📾 Chambre Noire - Le topic de la photo

Ai je fait la corrĂ©lation entre mon apprĂ©ciation et qualitĂ© du travail de quelqu’un et le nombre d’abonnĂ©s ?

Pour les photographes conseillĂ©s non je n’ai pas encore regardĂ©, par manque de temps

Vous savez Poulpy a le droit d’apprĂ©cier un photographe dont vous trouvez le taf chiant (j’ai pas d’avis sur le sujet, ou plutĂŽt ça n’est pas le sujet).

En soi c’est cohĂ©rent entre son propre style et celui de Geit Eero (photo bloc-note).

Dire « tu as tort d’apprĂ©cier tel photographe » n’a aucun sens. J’trouve ça dommage de se permettre de dire Ă  quelqu’un ça (et Poulpy a bien raison de le soulever).

(AprĂšs Ă  partir du moment oĂč Tim Dessaint a je ne sais combien de followers avec un style fadasse, aucun succĂšs de photographe ne peut m’étonner.)

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Dans l’absolu oui on aime bien ce que l’on veut mais s’il s’agit de progresser dans le domaine, d’apprendre les bases de la photographie, d’avoir des rĂ©fĂ©rences solides ben effectivement c’est bien de pouvoir se confronter Ă  un jugement de ce genre

Bref je m’arrĂȘte lĂ  ça me saoule un peu haha

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Donner des conseils pour progresser c’est une chose, filer des inspi en disant « t’en penses quoi de untel sur Insta dont j’aime bien le taf ? Ça me fait penser Ă  ce que t’essayes de faire. » c’est constructif.

Le passage sur « tel truc que t’aimes c’est nul », j’pense vraiment que c’est dispensable, et pas trĂšs constructif y compris pour filer des tips en photo. C’est mon avis et t’as bien entendu le droit de ne pas le partager.

(Et j’arrĂȘte lĂ  aussi, c’pas le but de s’engueuler sur un sujet aussi accessoire alors qu’on pourrait plutĂŽt se demander si les pantalons en lyocell c’est de droite.)

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J’ai bien prĂ©cisĂ© dans mes messages, que cet Ă©change Ă©tait axĂ© sur sa demande initial de progression en photographie. VoilĂ  pourquoi j’ai commencĂ© par demander ce qui l’intĂ©ressait dans le partage qu’il a fait, par rapport Ă  toutes les informations distribuĂ©es auparavant.

Encore une fois toujours dans une dĂ©marche d’apprentissage, demande qu’il a fait en premier, voyant qu’il se cherche toujours, qu’il est encore indĂ©cis ou pas complĂštement satisfait de ses bases, je pense que c’est constructif de lui donner des pistes Ă  explorer en prioritĂ© et d’en Ă©viter d’autres. C’est valable pour tous les domaines quand tu souhaites assimiler de nouvelles compĂ©tences.

Ici, le cas du photographe qu’il a partagĂ©, est intĂ©ressant car cela rejoint les propos de la vidĂ©o partagĂ©. Le mec est clairement une fraude. Comme tu pourrais en trouver dans d’autres domaines avec cette image que les gens veulent renvoyer sur les rĂ©seaux sociaux.

Mais rien ne remplace, ce que l’on n’arrĂȘte pas de rĂ©pĂ©ter, un travail Ă  faire sur soi et son regard, qui passe obligatoirement par un processus qui consiste Ă  observer / comprendre-apprendre / dĂ©couvrir / lire / comparer. Et pour faire ça, cela passe justement une analyse que l’on ne peut pas Ă©viter, si on souhaite progresser.

C’est d’ailleurs dommage que tu n’es pas d’avis sur ce qu’il a partagĂ©. Tout peut ĂȘtre sujet Ă  critique (bonne ou mauvaise). Tu peux aussi ne pas apprĂ©cier, mais reconnaĂźtre la dĂ©marche derriĂšre, les rĂ©fĂ©rences, l’inspiration, etc. C’est comme avec la mode.

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Tu as raison, mais en mĂȘme temps, perso, j’ai pas captĂ© le truc si « mĂ©chamment Â» que tu le dĂ©peint.

