Visvim – Le laboratoire international libre

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Le nom Visvim est synonyme de savoir-faire de qualité et de tradition séculaire depuis son lancement en 2001. La marque japonaise a repoussé les limites de ce que le streetwear peut être en fusionnant l’artisanat ancestrale avec des innovations techniques à la pointe. L’approche unique que le fondateur Hiroki Nakamura apporte à la marque a capturé l’imagination d’un culte dévoué, et au cours des années suivantes, Visvim s’est développée pour devenir une marque de « lifestyle » à part entière, avec de nombreuses boutiques, une distribution mondiale et même une ligne de vêtements pour femmes (WMV). Malgré la croissance, Visvim n’a jamais hésité à développer des produits avec une attention minutieuse aux détails et sans jamais avoir de limite.
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––––– Visvim Masterclass –––––

Jeunesse et carrière d’Hiroki Nakamura notre dieu à tous

Pour comprendre pleinement l’univers « Visvim », il faut d’abord examiner les premières inspirations qui ont conduit à sa création. Le fondateur Hiroki Nakamura est né à Kofu, au Japon et a grandi à Tokyo. En tant que jeune étudiant, les parents de Nakamura l’ont encouragé à étudier en dehors du Japon, ce qui l’a conduit à étudier en Alaska. Là-bas, Nakamura a passé la majorité de son temps libre à explorer la nature; camping, observation des baleines et snowboard.

Dans un interview pour le magazine Ssense, Hiroki explique son attrait initial pour le design et les vêtements en général « Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours été attiré par la nature, l’Americana et l’équipement utilitaire. Je me suis rendu en Alaska avec des amis lorsque j’étais adolescent et je me souviens que lorsque je préparais mon sac, je pensais toujours à chaque vêtement et comment leurs couleurs s’accordaient, même les chaussettes et les couvres-chefs. J’étais le seul de mon groupe à m’en soucier. »

Dans le cadre de ses voyages dans le nord-ouest de l’Alaska, Nakamura est resté avec divers groupes autochtones, où il a pu s’immerger à la fois dans leur culture et leur mode de vie utilitaire. Bien que Nakamura retrace son intérêt pour la culture amérindienne en regardant des westerns avec sa famille dans son enfance, ses expériences de première main en Alaska ont cimenté sa fascination pour l’artisanat authentique et millénaire. Dans une interview avec The Window de Barneys, Hiroki explique sa fascination pour la culture amérindienne, affirmant qu’il «collectionne des mocassins amérindiens depuis des années, ce qui a conduit à [la découverte] d’autres artisanats et bijoux amérindiens qui continuent d’inspirer mon travail à ce jour,".


Un mur mêlant diverses chaussures Visvim et leurs inspirations.


« Wild Wild West »

Plus que simplement attiré par les cultures autochtones, Nakamura s’identifie également fortement à tout ce qui est américain, son intérêt pour l’Americana vintage frôlant l’obsession. Lorsque les vêtements de travail américains ont commencé à gagner en popularité à Tokyo au début des années 1990, Nakamura a voulu y contribuer. Amoureux de tout ce qui est « vintage », Nakamura a régulièrement rapporté de nombreux vêtements et objets au cours de ses voyages à l’étranger, en particulier des Levi’s BigE et des bottes Red Wings. Ces vêtements et objets américains ont fortement contribué au design, à la qualité et à la conception de ses vêtements. Hiroki veut créer des objets pouvant viellir et traverser les âges, pouvant ainsi devenir « futur vintage ».
Avant de poursuivre sa propre vision, Nakamura a passé huit ans à travailler comme designer pour la division japonaise de Burton Snowboards. Pendant ce temps, il a appris à concevoir des vêtements en utilisant des matériaux techniques aux performances élevées, comme le gore-tex par exemple. Une expérience qui se révélera utile dans un proche avenir.


« On the road » avec Hiroki Nakamura et sa femme, Kelsi.

