🏙 Architecture

Je suis complùtement d’accord point par point avec ce que tu dis.

Sur les stagiaires
 Il y aurait beaucoup Ă  dire cĂŽtĂ© agence sur le recours massif Ă  des stagiaires. Je me tape le front Ă  chaque fois que je vois une agence passer une annonce du type « cherche stagiaire, 6 mois, pour mission ESQ / APS / APD Â»â€Š

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Dans le style de Foster à Berlin, Libeskind un peu partout, Chipperfield au Neues museum ou, toujours mon préféré, Zumthor avec Kolumba à Colognes?

Dans l’ordre :

  • de rien
  • et merci :wink:
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En prolongement de nos Ă©changes, cette vidĂ©o d’un dĂ©bat entre Ricciotti et Madec vient de sortir, prĂ©cisĂ©ment sur le sujet du bĂ©ton et de l’écologie : https://www.youtube.com/watch?v=lTcLV1ULHao&feature=youtu.be&fbclid=IwAR2cNDwwgMMj7j_-9Z0Zl5dSm9fCEnP3yCBkeB8X3F21srjda1pgB3Jnb6I&ab_channel=RTFrance

Bon, je mets en garde contre la source : c’est RT France donc pas ce qui se fait de plus recommandable.

Intéressant
J’suis Ă  20’ 
 et on a parlĂ© strictement des mĂȘmes choses.
Ils introduisent beaucoup de ce que je pense sur le bois, le béton et la terre.

  • Le bĂ©ton, comme je disais, est hĂ©tĂ©rogĂšne 
 donc il existe bien DES bĂ©tons. Ils changent et avancent 

  • Le bois est une solution 
 mais pas LA solution (il n’y a d’ailleurs pas UNE solution miracle)
  • La terre, le chanvre, etc 
 on est au dĂ©but de ces techniques 
 Leur problĂšme, c’est qu’elles ne rentrent pas dans le cadre rĂ©glementaire pour le moment.

J’attire ton attention aussi sur ce que dit Ricciotti au sujet du coupe feu et de l’acoustique qui exactement ce que j’ai avancĂ© un peu avant :wink:

Perso, je crois que l’avenir, c’est bien effectivement les matĂ©riaux bio-sourcĂ©s 
 mais aussi et surtout construire des bĂątiment adaptĂ© (techniquement et Ă©nergĂ©tiquement) Ă  leurs usages.
Les usages des bĂątiments devra aussi ĂȘtre multiples 
 on a trop de surface construire non exploitĂ©e suffisamment en terme de temps d’exploitation.
DĂ©jĂ , utiliser les bĂątiment plus, ça permettrait peut ĂȘtre dans construire moins et mieux.

Le bois ne rĂ©sout pas tout, aujourd’hui. J’ai participĂ© Ă  des opĂ©rations (tertiaire, Ă©cole, mĂȘme des labos de science, etc 
) avec du KLH et CLT 
 c’est pas simple et Ă©conomique 


Pour l’exemple :
Dans ma rĂ©gion, il y a quelques annĂ©es, un dĂ©partement balançait des subventions pour des « salles mutifonctions Â». Toutes communes ont des « pions Â» Ă  la RĂ©gion et au DĂ©partement. On s’est mis, dans un rayons de 30 Ă  50 km Ă  construire (rien que pour moi hein ! 
 je parle mĂȘme pas en cumulant les autres Ă©quipes !) de 14 salles avec des jauges de 300 Ă  500 places. Des programmes identiques.
Et bien 10 ans plus tard, on constate qu’elles sont toutes louĂ©es Ă  bloc, toute l’annĂ©e, mais que ce soit pour 50 ou 400 personnes, c’est peu diffĂ©renciĂ© : on prend tout l’équipement. Et puis Ă  cotĂ© de ça 
 si dans le coin on veut faire un truc Ă  100 0 ou 2000 pĂ©kins 
 ben y’a pas d’équipement 

On devrait peut ĂȘtre avoir une meilleure vision « sociĂ©tale Â» plutĂŽt qu’uniquement Ă©conomique ! (et c’est un Ă©conomiste qui parle ;))

J’ai eu une expĂ©rience d’un projet en construction 100% bois, intĂ©grant notamment une tour. (Pour info, ce projet lĂ  : https://www.insolites-architectures.fr/projets/albizzia-confluence/)

Pour rĂ©sumer, mon patron disait : construire une tour en bois, c’est construire 3 bĂątiments : 1 qui tient debout, une qui rĂ©siste au feu et une qui est conforme acoustiquement.