Je rejoins @Leit : il Ă©tait plus question d’orienter vers des rĂ©f qui font progresser plutĂŽt que vers un gars qui fait autant de la vidĂ©o que de la photo pour les rĂ©seaux.
C’est ce que je disais en parlant de musique d’ailleurs et la diffĂ©rence entre les attendus.
LĂ , je vois une prĂ©co ; @Poulpy_v3 dit qu’il aime ce gars (no problĂšme la-dessus et mĂȘme si je partage aussi els avis avisĂ©s), ; rĂ©ponse pour emmener Poulpy plus loin vers des rĂ©f plus « pointues Â».

S’agit pas de juger, mais d’expliquer comment progresser.
Alors en prenant des exemples plus pointus, la marge de progression est plus importante.
Le risque en prenant du « tout venant Â», c’est d’y arriver vite et de se retrouver Ă  nouveau dans un mauvais schĂ©ma d’apprĂ©ciation de se qu’on fait et/ou de se dĂ©gouter.

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Et je le comprends comme ça vos remarques

Bon manquant de connaissances sur la grammaire photographique (ce que je vais essayer de rattraper et integrer)
Certaines des travaux partagĂ©s comme ceuxTabuchi et Monnier, J’ai eu du mal a comprendre l’intĂ©rĂȘt ou la teneur (je rassure ça fini par venir, mĂȘme si Ă  mon avis je passe encore Ă  cĂŽtĂ© de pas mal de choses) au depart je vois ça comme des photos que l’on peut trouver dans un PLU du strictement informatif.

Mais en creusant un peu et en passant plus de temps dessus on realise qu’il y a plus que ça.

Sinon je vous partage un autre photographe que j’apprĂ©cie Ă©normĂ©ment (qui est amiĂ©nois)

Qui de mon point de vu de débutant est trÚs bon

https://www.instagram.com/p/Cp-hXxuopGu/?igsh=bm5lc2prMTU0cGhl

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Disons qu’à une Ă©poque, on t’a conseillĂ© de travailler par sĂ©rie.
Tu as capté le truc. Tu le met parfois en pratique.

L’exemple de Tabuchi, c’est le sens de la photo qu’on cherche à t’expliquer.

En revanche, les exemples que tu partages c’est « de la photo pour la photo Â».
Rien de mal en soit. Juste un projet moins abouti. Juste un plaisir de faire de la photo, mais rien de plus.

La plupart des exemple qu’on a cherchĂ© Ă  te pousser, ce sont des projet que je qualifierai d’artistique avant mĂȘme d’ĂȘtre photographique.
Il y a un propos, une idĂ©e, qu’elle soit expliquĂ©e littĂ©ralement, un ressentie, voire mĂȘme dans la mise en oeuvre d’une technique. Ensuite vient la photo qui n’est parfois qu’un mĂ©dium.
DerriĂšre le mot photo, il peut y avoir parfois le sens « art plastique Â», ou « art visuel Â».
C’est en gros plus profond.

C’est sans doute cette « profondeur Â», ce travail de fond, rĂ©flĂ©chi, sur du long terme le plus souvent, une mĂ©thodologie, etc
 que nous cherchons Ă  te faire percevoir plutĂŽt qu’un rĂ©sultat, une image, la mise en place d’une technique sur un instant.
La photographie au sens oĂč c’est un moyen de faire percevoir quelque chose de plus large et pas une finalitĂ© traduite en une seule image.

Arriver Ă  ce stade, ça demande le plus souvent un long chemin, une rĂ©flexion, etc
 voir d’ĂȘtre obnubilĂ© par un sujet.
Certains, comme Tabuchy par exemple, doit développer la notion de série depuis des années !
Pour rappel, ils ont plaquĂ© un peut tout ce qu’ils avaient comme projet pour se consacrer Ă  ARN sur un long terme qu’ils ont estimĂ© Ă  10 ans de leur vie ! Tu t’imagines shooter quasi tous les jours le mĂȘme type de sujet, avec la mĂȘme mĂ©thodologie, le mĂȘme traitement, etc 
 ? Ca demande une sacrĂ©e obsession. Ca doit aussi apporter une espĂšce d’expertise dans ce domaine.
Passionnant je trouve (mĂȘme si en mĂȘme temps, par projection, ça doit faire peur Ă  vivre !)

