C’est du PAP, après je ne serai pas étonné qu’ils proposent du MTM à certains clients.
Je l’avais dit dans un autre topic mais c’est abusivement cher, la comparaison avec du MiAsia n’est pas forcément pertinente car ils ont leur propre atelier à leur nom et développent tout en interne (patron, fabrication, etc).
Nonobstant j’insiste : c’est abusivement cher et orienté pour une classe sociale qui n’est pas la nôtre, enfin en tout cas pour une classe sociale qui s’en contrebalance de la notion même du « RQP ».
Donc forcément oui, on trouvera sûrement ailleurs un équivalent bien moins cher car ils ne cherchent pas à boxer dans cette catégorie.
Tu penses que le prix est volontairement élevé car ils veulent sélectionner leur clientèle de cette façon (ce qui serait bien complémentaire avec le mode de distribution) ou bien c’est juste qu’ils trouvent des clients donc pourquoi se priver?
Accessoirement faut se méfier du critère made in Asia pris isolément. Genre pour les chemises, on connaît 100hands qui est giga cher mais parce que l’atelier déboite et que les ouvriers ont un traitement très confortable (pour les standards du pays mais pas forcément que).
Si le but est d’avoir des ateliers en Malaisie qui soient attractifs, très respectueux des ouvriers (cadences de travail réduites, conditions de vie confortables, mutuelle & compagnie), tout en ayant une boutique en plein Londres, ne pas pousser la clientèle à l’achat pour préserver une certaine idée de l’expérience client, et en vivre en vendant de faibles volumes, les prix sont de toute façon élevés.
Ce qui est contre intuitif avec ce modèle c’est qu’il y a depuis plusieurs années tout un discours (porté par les MINEL) du: - d’intermédiaires = prix bas.
La tu as une boîte hyper intégrée avec des prix stratosphériques, ça sort un peut de cette logique du méchant intermédiaire qui se sucre. Pour ça cette approche est intéressante car elle apport une certaine nuance dans ce schéma réducteur.
Il faut vraiment que @G.G se sacrifie et fasse une commande pour juger sur pièce
Le discours des MINEL fonctionne seulement pour des volumes de vente qui sont suffisants pour que la marge résiduelle paie la DA et les fonctions support de la boîte… et ne fonctionne que avec de la prod sur commande à un atelier.
En intégration verticale je suis pas sûr d’avoir une MINEL en tête…
Oui justement les MINEL se privaient bien de dire que les prix « abordables » qu’elles proposaient venait surtout du modèle de production que tu décris plutot que de cette suppression d’intermédiaire (qui peut jouer un rôle moindre j’imagine).
blague à part, NOyoco a un bureau et pas sûr mais l’atelier est peut être à eux en roumanie ou bulgarie, je ne sais plus (ils ont une partie du bureau d’étude là-bas déjà)
Probablement en partie parce qu’ils en avaient pas totalement conscience, et en partie parce qu’ils croyaient dur comme fer qu’ils allaient changer l’industrie (ce qui a été le cas d’une certaine façon).
D’ailleurs, hormis BG, les autres MINEL n’auraient pas pu exister et percer sans Facebook et Google (qui ont fait fondre le prix et la complexité des campagnes marketing). Comme quoi, pour se libérer d’un ogre (celui de la mode), ils ont dû s’enchaîner à un autre ogre.
( @Fennec on va pas pourrir le topique, l’envie de changer le monde, moi j’y vois surtout des entrepreneurs clasiques qui ont flairé un nouveau filon et s’y sont engoufré (aucun jugement de valeur, sauver le monde ou quoi, faut avoir faim pour l’avaler, surotut a posteriori ^^)
Je valide les friulane/furlanes pour émuler les looks Adret. Ce sont des chaussons-chaussures fabriqués dans la région du Frioul. Une tige non doublée est montée en point de chaînette puis en Blake sur une semelle en caoutchouc (traditionnellement : récup’ pneus de vélos).
La version de Velasca peut assurer la transition intérieur-extérieur grâce à son cuir suédé et son talon différencié (les friulane traditionnelles ont souvent des semelles plates).
Plein d’eshops italiens en vendent moins cher que Velasca (~50€ la paire), mais soit on reste sur des tiges en velours palatine, soit il manque un talon différencié, soit ils ne font pas ma pointure (pb strictement personnel).
Vinted permet de faire baisser la note, avec les mêmes limitations que ci-dessus. Le feed pour homme se renouvelle peu, tandis qu’il surabonde chez la femme (avis aux petits pieds).
Sur les modèles dépourvus de talon différencié, il doit être possible de faire poser un bonbout en caoutchouc chez le cordonnier (15-20 balles en moyenne).
Sauf si vous achetez votre paire à un prix ridicule, ou si vous la portez exclusivement en intérieur, je pense préférable la pose de patins, y compris sur le talon (dans le cas des Velasca). La semelle d’origine est très fine, et parait plutôt fragile, surtout si vous avez tendance (comme moi) à en user la pointe.
N.B. les photos de Velasca ne montrent pas la véritable couleur. Le « marron tabac » s’avère nettement plus foncé en personne (à tel point que j’ai cru à une erreur au moment de déballer le colis).
Monoprix en vendait pour femmes sous le nom « chaussons vénitiens ». J’avais essayé de convaincre ma femme d’en acheter une paire mais elle trouvait ça affreux (trop plat, trop pantoufle).
Le nom donné n’est pas absurde, puisque ces chaussures sont originaires du Frioul-Vénétie (et portées par les gondoliers de Venise, si l’on en croit Velasca).
Je trouve que le cuir suédé mitige l’association visuelle à des pantoufles. Velasca vend majoritairement des versions en velours palatine et velours côtelé qui sont plus difficiles à dissocier d’une tenue d’intérieur, loungewear. Mais avec un peu de panache et de sophistication, ça pourrait fonctionner en extérieur. La forme des friulane est vraiment moins pataude que celle des pantoufles françaises typiques.
Ah oui j’avoue je ne savais pas où est le Frioul Mais sinon c’est le côté velours qui bloque un peu pour un usage extérieur (mais je trouve ça vraiment élégant, le lookbook de Monoprix était très convaincant en mode vacances bourgeoises italiennes à la Call me by your name).
(trop plat, trop pantoufle).
