Peñafiel dĂ©posa toutes ses archives dans le bureau de Tran : des photos, des coupures de presse et des nĂ©gatifs, deux sacs remplis de maquettes miniatures de meubles en cuir et une boĂźte Ă  chaussures contenant le modĂšle original des Chaussures Ă  doigts. Tran se souvient Ă©galement avoir trouvĂ© des photos, prises par sa collĂšgue artiste Estelle Hanania, qui montrent « l’atmosphĂšre poussiĂ©reuse et quasi archĂ©ologique de son atelier », oĂč se trouvaient les piĂšces de cuir, les formes en plĂątre et les objets sculpturaux de Peñafiel.

Si la collaboration entre Lemaire et Peñafiel commença par de la pure curiositĂ© et de l’admiration pour son savoir-faire, elle s’est transformĂ©e au fil du temps en quelque chose de plus profond. « Au dĂ©but, il Ă©tait plutĂŽt rĂ©servĂ© — il ne parlait de son travail que lorsqu’on le lui demandait — mais au fil de nos sĂ©ances de travail, de nos voyages et de nos conversations, un vĂ©ritable dialogue s’est instaurĂ© », raconte Tran. « Petit Ă  petit, il nous a dĂ©voilĂ©s son processus, sa philosophie et la pensĂ©e qui sous-tend ses crĂ©ations ».

Le plus grand dĂ©fi de leur collaboration a Ă©tĂ© d’augmenter le volume production tout en restant en phase avec le langage artistique indĂ©pendant de Peñafiel : Il s’agissait de « trouver des moyens d’intĂ©grer son travail dans un contexte plus large sans en perdre l’essence », comme le dit Tran. « Il y a quelque chose de magnifiquement irrationnel dans tout cela, mais c’est la magie de l’indĂ©pendance de Lemaire ».

Contrairement aux sacs en cuir traditionnels, qui sont assemblĂ©s par des coutures et des panneaux, le sac Carlos de Peñafiel a Ă©tĂ© conçu comme un objet moulĂ© sans couture. En tant que tel, il nĂ©cessite une approche totalement diffĂ©rente sur le plan de l’artisanat et de la production.

Peñafiel façonna le sac Ă  la main, affinant ses courbes dans l’argile et le plĂątre afin de crĂ©er une forme organique et ergonomique, qui s’adapte naturellement au corps tout en conservant une forme solide et sculpturale. Son moule fut ensuite numĂ©risĂ© et transformĂ© en mĂ©tal, permettant ainsi Ă  une usine de le produire en plus grande quantitĂ©. Cette Ă©tape fut particuliĂšrement dĂ©licate, car le cuir peut se comporter de maniĂšre imprĂ©visible lorsqu’il est humide et Ă©tirĂ©. « L’augmentation de la production est toujours un dĂ©fi : les machines ne peuvent pas reproduire la subtilitĂ© du travail Ă  la main, il a donc fallu procĂ©der Ă  des ajustements », explique Tran.

Le travail a manifestement portĂ© ses fruits : en fĂ©vrier 2020, Peñafiel lui-mĂȘme dĂ©fila sur le podium Lemaire avec leurs crĂ©ations. A-t-il fallu le convaincre ? « Non, cela s’est fait naturellement », affirme Tran. « Carlos, comme de nombreux mannequins avec lesquels nous travaillons depuis tant d’annĂ©es, fait partie de la famille.

La maison d’édition est un rĂȘve de longue date pour Tran, et sa monographie de Carlos Peñafiel n’en est que le dĂ©but. « Le nom Siegelbaum vient du cĂŽtĂ© maternel de la famille. Il signifie « le sceau de l’arbre » et, plus concrĂštement, fait rĂ©fĂ©rence Ă  la cime de l’arbre oĂč les mouettes viennent se reposer », explique-t-elle. « Pour moi, il est liĂ© Ă  l’amour des livres, des images et de l’exploration — un sens de la curiositĂ© et de la dĂ©couverte transmis par ma famille. Cet esprit se trouve au cƓur de cette maison d’édition ».

