đŸ‘šâ€âš–ïž DÉBAT (autour de la mode) (partie 1)

Ma main à couper que c’est ce gars là

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J’ai cru Ă  un faux air au dĂ©part :

On se calme c’est une blague. Je te vois venir le corbeau.

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Toi t’es une arme de destruction massive quand il faut troller :star_struck:
En tant que graphiste tu devrait signer un papier pour certifier de ne pas utiliser tes talents en dehors du travail. C’est beaucoup trop de pouvoir pour un seul homme


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On dirait l’apprenti chez mon boucher, mais avec une cravate

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Normalement tous les bouchers ont une cravate 
 change de boucherie !

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croquissatoriaux ou un truc du genre, c’est pas un de ses potes ?

sympa les fréquentations et la postition que le mec décrit ^^

(Ă  2:59:33 si le marquege ne fonctionne pas)

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Croquis sartoriaux c’est diffĂ©rent du blog sartorialisme, c’est un mec qui fait des dessins pour vulpilist et la revue Conflits notamment. Tu peux voir son boulot sur sa page fb


Redirecting...

Moi je trouve ça pas mal. AprĂšs l’extrait de papacito que t’as postĂ© je le trouve drĂŽle aussi . Au second degrĂ© car j’imagine que ça en est. AprĂšs j’ai pas regardĂ© le reste de la video, juste l’extrait

Je ne suis pas familier de Croquis Sartoriaux mais Papacito c’est une barbouze d’extrĂȘme droite donc non c’est certainement pas du second degrĂ©

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Il dessine aussi pour l’incorrect et conflits
 deux revues bien reacs.

L’habit ne fait pas le moine mais bon, si papacito c’est son pote


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Croquis Sartoriaux, c’est l’extrĂȘme droite catholique traditionnelle, royaliste lĂ©gitimiste, et rĂ©actionnaire.

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Il fait plus que des dessins pour Vulpilist, il est cofondateur du site.
Raison pour laquelle j’ai plus trop envie d’y acheter parce que, oui, le mec est bien bien extrĂȘme droite.

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Je trouve ça compliqué le bleu de travail.

J’en ai portĂ© pendant des annĂ©es pour travailler.
C’est un vĂȘtement qui se salit mais qui fait de toi quelqu’un qui appartient Ă  une communautĂ© quand il est normĂ©. Comme l’uniforme d’un militaire, d’un pompier. Dans notre corporation, localement, nous portons tous les mĂȘmes bleus. Vestes ou cottes. Elles sont toutes identiques en couleurs et formes, seul l’état d’usure diffĂšre.
Du coup, quand je vois des bleus, je vois du travail et de la sueur.
Pas Ă  la Germinal. Mais hormis un travail d’archive, de collection de belles toiles solides et patinĂ©es, je trouve tout ça un peu dĂ©placĂ©.

Je trouve vraiment chouette ce que propose Achille. Avec ce fond en vieux bois, l’attitude qui va avec.
Je suis beaucoup plus réservé quant à la hype sur ce type de fringues quand ça vient de petits groupes urbains bien propres.
Je suis plus comprĂ©hensif au sujet des CorĂ©ens ou Japonais dont il est question car il n’y a pas tout le background pour le coup.

Juste comme ça. :v:

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Les asiats ont leur « bleu de chine » qui a Ă  peu prĂšs la mĂȘme tronche que nos bleus locaux

Et si on appliquait ton raisonnement alors plus personne ne porterait de piĂšces issues du registre workwear ou militaire, de quoi laisser la garde-robe masculine quasi inexistante

Ceux qui portent un bleu aujourd’hui pour la vie de tous les jours ne font pas du cosplay d’ouvrier

Les brogues, les teeshirts, les chemises, les chinos, les desertboots, les chelseas, les jeans, les parkas, les Docs (cf les postiers anglais), etc. etc., tout ça on jette ? Ou alors comment on décide qui est légitime pour en porter ?

EDIT : ah, et pour la suite merci de passer sur le topic débat qui est là pour ça

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Quoi je peux plus porter mes denim si je vais pas chasser l’or dans le grand canyon ?

Zut.

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Pourquoi ça serai dĂ©placĂ© ? C’est pas une honte d’avoir un boulot physique et salissant. Au contraire. Je met en hide un petit texte que j’avais mis sur insta Ă  la base, une reflexion autour de tout ça. Presque un manifeste ahah

Résumé

J’ai toujours aimĂ© les outils et les machines, surtout les plus anciennes. Peut-ĂȘtre parce qu’ils nous permettent de donner vie Ă  nos rĂȘves dans le monde rĂ©el. Et aussi parce que ce sont des objets tangibles, durables et utilitaires. Je suppose que c’est la mĂȘme chose pour les vĂȘtements de travail et militaires, c’est conçut pour durer. Si on creuse un peu, ce qui est vraiment intĂ©ressant, ce sont les gens derriĂšre ces artefacts, leurs vies et leurs histoires. C’est peut-ĂȘtre pour ça que j’aime tant les vĂȘtements de travail, parce qu’ils ont Ă©tĂ© portĂ©s par les mĂȘmes personnes qui fabriquaient des choses avec les vieilles machines que j’aime.

Les gens (et moi) disent souvent : j’aime les vieilles choses parce qu’elles racontent des histoires. Mais derniĂšrement j’ai beaucoup rĂ©flĂ©chi Ă  ça, avec cette question : quelle histoire ?