Les débuts de Visvim

Visvim a été officiellement fondée en 2001. Le nom «Visvim» n’a pas de signification particulière. Le designer Hiroki Nakamura aurait pensé au nom en parcourant un dictionnaire latin, où il est tombé sur les mots «vis» et «vim». « vis » signifie la force, l’énergie, la volonté et la puissance. « vim » signifiant la vitalité et la vigueur. Aimant l’apparence des deux mots l’un à côté de l’autre, sans parler de son affinité pour les logos en lettre V, le nom semblait être tout indiqué.

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Le logo de la marque, associant les mots « vis » et « vim ».

Et c’est ainsi que fût la FBT

Avant que Visvim ne devienne la ligne à part entière que nous connaissons aujourd’hui, c’était une « modeste » marque de chaussures. La FBT, chaussure hybride mocassin / sneaker est la plus populaire de la marque et le modèle qui l’a propulsé vers le succès. Cette dernière est inspirée des mocassins amérindiens classiques, qui à l’origine, comportaient une frange amovible utilisée comme couche supplémentaire au niveau de la cheville pour lutter contre les climats hivernaux rigoureux. Le style a été modernisé en reprenant la silhouette et en l’appliquant à une semelle en EVA Phylon - une semelle synthétique plus communément associée à des baskets offrant un confort supplémentaire - et la touche finale, un stabilisateur de talon en TPU qui donne une autre subtile athlétique et moderne. À la fois "hommage "et quelque chose d’entièrement nouveau. Cette sneaker, enracinée dans des milliers d’années de tradition et en même temps moderne, sert d’analogie parfaite avec la philosophie de Visvim: toujours tournée vers le passé, mais jamais liée par lui.

C’est Hiroki Fujiwara, le « parrain » d’Harajuku, une des personnes les plus influentes dans le streetwear japonais, qui donna l’idée de la FBT à Hiroki, l’aiguillant ainsi sur les premiers produits de Visvim.


Hiroki Nakamura (à gauche) avec Hiroki Fujiwara (à droite).

Le nom «FBT» vient du groupe « pop new wave » anglais Fun Boy Three. Sur la couverture de l’album « The Best of Fun Boy Three », le membre du groupe Terry Hall porte une paire de mocassins en daim marron foncé à l’inspiration amérindienne. Alors que leur succès était loin d’être garanti au lancement, il était clair que le FBT avait puisé dans quelque chose de nouveau et d’excitant. La chaussure est rapidement devenue l’un des modèles les plus emblématiques et les plus populaires de Visvim.


Le groupe Fun Boy Three. Notez la paire de chaussures que porte le Terry Hall au milieu!

Dans une dissertation de 2014, Nakamura illustre son processus de réflexion derrière la FBT: « Le concept de base était assez simple: conserver l’aspect brut des mocassins amérindiens, mais avec la fonctionnalité supplémentaire d’être portable en ville. La tige en daim de la FBT est inspirée des vieux mocassins en cuir amérindiens une pièce. La tige est essentiellement constituée d’une seule pièce de cuir - il n’y a pas de couture, donc c’est très confortable. La semelle extérieure est une semelle extérieure de chaussure de course. Les Amérindiens utilisaient probablement une semelle en cuir, mais c’est plus confortable sur le béton - à l’époque, les gens n’avaient pas de trottoirs. Je pense donc que c’est ce que j’essaie de présenter: des choses pour le monde moderne. »


Développement de la FBT à partir d’un chausson amérindien.


La mythique FBT, déclinée de milles et une façon avec une sélection minutieuse des cuirs et un embellissement via les franges. Appropriation culturelle ou génie ?