260 pages, 19,5 cm x 24,5 cm, 45€




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Lookbook & coulisses défilé/lookbook Auralee, printemps-été 2025

https://auralee.jp/projects/18
https://www.instagram.com/auralee_tokyo/

































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L’enseigne de fast-fashion Naumy inaugure son nouveau concept « Naumy Flash Â»

L’enseigne de fast-fashion Naumy, qui se revendique d’ĂȘtre " le Primark Ă  la française" [:skull:], inaugure ce week-end en en Île-de-France son nouveau concept de magasin baptisĂ© « Naumy Flash Â».

Naumy - qui a Ă©tĂ© lancĂ©e en 2014 par Ni Chaowen et Can Lin - s’installe ainsi dans le ​Centre commercial Alpha Park Ă  Clayes-sous-Bois (Yvelines). Les portes de ce « magasin test Â» ouvriront le samedi 5 avril.

Avec sa devanture rouge vif habillĂ©e du slogan « Moins cher que Temu. Moins cher que Shein Â» [:skull:], ce magasin Naumy Flash proposera une offre de mode et d’accessoires de 10 Ă  15% moins chĂšre que ses principaux concurrents, comme des jeans Ă  partir de 10 euros et des baskets Ă  20 euros.

Cet espace de plus de 3.000 mĂštres carrĂ©s est la premiĂšre pierre d’une offensive retail, car l’enseigne affiche l’ambition d’ouvrir d’autres magasins estampillĂ©s Naumy Flash dans l’Hexagone d’ici la fin de l’annĂ©e 2025.

Au total, cette enseigne de prĂȘt-Ă -porter low-cost, qui est basĂ©e Ă  Fleury-MĂ©rogis dans l’Essonne, compte plus d’une quarantaine de points de vente en France et vise atteindre la centaine d’unitĂ©s dans son rĂ©seau.

DiscrĂšte sur ses performances financiĂšres, Naumy affiche de grandes ambitions retail en France, et s’est installĂ©e dans la capitale au printemps 2023. Elle s’étend Ă©galement Ă  l’international avec trois points de vente ouverts dĂ©but 2024 en Belgique.

https://fr.fashionnetwork.com/news/L-enseigne-de-fast-fashion-naumy-inaugure-son-nouveau-concept-naumy-flash-,1717730.html

En contrepoint :

La proposition de loi visant la « fast fashion Â» examinĂ©e le 2 juin au SĂ©nat

TrĂšs attendue par l’industrie textile française et les associations de dĂ©fense des droits humains et de l’environnement, la proposition de loi rĂ©glementant la « fast fashion Â» sera examinĂ©e Ă  partir du 2 juin au SĂ©nat, selon l’ordre du jour publiĂ© mercredi.

AdoptĂ© en premiĂšre lecture Ă  l’AssemblĂ©e nationale en mars 2024 mais repoussĂ© par la dissolution, le texte va finalement prospĂ©rer au Parlement avec cet examen de la chambre haute, qui procĂ©dera Ă  un vote solennel le 10 juin Ă  14h30.

Le texte, qui entend lutter contre les impacts environnementaux, sociaux et Ă©conomiques de ce que l’on appelle Ă©galement la « mode jetable Â», ciblant notamment des plateformes en ligne chinoises Shein et Temu, a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© examinĂ© en commission par la Haute assemblĂ©e au mois de mars.

Le SĂ©nat l’a notamment modifiĂ© pour la recentrer et pour prĂ©ciser les contours de la « fast fashion Â», ce qui a entraĂźnĂ© une levĂ©e de boucliers de la coalition Stop Fast Fashion, qui rassemble 14 associations environnementales et des droits humains dont EmmaĂŒs, France Nature Environnement, Les Amis de la Terre et Zero Waste.

Paris, 2 avr 2025 (AFP)

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En dehors du fait que le business model « ĂȘtre moins cher que Temu et Shein Â» se suffit Ă  lui mĂȘme, on a le droit lĂ©galement en France de citer des concurrents sur sa dĂ©vanture comme ça ? :joy:

Je laisserai ceux dont c’est le mĂ©tier rĂ©pondre Ă  la partie sur le droit de le faire spĂ©cifiquement sur la devanture d’un magasin.

De maniĂšre gĂ©nĂ©rale la publicitĂ© comparative est autorisĂ©e en France (cf. la guerre que se livrent les grandes surfaces de l’agroalimentaire Ă  la tĂ©lĂ©) tant qu’elle respecte un certain nombre de critĂšres. Parmi eux : rĂ©pondre Ă  un mĂȘme besoin, n’est pas trompeuse, compare de maniĂšre objective sur des caractĂ©ristiques tangibles les biens et services .
Ici, tant que leurs prix sont effectivement plus bas que ceux des concurrents citĂ©s, ils me semblent ĂȘtre dans le cadre autorisĂ© par la loi.