J’essaie de retrouver une vidĂ©o.
VoilĂ  :

La plupart de ces artistes, ils font ce à quoi ils croient. Ensuite, ça marche ou ça marche pas. Mais ils vont au bout.
La photo pour la photo de « rĂ©seau Â», c’est souvent pour rĂ©pondre Ă  une demande et/ou attente selon le mot qu’on veut y mettre.

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C’est exactement ça, comme pour moi quand j’ai commencĂ© Ă  m’intĂ©resser Ă  la sape y’a une dizaine d’annĂ©es, y’a besoin de thĂ©orie, d’accumuler les rĂ©fs pour comprendre ce qui aujourd’hui apparait comme abstrait, pas forcĂ©ment digne d’intĂ©rĂȘt. Parle moins, shoot toujours, lis plus, ça rentrera petit Ă  petit. Ce qu’on rĂ©pĂšte depuis des mois en fait haha, on va finir par devenir fous putain

Le photographe dont tu parles par exemple, c’est à nouveau pas ouf. Trùs bien si il kiff hein, c’est toujours cool de se trouver un hobby mais qualitativement parlant, y’a pas mal à redire.

DĂ©jĂ  il a l’air de shooter de loin des sujets qui le nĂ©cessite pas forcĂ©ment, pe avec un zoom jsp. C’est pas un problĂšme quand c’est rĂ©flĂ©chi mais ça tĂ©moigne gĂ©nĂ©ralement d’un manque d’audace pour ĂȘtre proche de son sujet.

Ensuite, un coup noir et blanc, un coup couleur avec du contraste et un peu de saturation, bon. Le n&b c’est pratique pour gommer artificiellement une photo ratĂ©e. Je l’ai fait, tout le monde l’a fait (ou presque). Et les deux dans une mĂȘme sĂ©rie c’est no way.

Ensuite y’a pas de cohĂ©rence globale, il fait un peu de tout (nature morte, animaux, photo de rue, etc.). En gĂ©nĂ©ral, un bon photographe ça se spĂ©cialise (voire ça tourne Ă  l’obsession comme avec l’ARN). Moi je fais du reportage et du portrait pour la presse par exemple, en couleur et au 35/50mm.

Ensuite, les compositions sont bancales, y’a pas vraiment de prise de risque, d’angle original, ça manque d’une rĂ©elle lecture photographique. C’est trĂšs premier degrĂ©, ça donne pas beaucoup de place Ă  l’interprĂ©tation, au symbole.

Enfin, y’a pas vraiment de sĂ©rie Ă  proprement parler aussi. C’est facile de faire une bonne photo (enfin facile, on s’entend). C’est plus difficile de sortir 20 bonnes photos cohĂ©rentes qui vont fonctionner entre elles, raconter une histoire. Genre ça par exemple :

Sur ce messieurs, je retourne Ă  mes occupations habituelles

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Vous venez de me donner une idée de serie

A voir si j’arriverai à la realiser

Mais normalement j’ai le matos largement suffisant

Il faut juste que je la storyboard

Édit

Il faut juste que je trouve la deuxiĂšme personne ^^

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J’espĂšre que cela ne sera pas un niĂšme TL;DR. Mais je ne dirais pas mieux pour rĂ©sumer.

En parlant d’obsession, lĂ  je parle pour moi, qui je pense peut finir par desservir. Quand tu as un idĂ©al en tĂȘte, un idĂ©al, mais que tu n’arrives pas Ă  le capturer, ça créé une grosse frustration qui peut par moment te dĂ©goĂ»ter et transformer ce qui Ă©tait un plaisir en un calvaire.

J’adore particuliĂšrement les clichĂ©s avec plusieurs niveau de lecture. Et au final j’adorerai pouvoir en rĂ©aliser Ă  chaque sorti. Mais quand tu reviens chez toi tu prends du recul, tu regardes ce que tu as pu prendre, rien te « plaĂźt Â» , t’as juste envie de tout foutre Ă  la poubelle. Ca fou le seum.
C’est pas toujours Ă©vident de relativiser et de se dire que ça peut arriver de revenir bredouille ou de ne pas avoir eu de rĂ©vĂ©lation. C’est pourquoi le travail de sĂ©rie sur le fond et la durĂ©e c’est un bon leitmotiv (hĂ©hĂ©) Ă  avoir.

