C’est très bon
Le côté fumé + acidité + rondeur + âpreté
= un grand oui
Colloc très content aussi
(alors qu’il est pas fan des bourbons sour, Negroni et autres cocktails amers) (je devrais essayer de lui faire des cocktails plus girly mais j’aime pas ça donc ça me fait chier)
Toujours aussi bon même ouvert depuis des années …l’avantage des brut de fût.
7 ans bourbon cask/ 4 ans cabernet sauvignon.
52% heavily peated.
Extra. J’adore cette série.
J’ai encore une petite fiole du 13yo fût de Malbec. Grosse claque à l’époque.
Nice!
A l’occasion je trouve que c’est intéressant d’ajouter une couche.
Fumage au romarin mais je sais que c’est compliqué.
Plus simple, un bitter. J’aime bien un bitter au celery avec.
Content que ça te plaise 
On peut m’expliqué pourquoi on appel une bière ipa alors qu’elle est faite en France ?
Par exemple ma bière la c’est une west ipa mais de Paris ça a rien a voir avec les Inde bref je suis paumé dans ces appellations.
C’est un type de bière, comme la pils, la bière de froment (blanche), la stout etc., ce n’est pas une AOC. Ça définit la façon dont c’est brassé (utilisations de houblons spécifiques notamment), et le rendu (amertume). Ça peut être la fermentation dans le cas des gueuze, le malt utilisé (torréfié par ex pour une brune) etc.
Je fais de gros raccourcis, mais c’est peut être plus clair comme ça.
L’IPA, l’origine est floue, mais l’idée de base est de brasser avec beaucoup de houblon et une bonne teneur en alcool, pour que la bière, brassée en Angleterre, tienne les quelques mois de voyage par voies maritimes jusqu’au Indes.
En bref : IPA = gros truc amer.
Gallia, à leurs début, ils avaient démarché un pote, en se vendant comme l’authentique bière parisienne de Paris, sauce Super Dupont.
Immense malaise quand le pote, amateur de glou et curieux, avait demandé à visiter la brasserie.
Celle-ci était alors située en Tchécoslovaquie.
Bref, un story-telling bien putassier à la sauce AP.
Bon, entre temps, z’ont embauché un brasseur, et y a eu quelques trucs sympas dans les à côtés, dont une très bonne sour.
Gallia c’est une bonne bière de supermarché. Je trouve les East / West / Session au Casino et à Monoprix, c’est le plus « buvable » de leur selec.
Yes, les IPA, à la base, ce sont des bières sur-houblonnées car le houblon est un conservateur naturel et ça permettait en effet de les envoyer vers les Indes ou ailleurs.
Apres, je pense que le mode de brassage était pas le même, maintenant, le houblon est plus utilisé comme « arôme » pour donner l’amertume, en fin de brassage.
Peut-être qu’un spécialiste en brasage pourra confirmer/compléter/corriger 
@Zytho?
Une bonne bière de supermarché, c’est exactement cela.
Le problème, c’est qu’ils se sont positionnés comme petite brasserie artisanale, à leur lancement, en surfant sur le renouveau brassicole.
C’est fade - à mon goût - comme un produit de grande distribution, mais coûteux comme de l’artisanal. Donc bâtard, dans le mauvais sens du terme.
Dans la même gamme de prix, en sympa et facile à boire, il y a Thiriez et Craig Allan, qui me font office de bières de soif.
Et pour les trucs plus barrés, la Goutte d’Or.
Et ces brasseurs sont engagés, tirent le milieu vers le haut.
Mais il reste effectivement le problème de la distribution.
À Paris, très peu de caves et de bars à artisanale rive gauche. Faut sortir le vélo, même en habitant un arrondissement central.
Restent les supermarchés, où l’on trouve parfois de la Gallia, parfois, de la Deck (très honnête), parfois une petite brasserie francilienne.
Je plussoie.
C’est pas mauvais pour un after-work ou juste pour pas se prendre la tete mais pas boire une Heineken.
Par qui ils se sont fait racheter, je crois.
Pour la brasserie du grand Paris leurs bières sont très irrégulières je trouve. Leur sour est pas mal, j’ai un souvenir pas si mauvais de leur Dipa mais j’ai goûté des trucs fous aussi
La goutte d’or quand ils font pas des trucs de bobohyppiepaumés avec du thé chai ou je sais pas quoi (le côté barré), c’est bien. C’est une bonne bière de copain. Après ils test et c’est cool. Juste des fois je suis pas folle de leurs tests. Je préfère une bonne bière simple qu’un truc chelou. Et pour ça… Ben j’irais boire la East de chez Gallia.
En rqp c’est bien.
Il est utilisé pendant, et aussi à la fin (le dry hop) pour booster le parfum oui. Sur les méthodes de brassage de l’époque, aucune idée en revanche.
Si tu savais le prix de la canette que j’ai posté hier 
https://youtu.be/A54la9lfbFg : 2min de Jivay qui explique l’IPA
Non. Ils se sont vendus.
Le type qui a fondé la brasserie sortait de la Défense.
Sans doute le seul brasseur, ou taulier, dans ce petit milieu, que j’ai croisé en costume-cravate.
Dans le renouveau qui a lieu depuis quelques années en France,
y a des petits qui ont commencé dans leur garage, puis qui ont monté une petite boîte,
puis y a des gens qui ont senti le fumet généré par la fraîche, et les parts de marchés à prendre.
Les seconds brassent des bières bien plus fades, en général, et avec un bel emballage qui sied à un certain milieu parisano-parisien.
Ouais alors je serais pas aussi catégorique. Des micro-brasseries totalement honnêtes et artisanales qui font de la merde, c’est pas ça qui manque. Quand c’est vraiment local (car leur notoriété ne permet pas de dépasser les frontières du département) c’est assez souvent à chier. Pas toujours. Et même ceux qui font un taf correct (Nomade à Lyon, ou la Canute) c’est pas non plus fouuuu.
Oui, des petits sympas et honnêtes qui bossent mal, en y a une pelleté.
Je ne dis pas le contraire. La sélection naturelle va être rapide, dans les années qui viennent, surtout avec le pangolin.
Dans le non-dépassement de la frontière, du village, ou de la région,
y a la distribution. Beaucoup n’ont pas envie de passer par une centrale d’achat.
Également le fait que sur des petites quantités, tout est bu sur place, ce qui est le cas le plus fréquent en Bretagne, qui ne brasse pas des bières excellentes mais de bonnes choses pour les festivals.
A vrai dire en « régional », ce qui est encore plus large que le département, je crois que les seules brasseries que j’achète presque à l’aveugle c’est Mont Salève (les IPA séries) et la Montagnarde.
Des années qu’on explique aux membres, dans la coopérative alimentaire, le pourquoi du prix des bières artisanales, à des gens qui s’étonnent qu’une quille de 75 puisse valoir le prix d’une bouteille de vin.
Je n’ai jamais goûté la Fractal…
Le prix est cheaté parce que ça vient des US. La même en France serait plus accessible. Plus reuch qu’une Gallia bien sûr mais dans les prix du marché.
En plus mon caviste fait pas le con, il achète les batchs frais. T’as souvent des américaines qui ont six mois en cave, ça n’a aucun sens.
(bon il est un peu cher. Mais je préfère faire bosser un indépendant à coté de chez moi qui se sort les doigts du cul sur sa selec plutôt qu’une plus grosse machine qui achète tous les gros trucs et les goute même pas.)
