Ai je fait la corrĂ©lation entre mon apprĂ©ciation et qualitĂ© du travail de quelquâun et le nombre dâabonnĂ©s ?
Pour les photographes conseillĂ©s non je nâai pas encore regardĂ©, par manque de temps
Ai je fait la corrĂ©lation entre mon apprĂ©ciation et qualitĂ© du travail de quelquâun et le nombre dâabonnĂ©s ?
Pour les photographes conseillĂ©s non je nâai pas encore regardĂ©, par manque de temps
Vous savez Poulpy a le droit dâapprĂ©cier un photographe dont vous trouvez le taf chiant (jâai pas dâavis sur le sujet, ou plutĂŽt ça nâest pas le sujet).
En soi câest cohĂ©rent entre son propre style et celui de Geit Eero (photo bloc-note).
Dire « tu as tort dâapprĂ©cier tel photographe » nâa aucun sens. Jâtrouve ça dommage de se permettre de dire Ă quelquâun ça (et Poulpy a bien raison de le soulever).
(AprĂšs Ă partir du moment oĂč Tim Dessaint a je ne sais combien de followers avec un style fadasse, aucun succĂšs de photographe ne peut mâĂ©tonner.)
Dans lâabsolu oui on aime bien ce que lâon veut mais sâil sâagit de progresser dans le domaine, dâapprendre les bases de la photographie, dâavoir des rĂ©fĂ©rences solides ben effectivement câest bien de pouvoir se confronter Ă un jugement de ce genre
Bref je mâarrĂȘte là ça me saoule un peu haha
Donner des conseils pour progresser câest une chose, filer des inspi en disant « tâen penses quoi de untel sur Insta dont jâaime bien le taf ? Ăa me fait penser Ă ce que tâessayes de faire. » câest constructif.
Le passage sur « tel truc que tâaimes câest nul », jâpense vraiment que câest dispensable, et pas trĂšs constructif y compris pour filer des tips en photo. Câest mon avis et tâas bien entendu le droit de ne pas le partager.
(Et jâarrĂȘte lĂ aussi, câpas le but de sâengueuler sur un sujet aussi accessoire alors quâon pourrait plutĂŽt se demander si les pantalons en lyocell câest de droite.)
Jâai bien prĂ©cisĂ© dans mes messages, que cet Ă©change Ă©tait axĂ© sur sa demande initial de progression en photographie. VoilĂ pourquoi jâai commencĂ© par demander ce qui lâintĂ©ressait dans le partage quâil a fait, par rapport Ă toutes les informations distribuĂ©es auparavant.
Encore une fois toujours dans une dĂ©marche dâapprentissage, demande quâil a fait en premier, voyant quâil se cherche toujours, quâil est encore indĂ©cis ou pas complĂštement satisfait de ses bases, je pense que câest constructif de lui donner des pistes Ă explorer en prioritĂ© et dâen Ă©viter dâautres. Câest valable pour tous les domaines quand tu souhaites assimiler de nouvelles compĂ©tences.
Ici, le cas du photographe quâil a partagĂ©, est intĂ©ressant car cela rejoint les propos de la vidĂ©o partagĂ©. Le mec est clairement une fraude. Comme tu pourrais en trouver dans dâautres domaines avec cette image que les gens veulent renvoyer sur les rĂ©seaux sociaux.
Mais rien ne remplace, ce que lâon nâarrĂȘte pas de rĂ©pĂ©ter, un travail Ă faire sur soi et son regard, qui passe obligatoirement par un processus qui consiste Ă observer / comprendre-apprendre / dĂ©couvrir / lire / comparer. Et pour faire ça, cela passe justement une analyse que lâon ne peut pas Ă©viter, si on souhaite progresser.
Câest dâailleurs dommage que tu nâes pas dâavis sur ce quâil a partagĂ©. Tout peut ĂȘtre sujet Ă critique (bonne ou mauvaise). Tu peux aussi ne pas apprĂ©cier, mais reconnaĂźtre la dĂ©marche derriĂšre, les rĂ©fĂ©rences, lâinspiration, etc. Câest comme avec la mode.
Tu as raison, mais en mĂȘme temps, perso, jâai pas captĂ© le truc si « mĂ©chamment » que tu le dĂ©peint.