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La devanture sur la photo de l’article est un montage photoshop. Pas sĂ»r qu’on retrouve ce slogan gĂ©nial en vrai.

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Nous vivons dans la darkest timeline

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Lookbook SOSHIOTSUKI, printemps-été 2025

Marque japonaise créée en 2015 par le designer Shoji Otsuki. Style sarto-dandy en bonne partie inspiré des couturiers italiens de la fin des années 80 - début des années 90 (Armani, Valentino, etc.).

https://soshiotsuki.jp/
https://soshiotsuki.store/
https://www.instagram.com/soshiotsuki/









Lookbook automne-hiver 2025











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Je découvre ce shop canadien avec une sélection :ok_hand:

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De l’inspiration pour l’ami @steam_geek ça

Traduction de l’article https://www.highsnobiety.com/p/margaret-howell-interview/ :

La belle humilitĂ© de Margaret Howell, l’un des rares gĂ©nies de la mode

Le vrai luxe ne se rĂ©duit pas au nom du designer sur l’étiquette, affirme Margaret Howell. C’est une coupe parfaite, un tissu parfait. Cette thĂšse est si simple et si Ă©vidente que Margaret Howell n’a pas eu besoin d’en peaufiner un mot depuis qu’elle l’a proposĂ©e pour la premiĂšre fois en 1970.

Howell a Ă©tĂ© la premiĂšre et sans doute la meilleure designer contemporaine Ă  reconnaĂźtre la beautĂ© d’un vĂȘtement bien coupĂ© et bien pensĂ©.

Les gens portent des vĂȘtements tous les jours. Et si quelqu’un traitait ces mĂȘmes vĂȘtements avec le mĂȘme souci du dĂ©tail que la plupart des crĂ©ateurs accordent Ă  la « mode » ? Que se passerait-il si le quotidien Ă©tait, oui, de la « mode » ?

Ce qui est gĂ©nial, c’est que Margaret Howell l’a compris des dizaines d’annĂ©es avant tout le monde et a continuĂ© Ă  l’incarner depuis.

Ce truisme m’a Ă©tĂ© rappelĂ© lorsque j’ai jetĂ© un premier coup d’Ɠil Ă  la collection Margaret Howell Automne/Hiver 2025, encore une fois un magnifique assortiment de chemises, costumes en laine, Ă©charpes Ă©paisses, et manteaux encore plus Ă©pais.
C’est du Margaret Howell vintage — au sens propre, puisque certains designs sont tirĂ©s des archives de Howell.


Mais la collection devrait sembler terriblement familiĂšre Ă  ceux qui suivent les nombreuses jeunes marques soucieuses de l’artisanat qui dĂ©finissent le marchĂ© en plein essor des « bons vĂȘtements ». Consciemment ou non, cette nouvelle gĂ©nĂ©ration est issue de l’école du bon goĂ»t de Margaret Howell.
La crĂ©atrice britannique a toujours Ă©tĂ© une rĂ©fĂ©rence familiĂšre, mais son influence n’a jamais Ă©tĂ© aussi Ă©vidente.
Sauf peut-ĂȘtre pour Howell elle-mĂȘme.

« Pour ce qui est de l’influence, je ne suis pas sĂ»re que je la dĂ©finirais ainsi », me dit-elle. « Mais il est toujours agrĂ©able de voir d’autres personnes adopter des idĂ©es et des principes similaires. Je prends note de ce qui se passe et j’admire le travail des crĂ©ateurs qui abordent le design de maniĂšre rĂ©flĂ©chie. Il est encourageant de voir que d’autres accordent de l’importance Ă  la qualitĂ© et Ă  l’artisanat. »

Howell supervise toujours la marque Margaret Howell, qui a patiemment Ă©voluĂ© pour devenir un rĂ©seau tentaculaire d’excellence modeste.
Il y a les lignes principales pour hommes et femmes, la sous-marque MHL — de plus en plus aventureuse mais toujours excellente —, et les collaborations saisonniĂšres avec des partenaires aussi variĂ©s que Mizuno et Mackintosh.

