đŸ‘šâ€âš–ïž DÉBAT (autour de la mode) (partie 1)

je sais bien, sans méchanceté, sans leur base de client et leur rouleau compresseur marketing, y en aurait bien plus

beaucoup de chose trĂšs moyenne cartonnent

Euh, en quoi ton goût personnel devrait déterminer ce qui se vend et ne se vend pas ?

Et si tous les BGboyz se sapaient en street heritage, conserverais-tu ce style ?

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ce ne sont pas mes goût personnels qui entrent en compte

sinon j’aurais dit « à part 4 ou 5 trucs, tout le reste est un miracle commercial »

et je ne saisis pas ta remarque en fait :slight_smile:

marketing de qualitĂ© et ce qui se vend, je vois pas oĂč la soucis entre ce que je dis et ce que tu dis ^^

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Perso je mettrais jamais 400e (mĂȘme 250e en solde) pour des CP sachant que je peux avoir des « copies » de chez Suit Supply fait en europe avec des cuirs de qualitĂ© pour 130e.

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Faut bien comprendre que ce que tu crois savoir du marketing, c’est totalement caricatural.

Le marketing, c’est identifier un besoin sur un marchĂ© donnĂ©, dĂ©terminer une cible, un positionnement, dĂ©velopper le produit qui correspond Ă  ce besoin, et derriĂšre expliquer pourquoi le dit produit est adaptĂ© au besoin via divers leviers (prix, communication
)

BG a un bon marketing non pas parce que c’est un « rouleau compresseur » mais parce qu’ils vendent des produits correspondant Ă  ce que les acheteurs veulent. Et c’est un rouleau compresseur car les acheteurs intĂ©ressĂ©s par ces produits sont relativement nombreux.

La plupart des bides et des prises de risques rĂ©ussies viennent juste d’un Ă©cart par rapport au marketing. Ce sont des produits dont la cible est plus restreinte (le blazer seersucker), donc lĂ  positionnement est moins Ă©vident (les AF1), ou dont les leviers actionnables sont plus complexes (le cachemire.)

Quelle différence entre la démarche de de Bonnegueule et celle de Borali ?

Vous ĂȘtes deux passionnĂ©s qui font les produits que vous aimez.
Vous avez tous les deux identifié une position avantageuse et une cible intéressante.
Vous actionnez tous les deux un discours de communication basé sur les valeurs de la cible.

IMHO c’est kif kif.

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Encore une fois j’ai jamais critiquĂ© les AF1 BG. Que je trouve rigolotes.

Par contre si ils sortent des CP like pour avoir un fond de collection, je trouve ça un peu nul. Ça m’indiffĂšre en fait et je rĂ©pond parce qu’on en parle sur un sujet de dĂ©bat. Si quelqu’un en pour dans le OOTD, je ne vais pas lui faire la remarque.

Perso je prĂ©fĂšre acheter des CP que le knock off pour avoir l’og, soutenir le R&D, 

de la mĂȘme façon que mes DSW viennent de chez vitra.

Surtout quand il n’y a aucune plus value.
Au moins sur les BG AF1 t’as la vague rigolote et un cuir de bonne qualitĂ©.

Les MMM gat, t’as une bonne qualitĂ© et des modĂšles originaux.

Des cp bg ( ou zespa ou uniqlo ou autre ) t’as la forme vite fait sans la qualitĂ© . C’est du coca Freeway pour moi comparĂ© Ă  l’original

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tu as interprété négativement un terme qui était positif

rouleau compresseur n’était pas une critique

LeBron James est un rouelau compresseur par exemple :slight_smile:

et ça serait bien d’arrĂȘter de toujours me parler de Borali, on a sorti un truc sĂ©rieux

et comparer les deux n’a aucun sens, c’est comme nous comparer à OE ou Asphalte là

c’est trop dĂ©zoomĂ©

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Les deux fonctionnent car le marketing est bien fait.

Que tu n’aies pas une dĂ©marche marketing « consciente » n’y change rien : ton produit est adaptĂ© Ă  ton public, et c’est l’essence mĂȘme du marketing.

Et ça n’étonnera personne que tu fasses les choses Ă  l’instinct. Mais ça revient in fine au mĂȘme dans le rĂ©sultat. Ça fonctionne car la dĂ©marche et le public se retrouvent.

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@Mat et @Boras : vous nous faites un sacré Ping-pong ce matin, ça vous dit pas de faire un podcast ?

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LĂ  oĂč y’a une diffĂ©rence fondamentale entre BG et @Boras , c’est que les gus de BG viennent directement du milieu du commerce. Du coup ils avaient dĂ©jĂ  les clefs en main pour concevoir un projet, qui mĂȘme si celui-ci traite d’un sujet qui les passionnent, pour en faire un rĂ©el produit.
D’ailleurs ça se voit assez facilement par ce qu’ils proposaient, comme « rĂ©-inventer » des basiques (ils n’ont pas commencĂ© par des piĂšces que je qualifie d’extrĂȘmement fortes dĂšs le dĂ©part, juste pour se crĂ©er une base de clients et tester le marchĂ©) en enrobant le tout de story-telling, d’éloges sur la fabrication etc. Ce n’est pas un reproche, juste que les mecs maĂźtrisent leur sujet et le font de façon intelligente. Au final, le but est tout de mĂȘme de dĂ©gager de l’argent et de construire une marque solide.

