Bonnegueule - MINEL pour minet (partie 2)

La nécessité de croissance n’est jamais sans risques.

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Bah si tu lèves et que tu fais que bruler le cash… bah ca t’a juste donné un sursis

La croissance saine pour les petites boites comme ça c’est pas de lever des fonds comme une startup, c’est de vendre ce que tu produis, au maximum en dehors des périodes de soldes pour pouvoir faire tes marges

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C’est surement leur côté école de commerce qui a repris le dessus et du coup vouloir gérer ça comme une start-up, hihi.

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Gros client entre 2018 jusque début 2020, je ne suis pas très surpris quand on voit comment se portent d’autres gros acteurs (camaïeu, André etc.)

Plusieurs raisons à cela selon moi

  • inflation côté coûts (tissus, transports…) mais aussi côté clientèle
  • Des sorties qui vont d’un extrême à un autre (offre incohérente et qui perturbe leur cœur de cible, imaginez Asphalte sortir demain un tablier de pluie) - il n’y a qu’à voir le « succès » des collections avec Monsieur Brocolis et DBF…
  • Impact des investisseurs qui ont du pousser vers plus de rentabilité et vers des profils employés beaucoup plus chers (et je ne parle pas des nombreuses boutiques à faire tourner)
  • Un virage vers du « plus ample » pris trop tardivement et trop brusquement (et surtout vers du beaucoup plus ample)
  • Un point que je n’ai pas lu ici, mais je me sens concerné : j’ai connu le blog quand j’étais étudiant avec un salaire d’alternant, puis ai beaucoup dépensé chez eux avec mes premiers salaires de cdi. Mes priorités sont ensuite allées ailleurs : premier appartement, mariage, enfant. Même si ma situation est confortable, je me tourne davantage vers de la seconde main ou des pièces plus « fortes » (borajean, chemises de DN…). Dans un autre registre, cela me fait penser au boom puis à la retombée des youtubeurs humouristes au début des années 2010. On a connu ça au collège / lycée, puis on a grandi et nos centres d’intérêts ont changé.

C’est là la difficulté d’une marque misant beaucoup sur sa communauté : il faut grandir avec elle…

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J’ai une connaissance en entrepreneuriat assez maigre, mais cela existe vraiment des entreprises qui font des levées de fond et qui gèrent cet argent en bon père de famille ? Ça ne va pas à l’encontre du principe même ?

Ou accepter de rester petit et obtenir une forme de pérennité.
(Mais là encore c’est difficile aussi à tenir.)

@Jacko l’article est hyper instructif, merci du partage

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Tu as plutôt raison

On peut rester petit et avoir une marque solide ET rentable.

C’est souvent la que le bât blesse, embaucher à mort pour tout et n’imp, au lieu de travailler en toute petite équipe.

J’ai des clients qui font environ 5 millions de CA annuel, boîtes rentables.
C’est 1 patron qui fait la « DA », le choix matière, « stylisme » bref toute la partie crea , un back office, 1 comptable
Et parfois 1 personne au stock pour ceux qui le gère.

Et ça gagne de l’argent, c’est sain, et le patron se met bien

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N’enterrons pas tout de suite BG… Un redressement judiciaire peut réussir et une nouvelle collection est annoncée pour la fin du mois !

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Hors prêt-à-porter, le nombre de boîtes qui disparaissent ou qui subissent de lourd dégâts parce qu’elles voient trop grand c’est dingue…

Et les raisons pour en arriver là sont forcément multiples - des fois t’es juste pas là au bon moment - mais la culture économique / entrepreneuriale joue énormément.

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A bin c’est claire que si durant toute ta formation on te rabâche le culte de la croissance et même la croissance de la croissance, à un moment ça pourri ta perception.

Ce visuel est incroyable… :hushed:

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Le paysage est joli mais l’image fait cheap, non ?

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C’était ironique. Ça sent le visuel torché sur un coin de table par quelqu’un dont ce n’est pas le métier.
(Ou un virage low fi sur la com, mais c’pas forcément la vibe BG donc j’en doute.)

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Ça fait surtout penser à une boite qui n’a même plus de quoi se payer une équipe marketing.

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Bah c’est-à-dire qu’ils sont en redressement. Par définition…

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J’attendais justement de voir si ils restaient sur la collection qui était prévu… à priori oui donc (en meme tps, vu le cycle de vie, la conception et la fabrication de cette collection a été plié en Février dernier).

Ca me fait un peu chier qu’ils soient tant en difficulté (même si ils sont pas mort) parce que comme bcp ici, j’ai été pas mal accompagné par BG même si je regarde nettement moins ce qu’il font maintenant.

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Franchement pas besoin d’avoir une formation de marketing pour faire un meilleur visuel, suffit d’être doté de la vue :sweat_smile:

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Ah mais putain je pensais que l’image c’était un troll, pour dire que la prochaine collection il n’y aurait rien.

Oh bordel c’est claqué de ouf.

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Oui, mais comment veux-tu générer de l’intérêt auprès de ta clientèle, si ta « campagne » de release se résume à l’édition via Paint d’une image dispo en recherche rapide sur GoogleImage.

Enfin, c’est le serpent qui se mord la queue.

Dépenser pour rester rentable, tout en devant faire des économies, pour rester rentable.

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Tsé je suis dans une boite qui, […]

Ça fait relativiser une pauvre image sur une des 50 campagnes marketing de l’année chez BG.

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