đŸ» BAR sans tapas (dispute de tout) (partie 1)

J’attends de voir ce que ça donnera en grandissant mais pour le moment mes gosses ne me coĂ»te pratiquement rien (3, 5, 6 ans) en fringues.
Et quand ils me rĂ©clament quelque chose, c’est que je leur fasse un masque de Batman ou spiderman en papier



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M’en bat les couilles frr

Ah ! J’oubliais que ta propre expĂ©rience fait foi d’exemple gĂ©nĂ©rale.

Le bully qui dĂ©coule de la marque, je peux t’assurer que ça existe. Mais bon je pense encore que « ton expĂ©rience Â» prĂ©vaut sur le reste.

Tu peux remettre en question l’éducation des parents, c’est pas pour autant que ça changer la question. Bien qu’effectivement la source des problĂšmes vient d’une grande majoritĂ© d’eux.
Mais lĂ  y’a rien de nouveau et pas grand chose Ă  faire malheureusement. Surtout quand tu vois que pas mal de parents restent persuadĂ©s que se sont leurs enfants qui ont raisons.
Ou quand une mĂšre vient Ă  l’école au sujet d’un problĂšme avec son fils et qu’elle insulte la prof de salope. Ceux qui vont trinquer, sont toujours les mĂȘmes, le personnel Ă©ducatif.

Je reste persuadĂ© que le sujet reste intĂ©ressant, qu’il y a des concessions Ă  faire dans les deux sens, qu’il ne faut pas non plus tout rejetĂ© d’un bloc, ni pour le coup accepter bĂȘtement la proposition. Et c’est lĂ  que ça va ĂȘtre compliquĂ©.

Je vois que tes enfants semblent encore assez jeunes. J’espĂšre que ce genre de soucis ne viendra pas mais dans l’adolescence c’est plus dĂ©licat. D’ailleurs le problĂšme de bully, je le vois dans des tranches d’ñges plus avancĂ©es et pour l’école primaire ou tout dĂ©but collĂšge ça reste moins prĂ©sent.

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Gommer les diffĂ©rences de classes c’est comme mettre du maquillage sur de la merde pour en faire une belle pĂątisserie.

Les Ă©tudes en Angleterre sur le port de l’uniforme c’est :

  • pas moins de stress pour les parents qui ont finalement la charge entiĂšre de l’achat/retouche/rĂ©paration/entretient.

  • des diffĂ©rences de classes toujours perceptibles dans d’autres dĂ©tails de la vie dont :

  • tes chaussures, l’état de ton uniforme au quotidien (si tu n’en as pas un jeu pour chaque jour de la semaine), tes activitĂ©s extrascolaires, la voiture de tes parents, lĂ  oĂč tu habites, ta maniĂšre de t’exprimer et ton lieu de scolarisation.

  • du harcĂšlement scolaire qui se dĂ©porte sur d’autres Ă©lĂ©ments mais qui reste sur le vĂȘtement dĂšs que celui-ci n’est pas impeccable.

  • une pseudo uniformisation qui dissimule donc la misĂšre vĂ©cu au quotidien par des Ă©lĂšves ou des Ă©tablissements en manque de moyens ou d’enseignants sans rien y changer.

Conclusion :

C’est du social-washing. Ça ne sert Ă  rien et dans la pile des problĂšmes de l’école ce n’est absolument pas une prioritĂ©.

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Merci d’exprimer ça si clairement :ok_hand:

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Citation pas moins de stress pour les parents qui ont finalement la charge entiĂšre de l’achat/retouche/rĂ©paration/entretient.

Utiliser le bonus rĂ©paration pour faire rĂ©parer son uniforme, c’est ça la startup nation :sunglasses:

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La pression sociale entre jeunes/ados est forte Ă  l’école. J’ai deux enfants (15 et 18 ans) et les garde-robes ont Ă©voluĂ© en fonction de goĂ»ts qui ne relĂšvent pas de leurs seules personnalitĂ©s. C’est une rĂ©alitĂ©. Mon garçon (l’aĂźnĂ©) est peu sensible Ă  cela (mĂȘme s’il y a des aspects oĂč il se plie aux dictats communs en pleine conscience, le fait de pouvoir y Ă©chapper en passant dans le supĂ©rieur a fini de le libĂ©rer sur ce point). Ma fille, en revanche, est assez perturbĂ©e par ces phĂ©nomĂšnes de masse. Pourtant, l’éducation a Ă©tĂ© la mĂȘme entre les deux. Ce phĂ©nomĂšne peut arriver trĂšs vite. Jusqu’en 5Ăšme, pas de pb de ce cĂŽtĂ©-lĂ . ArrivĂ© en 4Ăšme (et que dire du lycĂ©e), en un trimestre, on a vu cette Ă©volution (et pas dans le bon sens). Il y a des choix dictĂ©s par assimilations, d’autres par rejets. Dans les deux cas, l’uniforme pourrait apporter une (pseudo) normalisation. Pseudo, pourquoi ? Parce que le budget entretien permettra rapidement de distinguer ceux qui ont des moyens de ceux qui n’en ont pas. J’y vois surtout un avantage du cĂŽtĂ© de (la fin de) certaines modes stupides qui poussent un jeune Ă  mettre sa santĂ© en danger pour rester dans la norme de ses camarades de classe.

CĂŽtĂ© expĂ©rimentation, une partie du coĂ»t devrait ĂȘtre prise par l’Etat, l’autre par les collectivitĂ©s locales. Dans les deux cas, ce sera avec des impĂŽts.

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C’est la synthĂšse de mes derniĂšres lectures Ă  ce propos.Y en a plusieurs dont des articles du Monde de MĂ©diapart et de LibĂ© aussi qui renvoyaient aux Ă©tudes sociologiques sur le sujet

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Ah, tu as aussi ratĂ© la gĂ©nĂ©ralisation du SNU :kissing: (je comprends trĂšs bien qu’on ait autre chose Ă  faire que de s’infuser 2h30 de Macron hein :wink:).

J’ai connu la pression des marques (Ă  mon Ă©poque tu n’avais pas de doudoune Chevignon tu Ă©tais considĂ©rĂ© comme une cloche par les c*ns), je n’en ai pas souffert, j’étais pote avec les autres qui s’en foutaient (je peux concevoir que des enfants en souffrent, mais je pense comme @anon81849787 que les bullies trouveront de quoi bully dans toutes les situations). Mes gamins ne subissent absolument pas ça, et pourtant ils sont dans un collĂšge qui accueille des populations trĂšs variĂ©es (eux sont dans une section sportive, il y a des segpa, des classes populaires
) oĂč on s’attendrait Ă  ce qu’il se crĂ©e des sortes de clans et que dalle.

L’uniforme est une pratique Ă©trangĂšre Ă  la sociĂ©tĂ© française qui va nous coĂ»ter du temps et de l’argent dont l’école manque cruellement. Il y a TELLEMENT d’autres problĂšmes Ă  s’occuper Ă  l’école !

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Concernant le Japon, les familles payent l’uniforme et c est pas donne!! A partir du college c est la norme partout, au primaire ca depend Des ecoles. Pour mes enfants au CE2 et CP pas d uniformes.
Y a Des pervers qui recherchent Des uniformes d ecolieres, et y a tjrs moyen de se faire un billet en Les revendant en ligne un fois la scolarite achevee.

Perso l uniforme , y’a du pour et du Contre, mais quand je vois a quel point Les japonais sont Des robots dans la vie en Societe (pas en prive) et a quel point c est triste (et ils en souffrent), je peux aps m empecher de penser que l uniforme (entre autres choses) de fait participle a cette uniformisation de la Societe. Il y a certainement une envie de mater tout esprit rebelle ou discordant. Et quand on voit la Societe de surveillance qu on nous prepare, ca va Bien de pair, donc pas vraiment surpris de cette tendance actuelle.

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Doudoune chevignon et sweatshirt LC Waikiki pour Les vrais

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l’uniforme des enfants favorisĂ©s dans les annĂ©es 90

espÚce de droiture élitiste va

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Le Monde Idées, lundi 22 janvier 2024

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Des Ă©valuations, il y en a eu : au-delĂ  de nos frontiĂšres, les recherches ont Ă©tĂ© nombreuses et, pour certaines, trĂšs consistantes. Aux Etats-Unis – oĂč les statistiques nationales rendent possible l’étude des corrĂ©lations entre cette politique et les diffĂ©rentes variables –, l’uniforme scolaire, promesse de campagne de Bill Clinton en 1996, a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© par le sociologue David Brunsma.