Premières collections

Après quatre ans de succès dans la division de la chaussure, Visvim a commencé à fabriquer des vêtements en 2005. Fort de son expérience du design technique chez Burton, Nakamura a choisi une esthétique qui garde à l’esprit la performance, tout en restant fidèle à sa passion pour le vintage et l’Americana. Sa « méthode » est illustrée par des vestes militaires qu’il a retravaillées à l’aide de membranes imperméables Gore-Tex. Appelé la «Bickle», d’après le personnage de Robert De Niro dans Taxi Driver, Nakamura a adapté sa propre version d’une M-65 classique. Bien qu’esthétiquement, il est difficile de la distinguer d’une vraie que vous pourriez trouver dans un surplus de l’armée, le tissu haut de gamme, les détails, et la fabrication à l’aide de la membrane Gore-tex sont résolument modernes. De nombreuses autres parkas militaires ont emboîté le pas, comme la PFD 3L inspirée d’une M-65 et d’une parka de montagne américaine, dont divers itérations sont teintes à l’aide d’indigo et de boue. Une prouesse de conception mêlant l’artisanat millénaire et les technologies de pointe. Les premières collections comprenaient également des accessoires utilitaires tels que des sacs à dos en nylon balistique Cordura, qui restent un élément central de la marque.


Visvim P.F.D. 3L Mud dye

Bien qu’aujourd’hui la marque semble être une « catégorie » à part entière de vêtements, Visvim avait initialement une « vibe » de « streetwear » épurée. La ligne comportait de nombreux basiques revisités tels que des chinos coupés courts, des sweats à capuche zippés et des chemises en oxford (OCBD = Oxford Cloth Button-Down)
Dans un effort pour élargir sa clientèle, Nakamura créa la « G-line » qui présentait un faciès de la marque avec un design plus lourd et résolument « streetwear » avec des motifs camouflages et des cuirs vernis. Alors qu’elle était disponible au Japon, la G-Line a également été utilisée pour étendre la distribution de la marque en pensant au marché nord-américain, notamment en titillant les « hypebeasts ».


Visvim Bickle - G-Line

Futur Vintage

Alors que Visvim était orientée vers une clientèle jeune et fortunée intéressée par le « streetwear », la marque a rapidement mûri pour s’adapter aux goûts changeants de Nakamura (et de ses fans). À la fin des années 2000, la marque évolue vers le concept de "futur vintage». L’idée est d’honorer le passé, tout en embrassant le présent. Bien que Nakamura accorde le plus grand respect aux vêtements auxquels il fait référence, il n’hésite pas à intégrer de nouvelles technologies pour maximiser le confort et la durabilité.
Nakamura a résumé le concept de « futur vintage » dans une interview de 2013 avec GQ: « Je préfère avoir des choses que je peux utiliser pendant longtemps et qui durent. Quelque chose comme ce projet expérimental [Visvim] coûte cher parce que j’essaie de découvrir des choses comme les techniques anciennes et l’artisanat. Le prix de vente sera donc très cher. Mais ce que j’essaie de faire, c’est ce qu’il y a de mieux en 2013 ou 2014. J’essaie de faire de mon mieux, à un prix raisonnable, espérons-le. J’introduis également l’option qui, peut-être au lieu d’acheter cinq vestes, vous pouvez en acheter une qui durera plus longtemps. Je veux créer des choses qui peuvent être vintage dans le futur. C’est mon objectif: le futur vintage ».

Dans une dissertation de 2016, afin de mettre en image son concept de « futur vintage », Nakamura introduit le terme bien connu de « Old Visvim Never Die », un message qui est fortement relayé par les fans sur les réseaux sociaux.
Il décrit avec passion son amour pour les choses usagées :

"Chaque fois que je reçois une nouvelle paire de chaussures, je les casse immédiatement en marchant sur la chaussure gauche avec mon pied droit et la chaussure droite avec mon pied gauche.
C’est comme se faire couper les cheveux et vouloir surmonter cette étrange sensation inconfortable.