Pendant trĂšs longtemps, porter un bleu de travail ou des vĂȘtements dĂ©lavĂ©s et rĂ©parĂ©s n’était pas quelque chose dont les gens Ă©taient fiers, car ça voulait dur qu’on Ă©tait des classes populaires.

Mes ancĂȘtres Ă©taient des rĂ©fugiĂ©s politiques, des voyageurs, des forains, des immigrĂ©s pauvres, des ouvriers agricoles et d’usine, des routiers et mĂȘme des diseuses de bonne aventure !

Moi, je vends de vieux vĂȘtements mais je fabrique aussi des meubles en bois et en mĂ©tal pour gagner ma vie. J’ai une petite entreprise et un atelier avec machines anciennes et rĂ©centes. Je suis toujours sale et j’ai les mains larges et dures.

Mais je suis fier de ce que je fais et je ne changerais pour rien au monde, malgrĂ© la façon dont certaines personnes me regardent. Je suppose que c’est du mĂ©pris de classe.

Alors oui mes vĂȘtements sont dĂ©lavĂ©s, rĂ©parĂ©s, pas jolis pour les standards d’aujourd’hui. Mais c’est ceux que je suis le plus fier de porter. Comme un hommage Ă  tous les cols bleus qui ont construit le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Je suppose que c’est cette histoire que je vois dans ces vieilles choses, et celle que je veux raconter au monde. Parce que l’histoire n’est pas seulement dans les livres et les musĂ©es, c’est aussi dans les objets de la vie de tous les jours, en particulier l’histoire de la classe ouvriĂšre. Et qu’on le veuille ou non, les cols bleus font partie de notre histoire.

Pour moi c’est dĂ©placĂ© quand t’as une veste une veste de travail mais que tu crache les classes pop. Sinon au contraire, c’est cool que ça intĂ©resse plus de monde ces vĂȘtements lĂ  ! Et peu importe le milieu social

@PeecTur Petite prĂ©cision, ce qu’on appelle bleu de chine chez nous c’est un truc europĂ©en (coupe classique d’une veste de travail française) avec quelques details qui font « asiatiques ». Les vĂȘtements de travail typiquement asiatiques sont un peu diffĂ©rents. Mais je vois ce que tu veux dire !

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Ouais

DerriĂšre les fringues il y a autre chose que du tissu.
Ce qui est hĂ©ritĂ© du militaire fait parfois dĂ©bat. Parce que c’est empreint d’histoire et d’affect.
Porte quelques camos Ă  Strasbourg.
Pour moi c’est un peu le mĂȘme truc ici.
Sauf que là, c’est le marqueur social qui ressurgit.

C’est la hype autour de ça qui me gonfle. Comme le discours « meilleur tissu du monde // meilleure filature // design ultime // goĂ»te mes tomates // les bleus c’est trop classe ».

Je rĂ©ponds ici, parce que de passer par ailleurs me semble compliquĂ©. Et puis ma rĂ©action Ă©tant en lien avec ce qui Ă©tait Ă©voquĂ© plus haut et la reconnaissance des bleus d’ici.

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Achille t’a trĂšs bien rĂ©pondu et je n’aurai pas dit mieux que lui donc je t’invite Ă  relire sa rĂ©ponse un coup

Moi tu vois, ce que je trouve dĂ©placĂ© c’est d’expliquer Ă  quelqu’un que porter un bleu est dĂ©placĂ©, et ce sur la base de prĂ©jugĂ©s que tu fais sur lui : tu vois un type, il porte un bleu, et toi tu te dis « ouais mais il est pas lĂ©gitime, il est dans la hype Â» sauf qu’en fait :

Tu n’en sais rien

Perso je prĂ©fĂšre voir ce genre de fringues encore portĂ©es par des gens que ça fait kiffer plutĂŽt qu’elles partent Ă  la poubelle

Enfin concernant ceci :

C’est compliquĂ© d’aller Ă©crire sur le topic dĂ©bat ?

@romainsss tu pourrais passer ces messages vers le topic débat ? Je sais plus comment faire haha

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@Zub , je trouve que ta question n’a rien d’incongru. Elle est sensible, et discutĂ©e dans la presse ces derniers temps, par exemple ici : Le bleu de travail Ă  250 euros, ou la rĂ©cupĂ©ration d'un symbole | Slate.fr
Ou encore ici : Pourquoi le bleu de travail a fait son retour
@Achille , merci pour le texte que tu as partagĂ© ! Comme toi j’aime beaucoup porter ces vestes, mĂȘme sans que mon travail y soit associĂ©.

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C’est beau ce que tu dis :heart_eyes:

LĂ  oĂč je ne suis pas d’accord avec toi c’est sur les ouvriers n’avaient pas forcĂ©ment « honte » de porter un bleu de travail. Ce n’était pas du tout une tare d’ĂȘtre ouvrier :slight_smile:

LĂ  oĂč je te rejoints c’est de voir ça portĂ© aujourd’hui par des gens qui, parfois, peuvent chier sur les pauvres de la classe pop.
Mais bon, ça fait dĂ©jĂ  quelques annĂ©es que c’est in de faire semblant d’ĂȘtre proche des classes sociales dĂ©favorisĂ©es.

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