Je rejoins @Leit : il Ă©tait plus question dâorienter vers des rĂ©f qui font progresser plutĂŽt que vers un gars qui fait autant de la vidĂ©o que de la photo pour les rĂ©seaux.
Câest ce que je disais en parlant de musique dâailleurs et la diffĂ©rence entre les attendus.
LĂ , je vois une prĂ©co ; @Poulpy_v3 dit quâil aime ce gars (no problĂšme la-dessus et mĂȘme si je partage aussi els avis avisĂ©s), ; rĂ©ponse pour emmener Poulpy plus loin vers des rĂ©f plus « pointues ».
Sâagit pas de juger, mais dâexpliquer comment progresser.
Alors en prenant des exemples plus pointus, la marge de progression est plus importante.
Le risque en prenant du « tout venant », câest dây arriver vite et de se retrouver Ă nouveau dans un mauvais schĂ©ma dâapprĂ©ciation de se quâon fait et/ou de se dĂ©gouter.
Et je le comprends comme ça vos remarques
Bon manquant de connaissances sur la grammaire photographique (ce que je vais essayer de rattraper et integrer)
Certaines des travaux partagĂ©s comme ceuxTabuchi et Monnier, Jâai eu du mal a comprendre lâintĂ©rĂȘt ou la teneur (je rassure ça fini par venir, mĂȘme si Ă mon avis je passe encore Ă cĂŽtĂ© de pas mal de choses) au depart je vois ça comme des photos que lâon peut trouver dans un PLU du strictement informatif.
Mais en creusant un peu et en passant plus de temps dessus on realise quâil y a plus que ça.
Sinon je vous partage un autre photographe que jâapprĂ©cie Ă©normĂ©ment (qui est amiĂ©nois)
Qui de mon point de vu de débutant est trÚs bon
https://www.instagram.com/p/Cp-hXxuopGu/?igsh=bm5lc2prMTU0cGhl
Disons quâĂ une Ă©poque, on tâa conseillĂ© de travailler par sĂ©rie.
Tu as capté le truc. Tu le met parfois en pratique.
Lâexemple de Tabuchi, câest le sens de la photo quâon cherche Ă tâexpliquer.
En revanche, les exemples que tu partages câest « de la photo pour la photo ».
Rien de mal en soit. Juste un projet moins abouti. Juste un plaisir de faire de la photo, mais rien de plus.
La plupart des exemple quâon a cherchĂ© Ă te pousser, ce sont des projet que je qualifierai dâartistique avant mĂȘme dâĂȘtre photographique.
Il y a un propos, une idĂ©e, quâelle soit expliquĂ©e littĂ©ralement, un ressentie, voire mĂȘme dans la mise en oeuvre dâune technique. Ensuite vient la photo qui nâest parfois quâun mĂ©dium.
DerriÚre le mot photo, il peut y avoir parfois le sens « art plastique », ou « art visuel ».
Câest en gros plus profond.
Câest sans doute cette « profondeur », ce travail de fond, rĂ©flĂ©chi, sur du long terme le plus souvent, une mĂ©thodologie, etc⊠que nous cherchons Ă te faire percevoir plutĂŽt quâun rĂ©sultat, une image, la mise en place dâune technique sur un instant.
La photographie au sens oĂč câest un moyen de faire percevoir quelque chose de plus large et pas une finalitĂ© traduite en une seule image.
Arriver Ă ce stade, ça demande le plus souvent un long chemin, une rĂ©flexion, etc⊠voir dâĂȘtre obnubilĂ© par un sujet.
Certains, comme Tabuchy par exemple, doit développer la notion de série depuis des années !
Pour rappel, ils ont plaquĂ© un peut tout ce quâils avaient comme projet pour se consacrer Ă ARN sur un long terme quâils ont estimĂ© Ă 10 ans de leur vie ! Tu tâimagines shooter quasi tous les jours le mĂȘme type de sujet, avec la mĂȘme mĂ©thodologie, le mĂȘme traitement, etc ⊠? Ca demande une sacrĂ©e obsession. Ca doit aussi apporter une espĂšce dâexpertise dans ce domaine.