Je sais que le bois, quand on le met sur son mauvais pied, ça peut ĂȘtre assez peu pertinent. (On peut Ă©changer un peu plus sur ce projet en message si cela t’intĂ©resse, j’ai basĂ© une partie de mon mĂ©moire de HMONP sur ce retour d’expĂ©rience).

Je suis pas pro bĂ©ton, ni pro bois 
 je suis pour que l’architecture, la technique, soit adaptĂ©e Ă  l’usage et usagers, en respectant l’environnement et diminuant l’impact.

Certaines fois, le bĂ©ton se dĂ©fend, d’autre le bois, d’autre le mĂ©tal, etc 
 De la mĂȘme façon qu’on parle d’inertie ou pas et que dans certains cas, l’isolation extĂ©rieure est pertinente et d’autres encore pas nĂ©cessaire
Exemple : un restaurant scolaire utilisĂ©, statistiquement en France entre 3 et 5 % de l’annĂ©e - rapport heure utilisĂ©e chauffĂ©e / heures totales de l’annĂ©e) on a pas besoin d’inertie puisqu’on lui colle des coup de chauffe expresse pour un service du midi et ensuite plus rien, jusqu’au lendemain 
 et ce, que les jours d’école 
 et ce que l’hiver 

Bon et bine dans ce domaine, on voit des programmes sortir avec des performances sans aucun lien avec ça 
 dĂ©bille ! Quand en plus que tu sais que la zone de production culinaire n’est pas soumise Ă  RT, tu te dis qu’il y a encore du boulot pour Ă©duquer.

J’ai, par expĂ©rience, parfois l’impression qu’il faut choisir un camp, puis le dĂ©fendre.
Ce n’est pas possible et ça ne marche pas 
 c’est mĂȘme la base mĂȘme de ce qui rend notre avenir plus compliquĂ© : refuser des techniques, matĂ©riaux et les stigmatiser 
 Ca doit ĂȘtre un tout.
On a besoin de tout le monde et de toutes les techniques pour tirer parti de tous les savoir faire et ĂȘtre toujours pertinent plutĂŽt que dĂ©fendre un point de vue.

Franchement, quand je les entends tous les 2, ils disent des choses juste et censĂ©es, mais incapable de se dire qu’il faut des 2 mondes et trouver un moyen de les lier, de vivre intelligemment ensemble, d’utiliser ce qu’il faut quand il faut et pas tenir des positions dogmatiques.
Ils sont assez d’accord sur utiliser des matĂ©riaux diffĂ©rents. Leur base et rĂ©flexion se ressemble : c’est complexe et ils sont conscients l’un et l’autre des Ă©volutions. Si c’est complexe, c’est qu’il faut de tout.
Ils se battent juste pour exister et se « tirer la nouille Â» comme dirait je sais plus qui sur le forum. Une forme de « moi j’ai raison et suis visionnaire Â».
Quand tu les entends SE rendre lĂ©gitime d’un « courant Â» 
 c’est quand mĂȘme avoir de l’égo, s’autoproclamer. C’est bien l’égo 
 mais point trop n’en faut. Quand on en a trop, l’autre n’existe plus et ce serait con de ne profiter de son Ă©go que tout seul.

 et je dis ça en connaissant les bonhommes 

J’en connais quelques uns de ce qu’on appelle « les grands architectes Â» 
 pour moi, ils font du bizz, de la conf, et franchement me font marrer parfois.
Ils servent autant qu’ils ne desservent le mĂ©tier d’architecte selon moi.

C’est bien beau de vouloir un monde oĂč tout le monde Ă  raison dans son coin 
 au final, juste, tout le monde Ă  tord :wink:
BĂątiment, Ă©conomie, politique 
 mĂȘme combat.

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IntĂ©ressant de lire ces Ă©changes entre personnes qui s’y connaissent. Je pense pas avoir une monstre lĂ©gitimitĂ© mais je contribue humblement sur une expĂ©rience.