Margaret Howell est Ă©galement trĂšs prĂ©sente au Japon, oĂč le nom de la crĂ©atrice quasi octogĂ©naire est apposĂ© sur toutes sortes de produits, des cafĂ©s aux articles mĂ©nagers. Pour une marque aussi modeste que celle de Margaret Howell, il s’agit lĂ  d’une activitĂ© d’une portĂ©e considĂ©rable, mais aussi d’une dĂ©marche tout Ă  fait logique. Le Japon aime l’hĂ©ritage. Le Japon aime la qualitĂ©. Howell incarne les deux.



On en revient toujours aux classiques, comme en tĂ©moignent les modĂšles « d’archives » de la ligne automne-hiver 2025 de Howell.
« Je reviens souvent aux piĂšces d’archives lorsque quelque chose me semble particuliĂšrement bien fait, bien proportionnĂ©, ou simplement d’une qualitĂ© qui rĂ©siste Ă  l’épreuve du temps », explique-t-elle. « Probablement parce qu’il s’agit d’une continuation de la mĂȘme approche. Il ne s’agit pas d’un thĂšme, mais de la fabrication de vĂȘtements fonctionnels avec une touche contemporaine. »
Les bons vĂȘtements ne meurent jamais.

Howell connut un moment de cĂ©lĂ©britĂ© indĂ©lĂ©bile quand Jack Nicholson dĂ©cida de porter ses propres vĂȘtements pour le film The Shining de Stanley Kubrick, dont une veste Howell en velours cĂŽtelĂ© rouge.
Il s’agit d’une superbe piĂšce, immĂ©diatement portable et intemporelle ; intelligente, aussi, car elle combine une couleur dĂ©licate (le rouge) Ă  un tissu (le velours cĂŽtelĂ©) pour obtenir un vĂȘtement polyvalent, ni trop voyant ni trop guindĂ© : une petite synthĂšse miraculeuse de la tranquillitĂ© selon Margaret Howell.
« Dans les annĂ©es 1970, je fournissais Maxfield Bleu, un magasin de Los Angeles, et je fus ravie d’apprendre que l’un de mes acteurs prĂ©fĂ©rĂ©s, Jack Nicholson, avait achetĂ© un coupe-vent en velours cĂŽtelĂ© (le modĂšle M025). Quelque temps plus tard, je fus Ă©tonnĂ©e de recevoir une commande de la sociĂ©tĂ© de production de Stanley Kubrick pour des rĂ©pliques de vestes Ă  utiliser dans le film The Shining, puisque Nicholson avait choisi de porter sa propre veste pour jouer le rĂŽle de Jack Torrance. »


Lorsque Margaret Howell fait revivre ce style de veste — ce qu’elle ne fait qu’occasionnellement — elle ne réédite pas une reproduction Ă  l’identique. Populaire ou non, chaque vĂȘtement tirĂ© des archives est mis au goĂ»t du jour. L’ñme du vĂȘtement, ce qui l’a rendu si bon au dĂ©part, reste intacte, mĂȘme si ses poches sont dĂ©placĂ©es ou ses manches Ă©largies.
« Lorsque nous revisitons un style d’archive, nous l’examinons attentivement, en ajustant la coupe, le tissu ou les dĂ©tails afin de l’intĂ©grer naturellement Ă  la collection sans donner l’impression d’une simple reproduction », explique-t-elle. « Il n’est jamais question de nostalgie, mais plutĂŽt de reconnaĂźtre un bon design et de le rĂ©actualiser d’une maniĂšre qui reste pertinente. »

DĂšs lors, on ne s’étonnera pas que les jeunes crĂ©ateurs de bons vĂȘtements se rĂ©fĂšrent si ouvertement Ă  l’Ɠuvre de Howell et fassent de ses mantras les piliers de leurs marques.

« Un bon tissu, une bonne coupe, et un port agrĂ©able : ces choses-lĂ  ne deviennent pas obsolĂštes », dit-elle. « En fin de compte, il s’agit de faire des choses qui rĂ©sistent Ă  l’épreuve du temps. »

Lecture à recouper avec l’article de @Fatigue :

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Traduction de l’article https://www.propermag.com/?p=105529 :

Henri Lloyd : des mers salées aux rues de la ville

Henri Lloyd est l’une des rares marques qui rĂ©ussit Ă  exister dans deux mondes Ă  la fois. FondĂ©e Ă  Manchester en 1963, elle a d’abord Ă©tĂ© une force pionniĂšre des vĂȘtements marins performants. Sa ville d’origine n’est certes pas nichĂ©e sur la cĂŽte, mais quiconque connaĂźt son histoire conviendra que cela n’est pas un obstacle. Le canal maritime de Manchester en est la preuve.