Passionnant je trouve (mĂȘme si en mĂȘme temps, par projection, ça doit faire peur Ă vivre !)
Jâessaie de retrouver une vidĂ©o.
VoilĂ :
La plupart de ces artistes, ils font ce à quoi ils croient. Ensuite, ça marche ou ça marche pas. Mais ils vont au bout.
La photo pour la photo de « rĂ©seau », câest souvent pour rĂ©pondre Ă une demande et/ou attente selon le mot quâon veut y mettre.
Câest exactement ça, comme pour moi quand jâai commencĂ© Ă mâintĂ©resser Ă la sape yâa une dizaine dâannĂ©es, yâa besoin de thĂ©orie, dâaccumuler les rĂ©fs pour comprendre ce qui aujourdâhui apparait comme abstrait, pas forcĂ©ment digne dâintĂ©rĂȘt. Parle moins, shoot toujours, lis plus, ça rentrera petit Ă petit. Ce quâon rĂ©pĂšte depuis des mois en fait haha, on va finir par devenir fous putain
Le photographe dont tu parles par exemple, câest Ă nouveau pas ouf. TrĂšs bien si il kiff hein, câest toujours cool de se trouver un hobby mais qualitativement parlant, yâa pas mal Ă redire.
DĂ©jĂ il a lâair de shooter de loin des sujets qui le nĂ©cessite pas forcĂ©ment, pe avec un zoom jsp. Câest pas un problĂšme quand câest rĂ©flĂ©chi mais ça tĂ©moigne gĂ©nĂ©ralement dâun manque dâaudace pour ĂȘtre proche de son sujet.
Ensuite, un coup noir et blanc, un coup couleur avec du contraste et un peu de saturation, bon. Le n&b câest pratique pour gommer artificiellement une photo ratĂ©e. Je lâai fait, tout le monde lâa fait (ou presque). Et les deux dans une mĂȘme sĂ©rie câest no way.
Ensuite yâa pas de cohĂ©rence globale, il fait un peu de tout (nature morte, animaux, photo de rue, etc.). En gĂ©nĂ©ral, un bon photographe ça se spĂ©cialise (voire ça tourne Ă lâobsession comme avec lâARN). Moi je fais du reportage et du portrait pour la presse par exemple, en couleur et au 35/50mm.
Ensuite, les compositions sont bancales, yâa pas vraiment de prise de risque, dâangle original, ça manque dâune rĂ©elle lecture photographique. Câest trĂšs premier degrĂ©, ça donne pas beaucoup de place Ă lâinterprĂ©tation, au symbole.
Enfin, yâa pas vraiment de sĂ©rie Ă proprement parler aussi. Câest facile de faire une bonne photo (enfin facile, on sâentend). Câest plus difficile de sortir 20 bonnes photos cohĂ©rentes qui vont fonctionner entre elles, raconter une histoire. Genre ça par exemple :
Sur ce messieurs, je retourne Ă mes occupations habituelles
Vous venez de me donner une idée de serie
A voir si jâarriverai Ă la realiser
Mais normalement jâai le matos largement suffisant
Il faut juste que je la storyboard
Ădit
Il faut juste que je trouve la deuxiĂšme personne ^^
JâespĂšre que cela ne sera pas un niĂšme TL;DR. Mais je ne dirais pas mieux pour rĂ©sumer.
En parlant dâobsession, lĂ je parle pour moi, qui je pense peut finir par desservir. Quand tu as un idĂ©al en tĂȘte, un idĂ©al, mais que tu nâarrives pas Ă le capturer, ça créé une grosse frustration qui peut par moment te dĂ©goĂ»ter et transformer ce qui Ă©tait un plaisir en un calvaire.
Jâadore particuliĂšrement les clichĂ©s avec plusieurs niveau de lecture. Et au final jâadorerai pouvoir en rĂ©aliser Ă chaque sorti. Mais quand tu reviens chez toi tu prends du recul, tu regardes ce que tu as pu prendre, rien te « plaĂźt » , tâas juste envie de tout foutre Ă la poubelle. Ca fou le seum.