Je les porte les jours de pluie, en lavant la voiture, dans n’importe quelle situation de manière insouciante et même quand ils se salissent, ce n’est pas un gros problème pour moi. Je brosserai la tige de temps en temps ou changerai les lacets, et avant longtemps le cuir commence à se ramollir et à se mouler naturellement à mes pieds.

Plus vous utilisez quelque chose, plus vous le voyez devenir le reflet de votre propre caractère, et vous commencez à ressentir un penchant inexplicable pour l’objet. Le fait que vous possédiez quelque chose comme ça vous apporte du bonheur, et je suis attiré par ce genre d’objets."


Deux habits de la ligne Visvim « Social Sculpture Denim » qui sert de canevas au porteur afin de « peindre » les habitudes et aléas de sa vie à travers ses vêtements.

Le meilleur exemple du processus de conception de Visvim est peut-être son approche du denim. Chaque paire de jeans utilise des fils custom ainsi que la méthode de teinture « rope-dye » qui prend à la fois du temps et nécessite beaucoup d’expertise. À cette fin, Nakamura a déclaré qu’il ne souhaitait pas simplement reproduire les Levi’s et les jeans des années 1930-40. Il souhaite plutôt créer un vêtement qui s’intègre mieux à la vie moderne - c’est-à-dire: est moins rigide, plus confortable, tout en restant robuste. Le résultat sont la ligne de denim «Social Sculpture», mêlant denim brut et délavages soigneusement réalisés pour les plus fortunés impatients. Au final, cette ligne, ou plutôt ce concept, offre le meilleur des véritables reproductions avec le confort et la coupe de jeans modernes.

Dans une dissertation de 2014, Hiroki explique la conception et l’idée derrière sa ligne « Social Sculpture »: « Quand j’ai décidé de développer mon propre denim, je savais qu’il devait avoir un sens. Je n’essaye pas de faire du de la reproduction de vêtements de travail des années 30-40. Si j’essayais d’imiter ces pièces, je ne pourrais jamais être authentique avec moi-même, car l’élément intangible qui rend ces jeans si spéciaux est l’intention originale derrière eux. Ce ne serait pas authentique pour moi, en tant que créateur. Pour moi, authentique signifie confortable, durable et masculin. Bien sûr, le denim vintage fait partie de mon histoire personnelle, et vous verrez également cette inspiration dans notre série de denim Social Sculpture, mais tout cela a été filtré à travers l’objectif de notre génération pour créer une coupe moderne adaptée à un usage quotidien. »


L’indigo a toujours été utilisé pour les vêtements de travail. Notez la comparaison d’une veste Levi’s type 1 du début du 20ème siècle et d’une veste kimono japonaise.


La paire tout à gauche a été portée par Hiroki Nakamura pendant une année, sans lavage. Les deux autres ont été portées par Eric Clapton et ont vécu de nombreux lavages à la machine. Le look est résolument vintage.

En 2008, Nakamura a introduit la série « FOLK », une ligne caractérisée par des matériaux naturels et une construction minimale. La ligne « FOLK » a été inspirée par un voyage que Nakamura a fait dans la région finlandaise de Laponie, où il a découvert une paire de bottes en peau de renne fourrées au foin fabriquées par une femme d’une tribu Sami locale. Il a trouvé les chaussures si confortables et polyvalentes qu’il a reproduit les techniques de la tribu Samie dans construction de toute la ligne « FOLK ». De plus, il est important de comprendre que Nakamura choisit de porter toutes ses chaussures au naturel, c’est à dire pied nu. L’un de ses objectifs est de toujours fabriquer des chaussures qui respirent si bien, que les chaussettes sont pas nécessaires.

L’une des caractéristiques propre de tout vêtement Visvim est la teinte, la couleur et la « main » du tissu que Nakamura parvient à dénicher ou fabriquer. Le secret réside dans leurs procédés de teinture extrêmement laborieux. Nakamura privilégie les colorants naturels dans la mesure du possible, même dans les cas où la réalisation prend beaucoup de temps. Parallèlement à la teinture traditionnelle à l’indigo, Visvim met également en œuvre une large gamme de colorants naturels, souvent extraits de matières végétales et d’arbres. La boue, traditionnellement utilisée pour teindre les kimonos au Japon, est réutilisée afin de donner une profondeur de teinte unique.


