je sais bien, sans méchanceté, sans leur base de client et leur rouleau compresseur marketing, y en aurait bien plus
beaucoup de chose trĂšs moyenne cartonnent
je sais bien, sans méchanceté, sans leur base de client et leur rouleau compresseur marketing, y en aurait bien plus
beaucoup de chose trĂšs moyenne cartonnent
Euh, en quoi ton goût personnel devrait déterminer ce qui se vend et ne se vend pas ?
Et si tous les BGboyz se sapaient en street heritage, conserverais-tu ce style ?
ce ne sont pas mes goût personnels qui entrent en compte
sinon jâaurais dit « à part 4 ou 5 trucs, tout le reste est un miracle commercial »
et je ne saisis pas ta remarque en fait
marketing de qualitĂ© et ce qui se vend, je vois pas oĂč la soucis entre ce que je dis et ce que tu dis ^^
Perso je mettrais jamais 400e (mĂȘme 250e en solde) pour des CP sachant que je peux avoir des « copies » de chez Suit Supply fait en europe avec des cuirs de qualitĂ© pour 130e.
Faut bien comprendre que ce que tu crois savoir du marketing, câest totalement caricatural.
Le marketing, câest identifier un besoin sur un marchĂ© donnĂ©, dĂ©terminer une cible, un positionnement, dĂ©velopper le produit qui correspond Ă ce besoin, et derriĂšre expliquer pourquoi le dit produit est adaptĂ© au besoin via divers leviers (prix, communicationâŠ)
BG a un bon marketing non pas parce que câest un « rouleau compresseur » mais parce quâils vendent des produits correspondant Ă ce que les acheteurs veulent. Et câest un rouleau compresseur car les acheteurs intĂ©ressĂ©s par ces produits sont relativement nombreux.
La plupart des bides et des prises de risques rĂ©ussies viennent juste dâun Ă©cart par rapport au marketing. Ce sont des produits dont la cible est plus restreinte (le blazer seersucker), donc lĂ positionnement est moins Ă©vident (les AF1), ou dont les leviers actionnables sont plus complexes (le cachemire.)
Quelle différence entre la démarche de de Bonnegueule et celle de Borali ?
Vous ĂȘtes deux passionnĂ©s qui font les produits que vous aimez.
Vous avez tous les deux identifié une position avantageuse et une cible intéressante.
Vous actionnez tous les deux un discours de communication basé sur les valeurs de la cible.
IMHO câest kif kif.
Encore une fois jâai jamais critiquĂ© les AF1 BG. Que je trouve rigolotes.
Par contre si ils sortent des CP like pour avoir un fond de collection, je trouve ça un peu nul. Ăa mâindiffĂšre en fait et je rĂ©pond parce quâon en parle sur un sujet de dĂ©bat. Si quelquâun en pour dans le OOTD, je ne vais pas lui faire la remarque.
Perso je prĂ©fĂšre acheter des CP que le knock off pour avoir lâog, soutenir le R&D, âŠ
de la mĂȘme façon que mes DSW viennent de chez vitra.
Surtout quand il nây a aucune plus value.
Au moins sur les BG AF1 tâas la vague rigolote et un cuir de bonne qualitĂ©.
Les MMM gat, tâas une bonne qualitĂ© et des modĂšles originaux.
Des cp bg ( ou zespa ou uniqlo ou autre ) tâas la forme vite fait sans la qualitĂ© . Câest du coca Freeway pour moi comparĂ© Ă lâoriginal
tu as interprété négativement un terme qui était positif
rouleau compresseur nâĂ©tait pas une critique
LeBron James est un rouelau compresseur par exemple
et ça serait bien dâarrĂȘter de toujours me parler de Borali, on a sorti un truc sĂ©rieux
et comparer les deux nâa aucun sens, câest comme nous comparer Ă OE ou Asphalte lĂ
câest trop dĂ©zoomĂ©
Les deux fonctionnent car le marketing est bien fait.
Que tu nâaies pas une dĂ©marche marketing « consciente » nây change rien : ton produit est adaptĂ© Ă ton public, et câest lâessence mĂȘme du marketing.
Et ça nâĂ©tonnera personne que tu fasses les choses Ă lâinstinct. Mais ça revient in fine au mĂȘme dans le rĂ©sultat. Ăa fonctionne car la dĂ©marche et le public se retrouvent.
@Mat et @Boras : vous nous faites un sacré Ping-pong ce matin, ça vous dit pas de faire un podcast ?
LĂ oĂč yâa une diffĂ©rence fondamentale entre BG et @Boras , câest que les gus de BG viennent directement du milieu du commerce. Du coup ils avaient dĂ©jĂ les clefs en main pour concevoir un projet, qui mĂȘme si celui-ci traite dâun sujet qui les passionnent, pour en faire un rĂ©el produit.
Dâailleurs ça se voit assez facilement par ce quâils proposaient, comme « rĂ©-inventer » des basiques (ils nâont pas commencĂ© par des piĂšces que je qualifie dâextrĂȘmement fortes dĂšs le dĂ©part, juste pour se crĂ©er une base de clients et tester le marchĂ©) en enrobant le tout de story-telling, dâĂ©loges sur la fabrication etc. Ce nâest pas un reproche, juste que les mecs maĂźtrisent leur sujet et le font de façon intelligente. Au final, le but est tout de mĂȘme de dĂ©gager de lâargent et de construire une marque solide.