L’histoire d’Henri Lloyd commence avec Henri Strzelecki, un ancien combattant polonais qui Ă©lut domicile Ă  Manchester aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. Fort d’une expĂ©rience dans le textile et d’un sens aigu de l’innovation, Henri entreprit de crĂ©er un Ă©quipement capable de rĂ©sister aux conditions brutales de la haute mer. À cette Ă©poque, l’équipement outdoor Ă©voluait rapidement et les tissus techniques n’en Ă©taient qu’à leurs balbutiements. Henri Lloyd fut l’un des premiers Ă  introduire des coutures Ă©tanches, des fermetures Ă©clair en nylon qui ne se corroderaient pas dans l’eau salĂ©e et des fermetures Velcro pour des ajustements rapides - autant de caractĂ©ristiques qui semblent standard aujourd’hui mais qui Ă©taient rĂ©volutionnaires Ă  l’époque.

La marque gagna rapidement ses galons auprÚs des marins professionnels et, dans les années 70, elle devint la référence pour des skippers de renommée mondiale tels que Sir Francis Chichester et Sir Robin Knox-Johnston, ce dernier étant la premiÚre personne à avoir fait le tour du monde en solitaire et sans escale.

Comme pour tout bon Ă©quipement technique, il ne fallut pas longtemps pour que l’attrait d’Henri Lloyd s’étende au-delĂ  de sa zone de confort.

Dans les années 80 et 90, ses designs épurés, ses matériaux de qualité supérieure, et son branding subtil, en firent un produit de base pour les jeunes soucieux de leur style, en particulier au milieu des années 80. Adoré des Paninari, Henri Lloyd entama un parcours qui échappa à son contrÎle et finit par cÎtoyer des marques telles que Stone Island et C.P. Company. La veste Consort, en particulier dans sa version RWR, devint une icÎne discrÚte, appréciée pour son design minimaliste mais fonctionnel. Les tonalités maritimes trouvÚrent une fois de plus leur place loin de leur élément, comme à Milan, devenu un haut lieu de ce look mémorable. La collaboration avec le designer italien Olmes Carretti contribua sans doute à ce détournement.


Quand les annĂ©es 80 firent place aux annĂ©es 90, Henri Lloyd commença Ă  faire des vagues plus prĂšs de chez lui, dans son nord-ouest natal de l’Angleterre. Toujours aux cĂŽtĂ©s de ses homologues italiens, cette double identitĂ© ne fut jamais aussi forte que dans les annĂ©es 1990 : alors qu’Henri Lloyd continuait Ă  fabriquer du matĂ©riel de voile primĂ©, il devenait omniprĂ©sent sur les terrasses de la terre ferme.

Tout cet historique s’accompagne d’attentes Ă©levĂ©es pour les gardiens de la marque. Il est donc tout Ă  fait appropriĂ© que pour sa collection printemps-Ă©tĂ© 2025, Henri Lloyd dĂ©bute un nouveau voyage avec Kestin Hare au gouvernail. Le parcours de Kestin est jalonnĂ© de marques heritage ayant basculĂ© dans le monde de la mode. AprĂšs avoir fait ses classes chez Nigel Cabourn et Barbour, il collabora avec Berghaus, et il peut maintenant ajouter Henri Lloyd Ă  son illustre CV.

Cette premiĂšre collection avec Kestin Ă  la barre apporte une vision rafraĂźchie, dans le respect des valeurs dont Henri Lloyd est imprĂ©gnĂ©, mais aussi avec des expĂ©rimentations de bon goĂ»t Ă  travers les tissus et les couleurs. Il est vrai que l’histoire d’Henri Lloyd a traversĂ© des eaux agitĂ©es au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, avec des changements de propriĂ©taires et plusieurs arrĂȘts/redĂ©marrages. Toutefois, l’entreprise semble aujourd’hui bel et bien remise Ă  flot, et nous sommes impatients de voir ce que l’avenir lui rĂ©serve.

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