« Le dorozome, ou teinture à la boue, est une technique vieille de 1300 ans d’Amami Oshima qui est utilisée pour produire la couleur noire unique du vêtement traditionnel japonais en soie, Oshima Tsumugi. » Ici en image sur la veste inspirée du traditionnel bomber MA-1: Visvim Thorson mud-dyed.

Présence retail et croissance de la marque

Lors de la création de ses boutiques, Nakamura a proposé le concept de F.I.L (Free International Laboratory). Plutôt qu’une simple vitrine, le créateur voulait que chaque magasin se présente comme un laboratoire de travail pour une marque internationale. La première boutique F.I.L. est ouverte dans le quartier de Shibuya à Tokyo en 2005. Plus proche d’une galerie d’art que d’un espace de vente traditionnel, la boutique jouit de beaucoup de lumière naturelle et d’espaces blancs et comporte une quantité minimale de produits. Une décision importante a été prise lors de la conception de la boutique: aucune diffusion de musique. Il propose une explication via le site de la marque. «J’ai pensé créer un espace où les produits seraient mis en valeur avec un sérieux délibéré, une ambiance de tension subtile." Nakamura a estimé que cet environnement clairsemé était idéal, car il permettait à chaque élément individuel de recevoir l’attention requise.

Visvim s’est rapidement développé à partir du concept F.I.L. avec l’ouverture de magasins à Sendai, Kanazawa, Hiroshima, Kyoto et Nagoya. Intentionnellement niché dans des quartiers au trafic piétonnier limité, loin des foules de touristes. Chaque magasin a été conçu à dessein comme une destination, destinée aux clients avertis.

Entièrement distinct des boutiques F.I.L., Visvim a ouvert son premier magasin «flagship» à Omotesando (un quartier de Shibuya) en 2014. Les magasins « flagship » constituent un point d’entrée plus accessible au grand public et ont permis de présenter Visvim à une clientèle plus large. Alors que Visvim a toujours essayé de garder une ambiance mystérieuse, la marque a pris la décision d’élargir sa clientèle à de nouveaux acheteurs peu familiers avec leurs produits. Une nécessité pour le succès continu de l’entreprise. Les articles proposés dans le « flagship » sont généralement différents de ceux des boutiques F.I.L et ont tendance à se concentrer sur les « basiques » tels que les chemises boutonnées « OCBD » et les vêtements d’extérieur comme des vestes en cuir. Le magasin était destiné à stocker des articles qui ne correspondent pas nécessairement à l’esthétique du « concept F.I.L. », mais sont toujours très représentatifs des tendances et de la ligne général de Visvim. Nakamura décrit son « flagship » comme: « un magasin dans lequel mon beau-père pourrait se sentir à l’aise pour faire ses courses ».


La boutique F.I.L. de Shibuya


Le flagship d’Omotesando

En dehors du Japon, Visvim s’est progressivement développée grâce à de nombreux revendeurs au Japon puis aux USA et en Europe. En outre, Visvim a introduit plusieurs autres concepts, dont l’Indigo Camping Trailer (I.C.T) - un petit mobile-home converti qui fait partie d’un marché aux puces. Vitrine itinérante de la marque, la remorque de camping présente des exclusivités extrêmement limitées, des aperçus des saisons à venir et agit également comme un « pop-up store » avec notamment des bijoux amérindiens vintage.


Une des roulottes est définitivement installées dans le même bâtiments que le flagship Visvim à Omotesando. On y retrouve de nombreuses exclusivités, dont la plupart des pièces « N.D. » pour naturally dyed.


Ici, une roulotte installée à Paris à l’occasion de la Fashion week.