Dans le cas de Boras, je ne vais pas rĂ©pondre entiĂšrement pour lui mais jâai souvenir de son parcours depuis cuc, câĂ©tait plus un petit kif de passionnĂ©. Et surtout pour rĂ©pondre Ă son besoin personnel et pas forcĂ©ment une demande dâun marchĂ© ou mĂȘme de crĂ©er ce besoin. Je veux dire que lâaspect street heritage / piĂšce forte comme des noragi, ce nâest pas ce qui est le plus accessible / trouvable ou alors communĂ©ment portĂ©. De base cela reste plus de la niche que de vendre un niĂšme jean brut ou tee shirt blanc. Je crois que le publique comme tu le dis est venu par la suite. Alors oui tu peux dĂ©crire ça comme une dĂ©marche inconsciente du marketing mais ça reste une grosse diffĂ©rence malgrĂ© tout.
Enfin je ne sais pas si Boras a le mĂȘme but que chez BG pour le dĂ©veloppement de sa marque. Mais bon ça je ne peux pas rĂ©pondre Ă sa place, câest juste lâimpression que cela donne dâun oeil extĂ©rieur.
BG câest aussi un truc de passionnĂ©s Ă la base. Du coup quelle diffĂ©rence ? Leur premier produit je crois que câĂ©tait un jean gris parce quâils avaient pas forcĂ©ment les connaissances techniques des autres trucs (bon les rivets câest toujours pas ça)
Qui plus est Benoit a totalement rĂ©inventĂ© la communication autour de la sape. On retrouve les techniques quâil a mis en place partout (chez Borali par exemple.)
Ce ne sont pas des choses quâil a appris en cours, ce sont des choses quâil a créé.
En un sens la Achille de la Com, câest Bg. Et les pompages, câest Asphalte, BoraliâŠ
Et câest qui le schnedin de la comm dans tout ça ?
Le mec qui a thĂ©orisĂ© la com BG dans son mĂ©moire dâĂ©cole de commerce que personne a lu
Ce qui me surprend souvent câest que les critiques faite Ă BG dĂ©passent souvent le simple sujet « fringue » pour se pencher sur le business modĂšle de la marque/mĂ©dia.
Si je lie les deux je me dis quâassez ironiquement BG est super crĂ©atif sur sa communication et câest la dessus quâils sont pas mal critiquĂ©s, enfin tout autant que sur le manque de crĂ©ativitĂ© de certains de leur produit.
NâĂ©tant pas Français je suis toujours surpris de voire les termes « crĂ©er pas des alumnis dâune Ă©coles de commerce » comme quelque chose de dĂ©gradant/insultant. Est ce que le background de formation dâun chef dâentreprise doit ĂȘtre un critĂšre pour juger son projet? Pourquoi câest autant mal vu de sortir de ces Ă©coles(question sĂ©rieuse)??
Beaucoup dâĂ©cole de CO sont des Ă©coles pay to win qui vont tâamener Ă des Bull shitj jobs.
Aussi si tu fais des fringues alors que tu sors dâĂ©cole de co câest que tu fais ça que pour la moula, alors que si tâes un passionnĂ© tâaurais fait des Ă©tudes de mode (je pense que câest ça lâargument)
La diffĂ©rence câest quâils sortent tout droit dâune Ă©cole de commerce. Et comme je lâai dit, mĂȘme si ils ont combinĂ© passion et travail, je pense que dans un cas plus que lâautre, la dĂ©marche nâest pas anodine et yâa forcĂ©ment un business plan plus solide derriĂšre toute ça.
Mais je ne critique pas le fait que ce soit le cas, ni que lâun est meilleur que lâautre. Juste que ça reste une approche diffĂ©rente au niveau de lâĂ©chelle visĂ©e. Cela peut jouer dans la balance au niveau dâun acheteur. Pour ma part jâaurais plus tendance Ă me diriger vers lâun plus que lâautre.
Autre cas trĂšs concret, la marque Sillage.
On parle de mecs qui Ă©taient partis pour faire de belles carriĂšre dans le privĂ© (Geof Ă©tait en conseil) et qui ont lachĂ© les dites carriĂšres pour se donner Ă fond dans un blog (un blog !) parlant de sapes (secteur sinistrĂ©) avec une croissance autofinancĂ©e pendant des annĂ©es (ebook puis collabs puis collec.) Pendant toutes ces annĂ©es ils se payaient moins que ce quâils auraient touchĂ© en suivant une carriĂšre classique. Avec plus dâemmerdes, plus de stress.
Donc clairement non, Bg nâest pas une boĂźte dâĂ©cole de commerce. Yâavait pas de business plan au dĂ©part.
Et aujourdâhui ils ont créé quarante emplois dont ils sont responsables, heureusement quâils ont un plan !
Tu remplaces BG par nâimporte quoi dâautres dans lâidĂ©e dâun nouveau concept en mode star-up et on obtient la mĂȘme chose. Je ne pense pas quâils se sont bĂȘtement dit « Yolo on fait notre blog on verra bien ce qui va se passer ».
Nan câest pas du tout la mĂȘme dĂ©marche.
Une startup tu pars dâune idĂ©e, tu dĂ©veloppes un proto, et tout de suite tu cherches du financement. Ta croissance est pas organique. Tu recherches pas la rentabilitĂ©.
BG est rentable depuis le début (sauf cette année.)