🏙 Architecture

[ChairBleue]

Toute modif à soumettre à approbation lors de l’AG de copro
Vérifier les évacuations et la Vmc
Déclaration aux impôts
Attention si extension sur terrasse : c’est source de pas mal d’emmerdes en cas de travaux de copro : une terrasse / balcon, dans 99 % des règlements de copro que j’ai vu (99 pour laisser le doute sur un cas particulier exceptionnel) reste un espace commun à usage privatif.
Ça veut dire que même si tu es autorisé par l’AG à faire des travaux sur la terrasse, lors de gros travaux (par exemple ravalement), la copro peut légalement de te demander de tout remettre en état d’origine

Bref, avant de voir la faisa technique, y’a un gros point à faire sur la faisa juridique

[Alcor]

Merci de ton retour ! Je note !

[romainsss]

Quand le climat fissure l'habitat

Je me demande à quel point le soucis n’est pas notre attachement à la pierre. Est-ce qu’il ne serait pas plus sain dans certains cas de simplement reconstruire ?

[ChairBleue]

Ca soulève effectivement pas mal de questions.

Au quotidien, je rencontre souvent des personnes qui oublient qu’un bâtiment, ça s’entretien.
Exemple : s’il y a des garanties décennales, ça signifie pour eux qu’il n’y a rien à faire pendant dix ans.
Pas facile.

Autre point : les méthodes de constructions. On sait bien construire. En revanche, dans les critères, désormais, apparaissent de manière plus fortes d’autres critères tels que les délais et le coût (qui étaient nettement moins présents et prégnants il y a 30 ou 40 ans).
Les pathologies sont connues et reconnues. Notamment sur les bétons > fissurations de retrait par exemple.

Aussi, si on a fait évoluer les normes sismiques, c’est bien qu’on a pu constater un changement (même si je convient que l’argument du loobiisme est peut êtreà considérer, mais je n’en mesure pas la portée)

Encore un autre point : après guerre, on a fortement reconstruit. Un grand nombre de bâtiments sont là, mais n’ont pas subit de « rénovation lourde » pour une vraie mise à niveau.
Ca vaut pour les maisons aussi.
Avec tous les aménagements (géologie, terrassements, aménagements, etc…) les sols ont parfois aussi bien été remués. Ca a forcément un impact.

Sur les côte enfin, l’érosion. En Normandie et sur la côte Atlantique, les villas en front de mer sont inévitablement aussi impactées (pourquoi les maisons seraient épargnées alors qu’on a laisser tomber tous seul des Blockhaus dans la mer).

Alors effectivement, avec en plus un bouleversement climatique, on cumule, mais celui-ci aussi permet d’être un bon coupable, au moins pour partie.

[Acsoj]

Ce qui dit ChairBleue est juste.

Pour ajouter un élément de réflexion à ta question : reconstruire… Je ne sais pas. Ce genre de questions appelle souvent une réponse au cas par cas mais plusieurs points appellent à la prudence.
D’une part, démolir pour reconstruire, c’est souvent violent socialement. On s’attache souvent émotionnellement à son chez soi et on y met une part de son identité même, parfois. Si l’immeuble n’est pas abandonné, décidé de reloger les gens dans un immeuble neuf ça peut être très mal vécu sans parler du fait que ça ne se fait pas si facilement que ça légalement et politiquement.
Par ailleurs, sur le plan financier, je ne sais pas si on s’y retrouve. Un ravalement de façade / reprise de fondation c’est pas gratuit mais sûrement moins que de démolir pour repartir sur des bases saines (et encore faut il réussir à reconstruire sans que de nouveaux sinistres apparaissent peu de temps après). Alors sur le long terme, un bâtiment qu’il faudrait rafistoler tous les quatre matin c’est sûr qu’on finit par ne pas s’y retrouver non plus. C’est pour ça que je pense que c’est un peu au cas par cas… (j’avoue au demeurant ne pas être expert technique du sujet et sûrement largement moins calé sur la question que ChairBleue dont le métier touche directement à cette question je crois).

Sur le plan écologique, je pense que c’est un mauvais calcul. Le bilan carbone d’un bâtiment entier à construire sera je pense forcément plus lourd que celui d’une rénovation, même lourde.

Plus bêtement, je pense qu’il y a des questions de coûts à court terme. Quand une fissure apparaît dans une copro, les propriétaires n’ont sûrement pas les moyens de financer une construction neuve donc parent au plus pressé avec l’argent qu’ils ont pour solutionner le problème, quand bien même c’est parfois court termiste.

Dernièrement, il y a aussi un peu une question patrimoniale. L’attachement à la pierre n’est pas complètement un non sens pour moi. Il y a des constructions qui témoignent d’une époque, d’une manière de construire parfois perdue (comme le disait ChairBleue). C’est à nouveau à juger au cas par cas mais il y a des édifices dont la déconstruction est une vraie perte.

Bon, c’est mes réflexions à chaud à la volée en lisant ton post, je dis peut être des trucs un peu concon et pas forcément précis sur le plan technique.