De plus, Visvim a incorporé un petit café, « little cloud coffee » (L.C.C) dans son flagship d’Omotesando et produisent eux-même du café, des pâtisseries et des tasses. Ils vendent également de manière saisonnière des fraises!


Little cloud coffee au flagship d’omotesando. Parfait pour déguster un « iced-coffee » dans la fournaise de l’été ou un chocolat chaud pendant l’hiver.

Parmi les partisans les plus visibles et les plus fervents du label à l’étranger, on trouve de nombreuses célébrités. Deux personnalités, les stars du rock Eric Clapton et John Mayer, ont très certainement les collections de pièces Visvim les plus complètes. À son crédit, Mayer considère Nakamura comme un ami proche et a certainement la plus grande collection Visvim sur terre. Parmi les autres célébrités qui ont été vues avec du Visvim, citons notamment Kanye West, qui a aidé la FBT à devenir le Graal de facto de tout lecteur de blog « hypebeast » au début des années 2010. La légende raconte que c’est Boras, notre Dieu à tous, qui lui aurait ré-appris à porter la FBT après des premiers fits désastreux aux goûts du jour.


Eric Clapton et Hiroki Nakamura.

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« Jawnz Mayer »

Au-delà de leur collection culte de chaussures et de vêtements pour hommes, Visvim a continué à se développer grâce au lancement de sa ligne pour femmes, WMV. Lancée en 2013, la ligne est dessinée par Nakamura, aux côtés de son épouse, Kelsi. L’idée est née à force de voir des clients entrer avec leurs copines, qui achetaient des vêtements dans les plus petites tailles possibles. Tout comme son homologue masculin, WMV ne se concentre pas sur les tendances, mais est plutôt construite autour de pièces saisonnières clés. La première collection de WMV comprenait des blousons en cuir vieilli, des kimonos en chambray, des pantalons en sergé taille haute et des versions «femme» de la fameuse FBT. Depuis, la ligne s’est agrandie et possède son propre magasin phare à Sante Fe, au Nouveau-Mexique.


Le premier flagship de Visvim aux États-unis, dédié à la ligne femme de Visvim : « WMV »

Par la suite Visvim à ouvert deux autres flagships aux États-unis dédiés à la ligne masculine. C’est en créant le flagship de Los Angeles, niché dans un des bâtiments historiques de la ville et ayant a servi à la réalisation du film Blade Runner, que Nakamura introduit une énième ligne à sa marque: « The Contrary Dept ». Un nouveau concept, limité au départ au marché américain, qui reprent les vêtements utilitaires américain et de l’armée US.

« Visvim Exposition », le nouveau flagship américain de Visvim. Premier magasin a introduire la nouvelle ligne « Contrary Dept. ». On y retrouve toutes les lignes de Visvim, même l’Indigo camping trailer.


Maekan – un interview avec Hiroki Nakamura

Le texte de présentation est largement inspiré de la Visvim Masterclass sur Grailed

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…À suivre…

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Pour aller plus loin et pour en savoir plus, je vous propose d’aller lire les nombreuses « dissertations » qu’Hiroki Nakamura publie sur son site internet régulièrement. Il y parle de ses différents concepts, d’artisanats séculaires et de bien d’autres choses. Une véritable mine d’or d’informations.
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Ressources

Sources de la présentation et interviews

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Lookbooks

Visvim s’est mise en avant à ses débuts en sortant des catalogues de chaque collection, retraçant les origines et les inspirations de chacun des vêtements. Largement relayée par le magazine sense au travers de looks méticuleusement construit, c’est en 2012, qu’elle évolue et sort un site internet complet. Nakamura propose des looksbook des collections Fall/Winter et Spring/Summer avec une mise en scène au style unique. Également présent sur le site, les dissertations de Nakamura explore des concepts, ses lignes de vêtements, ses inspirations et met en lumière l’artisanat qu’il utilise pour créer ses vêtements et ses objets.