Dans le cas de Boras, je ne vais pas rĂ©pondre entiĂšrement pour lui mais j’ai souvenir de son parcours depuis cuc, c’était plus un petit kif de passionnĂ©. Et surtout pour rĂ©pondre Ă  son besoin personnel et pas forcĂ©ment une demande d’un marchĂ© ou mĂȘme de crĂ©er ce besoin. Je veux dire que l’aspect street heritage / piĂšce forte comme des noragi, ce n’est pas ce qui est le plus accessible / trouvable ou alors communĂ©ment portĂ©. De base cela reste plus de la niche que de vendre un niĂšme jean brut ou tee shirt blanc. Je crois que le publique comme tu le dis est venu par la suite. Alors oui tu peux dĂ©crire ça comme une dĂ©marche inconsciente du marketing mais ça reste une grosse diffĂ©rence malgrĂ© tout.
Enfin je ne sais pas si Boras a le mĂȘme but que chez BG pour le dĂ©veloppement de sa marque. Mais bon ça je ne peux pas rĂ©pondre Ă  sa place, c’est juste l’impression que cela donne d’un oeil extĂ©rieur.

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BG c’est aussi un truc de passionnĂ©s Ă  la base. Du coup quelle diffĂ©rence ? Leur premier produit je crois que c’était un jean gris parce qu’ils avaient pas forcĂ©ment les connaissances techniques des autres trucs (bon les rivets c’est toujours pas ça)

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Qui plus est Benoit a totalement rĂ©inventĂ© la communication autour de la sape. On retrouve les techniques qu’il a mis en place partout (chez Borali par exemple.)

Ce ne sont pas des choses qu’il a appris en cours, ce sont des choses qu’il a créé.

En un sens la Achille de la Com, c’est Bg. Et les pompages, c’est Asphalte, Borali


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Et c’est qui le schnedin de la comm dans tout ça ?

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Le mec qui a thĂ©orisĂ© la com BG dans son mĂ©moire d’école de commerce que personne a lu :joy:

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Ce qui me surprend souvent c’est que les critiques faite Ă  BG dĂ©passent souvent le simple sujet « fringue » pour se pencher sur le business modĂšle de la marque/mĂ©dia.
Si je lie les deux je me dis qu’assez ironiquement BG est super crĂ©atif sur sa communication et c’est la dessus qu’ils sont pas mal critiquĂ©s, enfin tout autant que sur le manque de crĂ©ativitĂ© de certains de leur produit.

N’étant pas Français je suis toujours surpris de voire les termes « crĂ©er pas des alumnis d’une Ă©coles de commerce » comme quelque chose de dĂ©gradant/insultant. Est ce que le background de formation d’un chef d’entreprise doit ĂȘtre un critĂšre pour juger son projet? Pourquoi c’est autant mal vu de sortir de ces Ă©coles(question sĂ©rieuse)??

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Beaucoup d’école de CO sont des Ă©coles pay to win qui vont t’amener Ă  des Bull shitj jobs.

Aussi si tu fais des fringues alors que tu sors d’école de co c’est que tu fais ça que pour la moula, alors que si t’es un passionnĂ© t’aurais fait des Ă©tudes de mode (je pense que c’est ça l’argument)

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La diffĂ©rence c’est qu’ils sortent tout droit d’une Ă©cole de commerce. Et comme je l’ai dit, mĂȘme si ils ont combinĂ© passion et travail, je pense que dans un cas plus que l’autre, la dĂ©marche n’est pas anodine et y’a forcĂ©ment un business plan plus solide derriĂšre toute ça.

Mais je ne critique pas le fait que ce soit le cas, ni que l’un est meilleur que l’autre. Juste que ça reste une approche diffĂ©rente au niveau de l’échelle visĂ©e. Cela peut jouer dans la balance au niveau d’un acheteur. Pour ma part j’aurais plus tendance Ă  me diriger vers l’un plus que l’autre.
Autre cas trĂšs concret, la marque Sillage.

On parle de mecs qui Ă©taient partis pour faire de belles carriĂšre dans le privĂ© (Geof Ă©tait en conseil) et qui ont lachĂ© les dites carriĂšres pour se donner Ă  fond dans un blog (un blog !) parlant de sapes (secteur sinistrĂ©) avec une croissance autofinancĂ©e pendant des annĂ©es (ebook puis collabs puis collec.) Pendant toutes ces annĂ©es ils se payaient moins que ce qu’ils auraient touchĂ© en suivant une carriĂšre classique. Avec plus d’emmerdes, plus de stress.

Donc clairement non, Bg n’est pas une boĂźte d’école de commerce. Y’avait pas de business plan au dĂ©part.

Et aujourd’hui ils ont créé quarante emplois dont ils sont responsables, heureusement qu’ils ont un plan !

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Tu remplaces BG par n’importe quoi d’autres dans l’idĂ©e d’un nouveau concept en mode star-up et on obtient la mĂȘme chose. Je ne pense pas qu’ils se sont bĂȘtement dit « Yolo on fait notre blog on verra bien ce qui va se passer ».

Nan c’est pas du tout la mĂȘme dĂ©marche.

Une startup tu pars d’une idĂ©e, tu dĂ©veloppes un proto, et tout de suite tu cherches du financement. Ta croissance est pas organique. Tu recherches pas la rentabilitĂ©.

BG est rentable depuis le début (sauf cette année.)

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