Borasification - L'actu du blog, retours, idées,

Possible, à part poster une tenue, me faire kalasher derrière j’ai jamais trop traîner sur le forum de B.G.

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tu peux poster ton commentaire sur yoTube stp ?

autant que ça soit vraimet publique et je te ferai ma réponse là-bas ^^

(et moi ça me fera gonfler l’algorythme)

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Tu va vraiment me faire poster mon premier commentaire YouTube haha ?

Fais nous la réponse ici aussi du coup ^^.

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nan je posterai rien là

j’ai besoin qu’on fasse vivre le contenu sur les réseaux, le contenu est là-bas, dissertons là-bas ^^

J’ai mis un commentaire en ce sens (même si ça m’a fait me connecter avec mon compte Google :sob:)

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haha j’ai vu merci de transgresser ton aversion pour les GAFA <3

on attend toujours @Romigourmi sur Youtube :stuck_out_tongue:

Je dois me connecter une fois tous les 3 mois pour des raisons diverses, à chaque fois je vais faire un tour dans les paramètres, où l’on voit ce que Google sait de nous et où on peut désactiver des traceurs. A chaque fois, il y a un nouveau traceur à désactiver (ou plusieurs…), là ils m’avaient remis des traceurs Youtube. Une fois que je les ai eu désactivés, toutes mes actions, je dis bien, toutes mes actions, Google me mettait une popin pour me rappeler que sans traceur Youtube ils ne pourraient pas « personnaliser mon expérience » et que c’était quand même bien dommage et que je devrais les réactiver. P*tains de vampires ! :vampire:

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J’attends la réponse depuis 14h ouais :disguised_face::

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il n’apparaissait pas sur mon app :o

Youtube serait il aussi facho :o

bon je vais demander à @monsieurcam57 comment il gère les gaucho qui lui disent qu’il a entré une marque de facho ^^

(à la base je veux te rpéondre en troll mais je veux pas laisser croire que je défends fdb ^^)

Avec le tri par défaut des commentaires Youtube (« Top des commentaires »), je ne vois pas le tien. J’active le tri par date, et hop, miracle, ton commentaire apparaît. Pour la science, je me suis à nouveau connecté à mon compte et j’ai aimé ton commentaire histoire de voir si ça le faisait remonter. Que pouic. De là à croire que ce « tri » est en réalité un p*tain de FILTRE, il n’y a qu’un pas que je franchirai allègrement.

IMO c’est la pire idée de troller sur les commentaires youtube d’une vidéo de ton biz haha

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Oui les « top commentaires » sont un filtrage des commentaires par la quantité de choses écrites, l’absence de jurons et d’insultes, la quantité de réaction qu’ils génèrent, etc. C’est le cas sur toutes les plateformes qui ont cette fonction : Insta, facebook, youtube…

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Je serais pas surpris que certains mots-clés fassent un genre de « shadow ban » des commentaires. :confused:

@anon81849787 en même temps, ajouter une sphère politique sur son biz ça me paraît déjà pas une bonne idée :grimacing: peut-être que ça peut créer du buzz mais est-ce une bonne idée que ça se fasse ainsi, pas sur.

merci, je ne l’aurais pas imaginé tiens ^^

Sur FB ils sont plus « malins », le bouton n’a pas de nom, ça ne parle ni de tri, ni de filtre. Sur Youtube, c’est écrit Tri en français, Sort en anglais (qui veut dire la même chose donc ce n’est pas une erreur de traduction). Bon, vu que le contenu de nos messages à @Romigourmi et moi est le même, on va se consoler en disant qu’ils ne protègent pas les FaF, ils éliminent juste les gros mots…

Du coup cette réponse :disguised_face: ?

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Boras est embêté parce qu’ils avaient prévu pour l’automne une belle collab avec une chemise brun foncé et une chemise noire avec des symboles bouddhistes détournés… Oh wait !

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je vous ai répondus à @Romigourmi et toi, désolé j’ai tardé mais j’essaie de sauber la vie de mon meilleur ami, compliqué de bosser en ce moment :confused:

et si quelqu’un a le plan qui permet de d’avoir gratos les titres de presse payant, je suis chaud d’avoir les screen de celui-ci: Mika Dumas, de Fleurs de Bagne : "Le Made in France n’a pas les moyens de son discours" svp

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Voilà le texte qui est au fond très court et sans payer: Sa marque s’appelle Fleurs de bagne, elle est exemplaire dans la protection de ce qui reste de tradition textile française. Rencontre avec Mika, tout à la fois militant du tissu, défenseur de l’histoire du vêtement et patron passionné par l’imaginaire des mauvais garçons dont le patriotisme passe par la persévération de savoir-faire patrimoniaux. État des lieux lucide du Made in France…

Marianne : D’où vient ce joli nom, adopté pour votre marque, Fleurs de bagne ?