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VAS T’ACHETER LE DERNIER NUMERO DE REPONSES PHOTO ET COUPE TON WIFI OU JE DEBARQUE CHEZ TOI ET JE PASSE TOUTES TES SAPES A L’EAU BOUILLANTE

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Faut que j’attende ma paye
Merdum

Et tu me laisse ma série nan mé ho

Pour regarder ça en musique :wink:

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je suis aller voir le travail de Nikita Teryoshin.

Mes premiĂšres impressions :
Je comprends rien,
aprĂšs est venu le « c’est gĂ©nial ce qu’il fait Â», mais je comprends pas pourquoi je trouve ça bien, la je commence Ă  entre percevoir pourquoi j’aime bien, mais j’ai pas encore les mots


Sinon aux hasards de vidéos sur la grammaire photographique je suis tombé sur les photographes :
Candida Hofer, du peux entraperçu il y a fort a parié que cela me parle beaucoup
Gerhard Richter, la du peux que j’ai vu, je ne comprends pas vraiment la dĂ©marche, donc autant essayer de creuser
Hitoshi Sogimoto, a dĂ©couvrir egalement, mais du peu que j’ai vu ça me parle

Il y avait un autre photographque qui avait Ă©tĂ© conseillĂ© ici dont j’ai chopĂ© les bouquins que j’ai beaucoup aimĂ© aussi c’est Mathias Heidrich.

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Richter est plutĂŽt un peintre « coloriste » dans la mĂȘme vibe que Rothko
Il a bien produit une sĂ©rie de laques sur photographies, mais c’est avant tout de la peinture
Il a fait aussi quelques impressions numériques, mais rien en rapport à la photo

 enfin je crois :grin:

Ça me fait penser que je pourrais partager une des dĂ©couvertes que j’ai fais en passant au Centre International d’Art Graphique de Ljubljana : je suis tombĂ© sur une sĂ©rie de bouquins d’un collectif de photographes de Belgrade.
Ça s’appelle BELGRADE RAW et j’ai bien aimĂ© :heart_eyes:

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Merde j’ai toujours cru que c’était un fabriquant d’échelles moi 


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J’ai vu l’une de ses series sur les nuages

aprÚs avoir fouillé u peu voici :
Atlas n°327

Alors apparement c’est un travail sur le temps qui montre la formation d’une tempĂȘte, ou l’alcalmie aprĂšs une tempĂȘte

Mais c’est aussi un peintre coloriste ^^

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Je peux me tromper, mais c’est une partie de sa sĂ©rie « Wolken » qui sont des huiles sur toiles

Les premiers nuages isolĂ©s de tout contexte datent Ă©galement de 1968. À l’inverse des marines qui s’articulent de part et d’autre d’une horizontale, le nuage est un « informe », inconsistant, changeant. Également thĂšme de prĂ©dilection de la peinture romantique, il n’est pas sans Ă©voquer la peinture religieuse. Mais Richter ne laisse guĂšre place Ă  la dimension spirituelle. Ses nuages, visiblement peints d’aprĂšs des photographies prises en contre-plongĂ©e, sont des arrĂȘts sur image qui fixent des transformations alĂ©atoires du motif et qui, multipliĂ©s, prennent un caractĂšre quasi sĂ©riel et minimaliste (Wolke [Nuage], 1970).Si les Nuages Ă©voluent en courbes et tournoiements alĂ©atoires, peints avec une prĂ©cision quasi hyperrĂ©aliste, la sĂ©rie DĂ©tails, rĂ©alisĂ©e simultanĂ©ment, fait penser Ă  des plongĂ©es vers l’intĂ©rieur de ces masses pour en explorer toutes les circonvolutions (Detail (Rot, Blau), 1970). On songe ici Ă  des paysages extra-planĂ©taires agrandis, Ă  des replis du corps, au dĂ©filement d’images grossies d’un voyage Ă  grande vitesse qui conduira aux Abstractions.
Richter reviendra aux paysages dans les années quatre-vingt avec de grandes toiles panoramiques (cf. Chinon, 1987).

Les Atlas, ce ne sont ni plus ni moins que des reproductions de ses dessins, croquis et photographies d’études qui lui ont servi Ă  produire la sĂ©rie Wolken

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