Câest pas toujours Ă©vident de relativiser et de se dire que ça peut arriver de revenir bredouille ou de ne pas avoir eu de rĂ©vĂ©lation. Câest pourquoi le travail de sĂ©rie sur le fond et la durĂ©e câest un bon leitmotiv (hĂ©hĂ©) Ă avoir.
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Faut que jâattende ma paye
Merdum
Et tu me laisse ma série nan mé ho
Pour regarder ça en musique
je suis aller voir le travail de Nikita Teryoshin.
Mes premiĂšres impressions :
Je comprends rien,
aprĂšs est venu le « câest gĂ©nial ce quâil fait », mais je comprends pas pourquoi je trouve ça bien, la je commence Ă entre percevoir pourquoi jâaime bien, mais jâai pas encore les motsâŠ
Sinon aux hasards de vidéos sur la grammaire photographique je suis tombé sur les photographes :
Candida Hofer, du peux entraperçu il y a fort a parié que cela me parle beaucoup
Gerhard Richter, la du peux que jâai vu, je ne comprends pas vraiment la dĂ©marche, donc autant essayer de creuser
Hitoshi Sogimoto, a dĂ©couvrir egalement, mais du peu que jâai vu ça me parle
Il y avait un autre photographque qui avait Ă©tĂ© conseillĂ© ici dont jâai chopĂ© les bouquins que jâai beaucoup aimĂ© aussi câest Mathias Heidrich.
Richter est plutĂŽt un peintre « coloriste » dans la mĂȘme vibe que Rothko
Il a bien produit une sĂ©rie de laques sur photographies, mais câest avant tout de la peinture
Il a fait aussi quelques impressions numériques, mais rien en rapport à la photo
⊠enfin je crois
Ăa me fait penser que je pourrais partager une des dĂ©couvertes que jâai fais en passant au Centre International dâArt Graphique de Ljubljana : je suis tombĂ© sur une sĂ©rie de bouquins dâun collectif de photographes de Belgrade.
Ăa sâappelle BELGRADE RAW et jâai bien aimĂ©
Merde jâai toujours cru que câĂ©tait un fabriquant dâĂ©chelles moi âŠ
Jâai vu lâune de ses series sur les nuages
aprÚs avoir fouillé u peu voici :
Atlas n°327
Alors apparement câest un travail sur le temps qui montre la formation dâune tempĂȘte, ou lâalcalmie aprĂšs une tempĂȘte
Mais câest aussi un peintre coloriste ^^
Je peux me tromper, mais câest une partie de sa sĂ©rie « Wolken » qui sont des huiles sur toiles
Les premiers nuages isolĂ©s de tout contexte datent Ă©galement de 1968. Ă lâinverse des marines qui sâarticulent de part et dâautre dâune horizontale, le nuage est un « informe », inconsistant, changeant. Ăgalement thĂšme de prĂ©dilection de la peinture romantique, il nâest pas sans Ă©voquer la peinture religieuse. Mais Richter ne laisse guĂšre place Ă la dimension spirituelle. Ses nuages, visiblement peints dâaprĂšs des photographies prises en contre-plongĂ©e, sont des arrĂȘts sur image qui fixent des transformations alĂ©atoires du motif et qui, multipliĂ©s, prennent un caractĂšre quasi sĂ©riel et minimaliste (Wolke [Nuage], 1970).Si les Nuages Ă©voluent en courbes et tournoiements alĂ©atoires, peints avec une prĂ©cision quasi hyperrĂ©aliste, la sĂ©rie DĂ©tails, rĂ©alisĂ©e simultanĂ©ment, fait penser Ă des plongĂ©es vers lâintĂ©rieur de ces masses pour en explorer toutes les circonvolutions (Detail (Rot, Blau), 1970). On songe ici Ă des paysages extra-planĂ©taires agrandis, Ă des replis du corps, au dĂ©filement dâimages grossies dâun voyage Ă grande vitesse qui conduira aux Abstractions.
Richter reviendra aux paysages dans les années quatre-vingt avec de grandes toiles panoramiques (cf. Chinon, 1987).
Les Atlas, ce ne sont ni plus ni moins que des reproductions de ses dessins, croquis et photographies dâĂ©tudes qui lui ont servi Ă produire la sĂ©rie Wolken