Mika Dumas : La bousille, les fleurs de bagne, coquetteries du Milieu ou bien encore « la poésie de la canaille malheureuse » ainsi que le surnommait Albert Londres… sont autant d’expressions argotiques pour désigner le tatouage. Les « Fleurs de bagne » représentent donc les tatouages du milieu. Ils ont une teneur forte et sont réalisés à la main sur le corps des « mauvais garçons » au début du XXe siècle. C’est une véritable tradition chez les « marlous » de l’époque. En France, c’est fréquemment sur le derme des « enfants du malheur », prisonniers ou marins souvent, que l’on retrouve ces inscriptions.

La plupart d’entre eux sont passés par les sections disciplinaires et les prisons maritimes. À travers la marque, je voudrais faire connaître et peut-être reconnaître l’histoire de ces tatouages souvent miteux mais chargés d’histoire. Je ne créais pas de tatouage, mais j’espère vous faire découvrir leurs significations via mes modèles. Longtemps considérées comme attributs de la pègre, les fleurs de bagne ont constitué pendant longtemps la carte d’identité de tout truand classique respectable et respecté. Le pedigree était piqué sur la peau de ces gars. La peau tatouée devenait un véritable curriculum vitae parlant. Le fait de se tatouer était pour l’affranchi un moyen d’exorciser ses peurs, d’affirmer sa révolte envers toute forme d’autorité mais c’était aussi une façon d’exprimer ses pensées : pour sa mère qu’il a tant fait pleurer et pour sa bien-aimée du moment.

Le professeur de médecine Edmond Locard invitait déjà, dans son Traité de criminalistique (1931), à respecter le tatouage. Cette « marque infamante » qui vous passionne au point de s’inviter sur votre peau est-elle plus qu’un ornement pour vous ?

Chineur et collectionneur dans l’âme, passionné par l’histoire des bagnes, je suis constamment à la recherche de l’objet ou du bouquin rares. En ce qui concerne le tatouage, je m’y intéresse depuis toujours et je suis moi-même largement tatoué. J’ai conscience que toute cette imagerie appartient au passé. Loin de moi l’idée de vouloir ressembler à ces marlous en m’inventant une vie et un parcours criminel qui ne me correspondrait pas, pas plus qu’il ne correspondrait à l’époque actuelle. Beaucoup de mes pièces sont plutôt un hommage à cette époque, à ce milieu. Le tatouage, c’est aussi une histoire de famille. Mon père était couvert de « bousilles » pas très catholiques. Chaque tatouage devrait avoir une signification particulière pour celui qui en est porteur.

Le père fondateur de l’anthropologie criminelle, Alexandre Lacassagne, s’est penché très tôt sur la signification des tatouages. Il les avait classés en plusieurs catégories : emblèmes patriotiques et religieux, emblèmes professionnels, militaires, inscriptions érotiques et diverses déclarations d’amours ou bien encore phrases métaphoriques ou revendicatives. Selon lui, les tatouages permettent de mieux sonder la personnalité des criminels : « les tatouages, par leurs variétés et leur nombre marquent souvent les étapes de la vie d’un individu et parfois sa nature morale. Ce sont des cicatrices parlantes ». Ses recherches ont été complétées par la suite par les travaux photographiques d’Edmond Locard portant sur la psychologie des criminels et la relation qui lie souvent criminalité et tatouage. Ils ont notamment permis d’améliorer l’efficacité du travail d’identification des services de police.

Aujourd’hui, des chercheurs sont devenus incontournables dans ces domaines. Leurs écrits me passionnent, qu’il s’agisse de ceux du chercheur, collectionneur et spécialiste en histoire pénitentiaire Franck Sénateur, du journaliste d’investigation Jérôme Pierrat, de l’historien Philippe Artières. Quelques ouvrages sont eux-mêmes indispensables, je pense à Les tatouages du milieu, de Jacques Delarue et Robert Giraud, Au bagne d’Albert Londres, L’Argot et le Tatouage des Criminels, de Jean Graven, Une histoire du milieu de Jérôme Pierrat, Guillotine sèche de René Belbenoit, L’argot du milieu et L’art en prison de Jean Lacassagne & Jean Couty, Les Travailleurs de la Nuit, excellente bande dessinée sur Alexandre Jacob ou encore « Les Pegriots » d’Auguste Le Breton.

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