Borasification - L'actu du blog, retours, idées,

En oubliant le « e » pour faire un pas vers toi ^^

Si je peux donner un avis Boras, tu prends ou non. Je suis plutôt dans le sens du « progrès » en général, maintenant, après quelques recherches, ayant ma copine qui travaille dans le milieu du handicap, bah l’écriture inclusive… elle est un peu exclusive. Si d’un côté elle inclus les différents genres pour ne pas mettre en avant le masculin, pour certaines personnes en situation de handicap, c’est une plaie à lire, notamment les dyslexiques. Donc aussi louable que soit l’idée, elle n’est pas à 100% parfaite, et imho, je préfère une écriture qui favorise le masculin mais que tout le monde puisse lire.

Ou si ça se trouve j’ai écris ça pour rien car c’est pas quelque chose que tu utilises vraiment ^^ dans tout les cas ça m’empêchera pas de te lire, mais je pose ça là car c’est intéressant je trouve

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Le parfait est l’ennemi du mieux

Blague j’attends simplement l’explication de @Jeje29 à sa réaction bien vive

Par curiosité

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Ok l’inclusif c’est illisible.
Mais Boras est aussi souvent illisible :stuck_out_tongue:

Donc perso je préfère qu’il écrive en inclusif en faisant un effort plutôt qu’en mode balec comme quand il est pressé.

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En ce qui me concerne, je serai « mou » sur le sujet car j’ai pas encore finalisé mon avis
Comme le dis @Scr3xx, par exemple je suis agréé pour faire du diagnostic de bâtiments pour l’accessibilité handicapés (le handicap, ça va au delà de celui auquel on pense tout le temps)
Du coup, de base, je suis pour l’inclusion
A l’écrit, et philosophiquement même, y’a des effets contre productifs
Sujet vachement intéressant pour un meilleur « vivre ensemble »:+1:

2 « J'aime »

@Boras : je ne pige pas l’intérêt, c’est illisible et ça exclue ceux qui ont des handicaps. C’est nawak.
Je préfère le borassien :grin:

T’exclues ceux qui ont un handicap mais derrière t’inclues genre littéralement 50% de la population

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Non.
La langue française a des règles qui considèrent que quand tu parles à un groupe homme/femme tu utilises le masculin.

L’écriture inclusive n’est ni plus ni moins qu’un caprice féministe.
Je vais pas rentrer dans le débat parce qu’on va vite déraper et je sais que je n’ai rien à me reprocher vis à vis du sexisme/machisme ou autre.

« É pourkoi on di Ile-de-France é pa Elle-de-France jeu compran pa c sexiste »

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Ça peut être dur, non vraiment représentatif voir offensant.
Les 50% dont tu parles peuvent lire le texte et se sentir exclus … les handicapés dont tu parles ne peuvent tout simplement pas le lire, se sentir totalement rejetés ou extérieurs à la société … et ce dans le meilleur des cas où ils ont cette conscience …

Édit : sans aller sur les mots de @Quentin en parlant de « caprice féministe », je crois qu’on en reviens encore une fois à l’éducation.
Je crois que l’inclusion est là pour aider les générations à vivre avec les erreurs du passé et les abus de certains de nos anciens.
Est ce que l’inclusion va résoudre les problèmes de comportements et ces abus
Je ne sais pas si ça remplacera le vrai bon comportement (vraie question ouverte hein !)
Les anglais saxons ont su, même s’ils sont loin d’être irréprochables, se sont évités certains écueils avec du « you » et autres formules indéterminées …

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C’est en vain que nos Josués littéraires crient à la langue de s’arrêter ; les langues ni le soleil ne s’arrêtent plus. Le jour où elles se fixent, c’est qu’elles meurent.

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Je suis pas linguiste mais il me semble que cette règle a été établie par des hommes et fut un temps où il était proposé qu’on accorde suivant le genre du dernier mot utilisé. Ex : une guitare, un motard et une chaises sont noires? Ca s’appelle la règle de proximité je crois.

Et la langue forge la façon dont on perçoit les choses. Il y a l’exemple qui considère que Die Brücke (pont) en allemand est décrit avec des adjectifs plutôt féminins alors que Le Pont en français va être qualifié de robuste, etc, plutôt avec des adjectifs masculins

@Mat @Nieth vous avez tous les 2 raisons la langue évolue et évoluera sans cesse.

Je remarque tout de même que c’est propre à la France, les anglosaxons ne s’arrêtent pas à ce genre de futilité

Nous aimons toujours compliquer les choses :pensive:

Tu rigoles ?
C’est la langue qui subit les plus grosses pressions féministes, pour remplacer les termes genrés par des termes neutres.
La question de l’accord se pose pas pour eux, forcément.

2 « J'aime »

Je pense personnellement que pour éviter d’un côté un sentiment d’exclusion des femmes et personnes non-binaire, et de l’autre côté les personnes en situation d’handicap que, comme le souligne @ChairBleue un pronom neutre solutionnerait tout le problèmes, un pronom pour dire « cet être humain, peu importe son genre ».

Et pour ceux qui se considèrent non humain… bah merde.

@mat et @Nieth
C’est en ce sens où je partage l’avis qu’il reste quelque chose à inventer et est ce que l’écriture inclusive est la solution ?

M’est avis que partir de quelque chose de date, connoté, qu’on cherche à corriger, reste basé sur des fondations bancales … et dans le même temps, révolutionner la langue, c’est oublier nos racines
C’est un sujet vachement large et intéressant avant, pour ce qui me concerne, trancher un avis des aujourd’hui …

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Perso je pense qu’on ne « décrète » pas la langue : elle évolue et on entérine l’usage.
Donc l’écriture inclusive, aucune chance (car c’est une écriture, elle n’existe pas à l’oral, or une langue parlée ne peut pas se détachée de l’écrit sans devenir une nouvelle langue… le français roman et le latin par exemple.), mais des termes comme autrice font leur chemin.

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On parle d’écriture inclusive et donc seuleument des accords et pas de mots genré (je l’entendais comme ça)
Par exemple sage-femme est un métier pour les hommes en france.
Le vrai terme serait maïeuticien mais il n’est pas retenu dans le milieu médical, car le mot femme se referre à la personne qui accouche (ce sera encore controversé dans quelques années quand des hommes accoucheront)

Le problème derrière, ce sont les actes
Il faut que l’inclusion, dans les faits et dans les actes, soit concrète.
Le reste, ce ne sont que des mots
Si les actes sont la et que nous savons vivre ensemble réellement, je crois que les gens seront en mesure de comprendre les mots et leur signification

S’ils se sentent exclus ou stigmatisés, les mots n’auront que rien n’y faire

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Bah perso je m’en tape et je pense que ça ne « prendra » pas pour des raisons pratico-pratiques.

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Comme je disais plus haut, les mots forgent la façon dont on perçoit les choses. S’il n’y a pas de mot pour décrire quelque chose, cela n’existe pas.

Ca sauvera pas les femmes battues mais c’est une question sociétale de fond