Visvim FW10 dans le magazine sense.


Visvim SS11 dans le magazine sense.


Visvim SS12 dans le magazine sense.

Voici une maigre sélection des tenues et images qui m’ont le plus marqué aux travers des lookbooks de la marque:
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Spring & Summer 2012

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Fall & Winter 2012-2013

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Spring & Summer 2013

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Fall Winter 2013-2014

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Spring & Summer 2014

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Fall & Winter 2014-2015

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Spring & Summer 2015

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Fall & Winter 2015-2016

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Spring & Summer 2016

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Fall & Winter 2016-2017

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Spring & Summer 2017

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Fall & Winter 2017-2018

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Spring & Summer 2018

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Fall & Winter 2018-2019

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Spring & Summer 2019

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Fall & Winter 2019-2020

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Spring & Summer 2020

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Fall Winter 2020-2021

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(11’500$…)

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Visvim au Pitti Uomo 2017

Subsequence Magazine

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Visvim Weekly

Je vous présente une pièce Visvim par semaine et vous explique l’inspiration derrière, la conception et pourquoi elle me plaît/déplaît.

7 « J'aime »

Top article Colin!
Ça traduit bien la passion qui semble animer les créateurs.
Y a des choses magnifiques, même si Visvim est encore clairement au dessus de la barrière psychologique de mon budget fringue :sweat_smile:
Mais à force de vous voir en porter, ça fait quelques mois que je suis la marque sur les sites de 2eme main et je ne désespère pas de trouver une bonne occas’ pour le lancer dans l’engrenage Visvim :stuck_out_tongue_winking_eye:

1 « J'aime »

C’est malin, après avoir lus tout ça, ça me donnes envie d’acheter encore plus de pièce Visvim :sweat_smile: !

3 « J'aime »

Less is more mon ami!

1 « J'aime »

Tu n’as pas besoin ce ça pour ça, tu n’as qu’a ouvrir insta

Beau travail de présentation mon Coco :eagle:

1 « J'aime »

Belle presentation.Ca m’a permis de mieux cerner la marque

@Romigourmi D’ailleurs, si tu veux, tu peux introduire Subsequence magazine. Je n’ai pas encore bien pu me familiariser avec … :smiley:

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Ça réclame des scans tranquillement…

Haha, je suis en faute complètement la, mea culpa :bowing_man:‍♂.

En plus le tome 3 arrives là :sweat_smile:.

@Romigourmi C’était pas un « rappel » mais une vraie proposition si tu en as envie d’introduire le magazine :slight_smile:

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@colin très beau programme :heart_eyes:
J’y présenterai aussi mes pièces

C’est chouette @Colin, très belle présentation :slight_smile:
Je vais m’attaquer aux articles en anglais si les gens de l’open space se taisent 5 minutes j’ai besoin d’un minimum de concentration ^^

Merci! Je te conseille avant tout de lire toutes les dissertations si ce n’est pas déjà fait. Les interviews sont intéressantes pour avoir l’avis d’Hiroki lorsqu’il parle au « public ». Les dissertations sont plutôt quant à elle un discours intérieur (bien qu’un peu superficiel) et c’est à mon sens le plus intéressant.

Excellente idée que ce Visvim Weekly! L’histoire derrière ces vêtements est partie intégrante du plaisir qu’on a à les porter.

Hâte de lire ça :+1:

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J’avais très peu regardé leurs lookbook, y a clairement des tenues sublimes :grin:
Merci @Colin :bowing_man:t2:

Avec plaisir :smiley:
Y’a à boire et à manger dans les lookbooks. C’est avant tout une mise en scène, une ambiance. On sent l’expérimentation d’Hiroki au fil des années et on peut voir les coupes qui s’élargissent. Il y a d’autres lookbooks destiné à leur compte instagram que je mettrais en image prochainement :wink:

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