Nous avons passĂ© le week end Ă  Vals dans les grisons en Suisse. Si vous aimez l’architecture et/ou thermalisme il faut vraiment mettre cette destination sur votre liste.
Le bĂątiment a Ă©tĂ© conçu par Peter zumthor au milieu des annĂ©es 90 avec comme objectif de s’intĂ©grer dans le paysage.
De l’extĂ©rieur ça donne ça:

Malheureusement c’est pas possible de prendre des photos Ă  l’intĂ©rieur mais vous pouvez en trouvez pleins sur internet.
L’expĂ©rience commence par l’entrĂ©e qui se fait par un couloir Ă  l’arriĂšre des thermes dans la montagne. Passage au vestiaire trĂšs classes les murs sont couverts d’acajou (ou de bois ayant l’aspect de). Puis entrĂ©e dans l’espace tout est minĂ©ral toutes les surfaces sont recouvertes de granite de Vals. Au milieu il y a un bassin qui est entourĂ© de 4 grosses colonnes qui contiennent chacune d’elles un bain spĂ©cifique chaud, froid, avec herbes des alpes. Tout ça Ă©clairĂ© par le toit et par les grand baies vitrĂ©es qui donne sur des mĂ©lĂšzes. Coup de cƓur pour le bain caverne vous passez sous un passage bas puis arrive dans une salle au plafond trĂšs haut avec les murs recouverts de granite taillĂ©e en gros.
Le bassin extérieur est aussi totalement en granit et offre de superbes points de vue sur les montagne environnantes.

Nous avons profité de notre séjour sur place pour nous balader dans le village de vals qui est trÚs joli a voir de haut avec les toits en équivalent local de Lauze

.
Il y a aussi pas mal de maison dans un style contemporain rĂ©partie un peu partout. Je sais pas si c’est l’effet des thermes construit pas un laurĂ©at du prix Pritzker. C’est souvent trĂšs bien intĂ©grĂ© dans l’architecture traditionnelle.
Un bĂątiment en cours de construction que j’ai vu et qui a frappĂ© mes yeux de bĂ©otiens.

IntĂ©ressant de voir l’utilisation du bois et de la pierre pour habiller la façade

Joli mĂȘmes j’ai des doutes sur la durabilitĂ© face Ă  l’environnement alpin a 1200m.
Bref un petit compte rendu sans prétention.

Ça m’amĂšne cette rĂ©flexion : si vous souhaitez « ressentir » l’architecture, une expĂ©rience forte est de visiter le musĂ©e Juif de Berlin
Extraordinaire ! 
 ou comment du « rien » (espace construit) peut nous remplir et nous faire ressentir tant de choses 


Il se trouve que des Ă©pisodes de la gĂ©niale sĂ©rie « Architectures » d’Arte ont Ă©tĂ© consacrĂ©s aux deux projets que vous Ă©voquez, cela permettra peut-ĂȘtre Ă  certain.e.s d’en apprendre un peu plus sur les projets et de mieux comprendre la dĂ©marche de conception :

https://www.youtube.com/watch?v=Di4jNMakcUE&ab_channel=csiassetif

merci pour le link, c’est intĂ©ressant d’avoir ces infos sur la technique et la rĂ©flexion qui a conduit au rĂ©sultat prĂ©sent.

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Au sujet du dĂ©bat entre Rudy Ricciotti et Madec au sujet duquel nous avons Ă©changĂ© ici, l’associatiopn de la frugalitĂ© en RhĂŽne-Alpes a publiĂ© cette rĂ©ponse :

file:///C:/Users/Steven/Downloads/FHC_AURA_Porte_voix_1_Du_beton_aux_biosources_2020_11_18.pdf

https://youtu.be/fSmQoM1vYIk

petit flow

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Bonjour ! perso, j’ai Ă©tudiĂ© l’histoire de l’art, Ă  commencer par l’architecture antique, Ă©gytienne, tout ça et merci pour ces posts, je vais regarder de plus prĂšs. L’architecture moderne, je connais moins, donc ce n’est pas perdu ! bonne journĂ©e :slight_smile:

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Prix Pritzker pour Lacaton-Vassal :sunglasses:

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Yes, et je suis plutĂŽt content perso.
Au delĂ  du cocorico, je trouve que c’est un prix qui a un peu de sens et est plus dans l’air du temps que ces derniĂšres annĂ©es oĂč la mode Ă©tait de donner le prix Ă  des architectes morts, mourants ou Ă  la dĂ©marche purement formelle (je suis naturellement dans la caricature simpliste en disant cela).