Dans un article publiĂ© en 1998, le chercheur a dĂ©montrĂ© que, toutes choses Ă©gales par ailleurs – notamment l’origine sociale et ethnique des Ă©lĂšves, l’environnement urbain ou rural –, l’uniforme scolaire n’avait pas d’effet positif sur les apprentissages.

Une controverse mĂ©thodologique l’a opposĂ© en 2003 Ă  une autre chercheuse, Ann Bodine, qui critiquait une faille dans l’appareillage statistique, mais une fois les calculs refaits et les nuances apportĂ©es, David Brunsma s’est montrĂ© catĂ©gorique : l’uniforme ne permet pas d’amĂ©liorer les apprentissages chez les enfants. Les dĂ©cideurs intĂ©ressĂ©s par cet objectif, conclut-il, « ne doivent pas compter sur les uniformes scolaires pour provoquer un miracle Ă©ducatif ».
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Michel Tondellierest sociologue. Il est l’auteur de « L’Uniforme scolaire Ă  la Martinique. Interroger l’évidence » (L’Harmattan, 256 p., 26 €)

Libération (site web)Société, mercredi 17 janvier 2024

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Au Royaume-Uni, oĂč l’uniforme est obligatoire depuis les annĂ©es 70 dans les Ă©tablissements de primaire et secondaire, «tout est achetĂ© dans les magasins avec des diffĂ©rences entre les familles pouvant se fournir dans des bons supermarchĂ©s et les autres», indique Aude Le Guennec, anthropologue du design Ă  la Glasgow School of Art en Ecosse et commissaire de l’exposition «S’habiller pour l’école», actuellement au MusĂ©e national de l’éducation Ă  Rouen. En rĂ©sultent des diffĂ©rences entre les Ă©lĂšves avec des uniformes neufs et ceux portant des tenues de seconde main pour des raisons Ă©conomiques.

En France, l’uniforme a Ă©tĂ© trĂšs peu portĂ© dans l’enseignement public. Sous NapolĂ©on, seuls les internes des lycĂ©es - uniquement des garçons - ont eu l’obligation de le porter, du tout dĂ©but du XIXe siĂšcle aux annĂ©es 1920-1930. «Il a commencĂ© Ă  ĂȘtre fortement contestĂ© pour son coĂ»t parce qu’il Ă©tait Ă  la charge des familles et que les adolescents en pleine croissance avaient besoin de plusieurs uniformes, ce qui revenait cher», retrace l’historien Jean-François Condette. Dans les Ă©coles primaires, l’uniforme n’a jamais Ă©tĂ© obligatoire. «Les grands dirigeants rĂ©publicains de l’époque ne pensaient pas un seul instant Ă  rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s par l’uniforme alors que les Ă©coles communales ont Ă©tĂ© créées justement en ce sens, pour faire du commun», remarque l’historien Claude LeliĂšvre.

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On notera que l’uniforme semble mixte, donc pas de dĂ©bat Ă  priori Ă  venir sur le genre ?
En revanche pas de spĂ©cificitĂ© pour l’étĂ© en cas de forte chaleur ? :thinking:

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De toute maniÚre, 2024, retour en force et démocratisation de la jupe homme :face_with_peeking_eye: :

https://hypebeast.com/2024/1/skorts-menswear-trend-fall-2024-runway-paris-milan-fashion-week-analysis

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et truc chelou, ma niĂšce qui est dans une Ă©cole privĂ© catho sous contrat du centre de Paris, ils ont une tenue de sport avec sweat siglĂ© du nom de l’école

bah
 la plupart des élÚves pourraient ne porter que celui la, ils adorent 
 comme quoi

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J’ai demandĂ© Ă  ma femme qui habille mes enfants le matin pour partir Ă  l’école, elle vote pour !

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Je signe !

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En vrai y’en a certaines qui font plus penser Ă  des shorts larges que des rĂ©els jupes. Et puis ça a l’air tellement confort pour la clim des bouliches en Ă©tĂ©. Je pense que si des marques de grandes distributions comme COS s’y mettent, y’a moyen que ça se dĂ©mocratise.

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Le port de vetement tout court n’est-il pas un Ă©cran de fumĂ©e ?

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