Allez petit cadeau, c’est pas tout neuf, et on peut aimer ou non le cĂŽtĂ© trĂšs brut de la chose, mais l’émotion est lĂ  quand mĂȘme

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Je ressors ce topic pour vous partager l’émission de France culture de ce matin qui m’a bien fait marrer :

J’aurais bien aimĂ© avoir l’avis des architectes et autres qui trainent ici


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J’ai ri (bruyamment) Ă  certaines saillies de Rudy Ricciotti, son cĂŽtĂ© rĂ©actionnaire presque clownesque m’a vraiment fait marrĂ©.

Je partage quelque peu son dĂ©samour du porte-Ă -faux, leur avis sur les concours d’architecture qui vont au projets les plus « Ă©conomes » au moment du concours (avec quelques nuances Ă  mon avis, pas sĂ»r que les honoraires de l’architecte soient le plus grand problĂšme.) et le fait qu’il vaudrait mieux dĂ©truire en reconstruire dans de nombreux cas.

Je rĂ©Ă©couterai plus calmement cet Ă©change Ă  l’occasion.

Je vais rĂ©agir au fil de l’eau et de mon Ă©coute (et donc Ă©diter) :

  • Je partage l’avis environnemental de RR sur les forets et leur gestion. Cf ce que nous avons dĂ©jĂ  dis prĂ©cĂ©demment dans le topic : au-delĂ  mĂȘme de la durĂ©e de vie du bois, la gestion des forĂȘt est catastrophique : on cherche Ă  rentabiliser et optimiser cette filiĂšre au dĂ©triment de la diversitĂ© forestiĂšre. Du coup, on concentre la filiĂšre bois sur des process en en oubliant d’autres et surtout en laissant disparaitre des espĂšces au profit du pin et du sapin qui sont « rentables » (bois droit, peu de noeuds, etc 
 exploitable et mĂ©canisable simplement en grande quantitĂ©)
    D’ailleurs, cette mauvaise gestion est Ă  l’origine de la pĂ©nurie actuelle de bois : nous avons dĂ©truit des filiĂšres de scieries « polyvalente » pour nous concentrer sur des grosses scierie de pin/sapin. Du coup, on exporte nos feuillus 
 Comme dĂ©sormais nous consommons en France plus de bois que nous ne somme en capacitĂ© de produire, nous importons (et les ports de l’Atlantique sont les premiers pour le bois en France) des pays de l’Est 
 mais en ce moment, les amĂ©ricains notamment sont plus fort et achĂštent tout. RĂ©sultat = pĂ©nurie chez nous.
    Certaines entreprises sont en ce moment en train de dĂ©noncer leur marchĂ© car ils seront dans l’impossibilitĂ© de les rĂ©aliser par manque de matiĂšre premiĂšre.

  • Je rejoins Ă©galement l’avis de PC sur la maison individuelle de lotissement aussi bien architecturalement que du point de vue urbanisme.

  • Egalement RR sur son regard sur l’administration quant Ă  sa maniĂšre de « brider » l’architecture, s’appuyant Ă  la maniĂšre presque assimilĂ©e Ă  de la corruption, aux constructeurs de maisons individuelles. Pour preuve, j’ai des anecdotes trĂšs rĂ©centes sur ma propre baraque en cours 
 On arrive Ă  des inepties qui, avec le temps, font disparaitre de ce champs de l’architecture, le vrai rapport de l’architecte avec ce type de maisons individuelles : j’ai rĂ©ussi Ă  avoir en face de moi une instructrice aux permis de construire qui m’a menacĂ© de ne pas me donner mon permis de construire car elle ne savais pas lire des plans (pas nos plans 
 mais bel et bien des plans en gĂ©nĂ©ral :rofl:). Tout ça par courrier et donc preuve du truc ! Incroyable ! 
 et pour finir en nous disant que si on Ă©tait passĂ© par un constructeur classique (qui fait de la « maison catalogue »), ça serait plus facile parce qu’ils ont plus l’habitude 
 :nerd_face:

  • La gratte et l’argent qui ne va pas au bĂątiment, je partage aussi. Juste un exemple : j’ai au quotidien des MaĂźtres d’Ouvrages qui, dans nos contrats, ont parfois jusqu’à 8 semaines pour valider des Ă©tudes pour lesquelles nous n’avons que 4 semaines pour les produire. La bureaucratie est donc prĂ©gnante sur la technique 
 et aprĂšs, on dit aux Ă©quipes de MaĂźtrise d’Oeuvre qu’il « ne savent pas concevoir des bĂątiments ».
    Y’a un truc qui colle pas.
    Juste un autre exemple (pour ne pas m’épancher sur le sujet parce que ce ne sont pas les exemples qui me manquent, je peux vous en servir Ă  la pelle) 
 comme le gars Ă  la tĂȘte d’une instance qui gĂšre les logements sociaux dans ma rĂ©gion me dit, en amphithĂ©Ăątre, que les MaĂźtres d’Oeuvres vont faire des missions complĂ©mentaires (le BIM en l’occurrence) pour le mĂȘme prix que leur honos sans faire cette mission et dans le mĂȘme temps arrive Ă  dire que la conception des bĂątiments est pourrie. Je lui ai juste fais remarquer que faire une mission en + qui d’un point de vue technique n’apporte rien, ne faisait que rĂ©duire le temps de conception 
 et que donc mĂȘme avec une mission complĂ©mentaire, il risquait de voir ses bĂątiments encore plus pourris donc et que sa logique Ă©tait incohĂ©rente 
 Vous voulez sa rĂ©ponse ? 
 elle fut aussi profonde que mon pet du matin ! :joy:

  • Ca fait une belle transition sur l’idĂ©e, Ă  laquelle j’adhĂšre, selon laquelle il faut laisser du temps aux concepteurs pour bien faire. Bien faire aussi pour avoir des bons bĂątiment environnementalement parlant. J’en ai parlĂ© rĂ©cemment au bureau en disant qu’on est en train de rĂ©inventer et/ou redĂ©couvrir des techniques ancestrales qu’on a dĂ©laissĂ©. Une sorte de Low-Tech comme dit RR. Des choses simples et de l’éducation pour bien vivre un bĂątiment, c’est toujours mieux que de croire qu’en poussant un bouton le bĂątiment va tout faire Ă  notre place et ĂȘtre indĂ©fectible dans toutes les solutions.
    J’ai Ă©tudiĂ© des cas oĂč, paradoxalement, et ça fait rĂ©flĂ©chir, laisser un couloir allumĂ© tout la journĂ©e coĂ»te moins cher (en terme Ă©conomique mais aussi en bilan carbone !) que de mettre des dĂ©tecteurs de prĂ©sence 
 Alors mĂȘme que l’inconscient collectif est persuadĂ© du contraire ! Alors imaginez vous si l’humain a la prĂ©sence d’esprit d’éteindre derriĂšre lui Ă  chaque fois, la diffĂ©rence se creuserait encore !

  • En revanche, sur les concours, PC est dĂ©sormais Ă  cotĂ© de la plaque 
 puisque sur les grands concours (c’est toujours vrai pour les petits en revanche 
 quoi que attaquable juridiquement parlant 
 puisque ça ne devrait pas l’ĂȘtre) le montants de honoraires ne doit plus faire parti de la note et est « dĂ©couvert » aprĂšs le jugement du jurys. La limite en revanche, c’est les modalitĂ©s de nĂ©gociations qui viennent derriĂšre.
    Quand bien mĂȘme cela en fait parti, PC le dit lui-mĂȘme : si la notation sur les honos reprĂ©sente 40 % 
 c’est bien que la majoritĂ©, les 60 % portent sur autre chose et que c’est ça qui est donc prĂ©dominant (Ă  mesurer tout de mĂȘme en fonction des formules de notation utilisĂ©es)

  • Je rejoins aussi leur idĂ©e sous-jacente sur le « parti », c’est Ă  dire le parti architectural 
 qui dans le fond est un mot bien creux derriĂšre lequel on peut mettre tout et n’importe quoi.

En dĂ©finitive, je suis assez surpris, in fine, d’avoir constatĂ© ĂȘtre souvent d’accord avec leur propos sur ce podcast, vu que connaissant bien les 2 bestiaux, j’avais un a priori assez nĂ©gatif sur ce qui allait ressortir. Je pensais qu’on allait ĂȘtre dans des clichĂ©s surannĂ©s 
 et au final, je lis (enfin j’entends) en creux, beaucoup de problĂ©matiques rĂ©elles des professions sur ce sujet.

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