De Bonne Facture

Ça veut dire que le tissu est déjà passé en machine pour qu’il subisse un premier rétrécissement. De rien.

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Bien que je sois fan de kaamelott, ce n’était pas une référence à nos amis les semi-croustillants :wink: Mais un rappel ne fait jamais de mal !

Perso, ma contribution sera de poser ça ici, je nai pas de tunes

Vla les récompenses
jamais je finance dbf
Je préfères encore acheter des actions total, ca sera plus rentable

Voilà c’était ma contribution

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on met de coté DBF, j’ai pas fait détude, je ne comprends pas ce que c’est ni à quoi ça sert :confused:

dans un monde comme celui dans lequel on vit, la recherche du plus d’oseille quitte à investir dans un truc comme total, pour un neophyte comme moi, c’est comme dire « autant enculer un gosse »

des gens calés sur le suejt et sans envie de troll la marque pourrait un peu explicité la démarche de DBF, ça m’intéresse pour la culture svp

(je suis peut être le seul pour qui ça passe au-dessus ces notions après haha)

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Ça peut t’ouvrir la présidence de l’assemblée nationale en plus

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Boaf
Foutu pour foutu, le bif ca rend la vie plus douce
Et ca permet de remplacer les sapes dbf qui ont perdues 2 taille par des trucs plus stables et quali

Cest surtout ca le problème

@Boras : tout le monde n’a pas la même vision que toi de la mode

je comprends que DBF ai envie de grossir, d’ouvrir des shops, d’être présent chez un nombre encore plus important de revendeurs.

Quand tu grossis, tu as besoin de créer des postes ( commerciaux, au style, à la qualité, éventuellement patronage etc etc) pour tenir la barque, et les gens que tu embauches, faut les payer, même si le fruit de leur travail ne sera visible peut etre que dans 6 mois / 1 an / 2 ans …

Logiquement tu devrais être capable de t’auto financer pour grossir pas à pas, mais ça c’est un autre sujet.

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Coucou Bo !

Pour essayer de répondre à ta question, perso quand j’ai vu cette levée de fonds qui fait appel à la fois à des particuliers mais aussi à des investisseurs « confirmés » (dont c’est le taff on va dire) ce que j’en ai compris car je ne me suis pas inscrit sur la plate-forme pour avoir plus de détails, c’est ce que je vais tenter d’expliquer ci-dessous :

Comme l’a déjà expliqué Typ il s’agit de récupérer de l’oseille pour tout simplement développer l’entreprise, truc de base on va dire.
Ici ce qui est intéressant je pense, c’est que la fondatrice qui est engagée dans une philosophie singulière de « slow clothes » : fabrication respectueuse, petite production etc qu’on pourrait opposer à la fast-fashion (moindre qualité, moins d’éthique, plus de volume etc) tente je pense d’insérer cette philosophie précise dans son appel de fonds, afin de lui permettre je pense de garder une certaine indépendance dans la manière d’orienter son entreprise.
Si tu veux c’est comme les journalistes/journaux qui sont financés par leur lecteurs pour pouvoir avoir une « indépendance éditoriale » (liberté d’écrire ce qu’ils veulent).
Perso, je trouve ça totalement raccord avec les principes originaux de la marque et j’espère que ça va fonctionner.
Si tu veux avoir plus de détails sur le retour sur investissement etc. Genre si tu mets 300 balles, combien ça va te rapporter, parce qu’en fait, en clair tu « prêtes » de l’argent à la marque, je pense qu’il faut s’inscrire sur la plate-forme.
Malgré la cohérence du projet et le fait que je partage les valeurs de cette marque et que j’aime les vêtements, je ne vais pas prêter d’argent parce que je me considère pas en tant qu’individu, comme une banque, et ce n’est pas le genre de lien qui m’intéresse mais cela ne m’empêche pas de considérer la démarche comme positive et cohérente.
bonne journée !

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Investir dans le QC

Oui je suis resté un grand rêveur

je l’ai peut-être mal formulé, c’était une question sur la « forme » qui semblait différente de ce que l’on voit d’habitude et ouvrir la discussion sur la démarche

que je trouve plus intéressante qu’un enième troll d’un ou 2 gars qui s’ennuient sur Internet ^^

@ghostdog merci pour ton retour, c’est quelque chose de peu courant, d’ouvrir aux clients/particulier?

Marrant le parallèle avec le journalisme / journaux, on est en plein dedans nous actuellement haha

Je suis journaliste de formation et j’ ai bossé en presse écrite avant que le modèle économique se pète la gueule… :wink: Pour répondre à ta question, non ce n’est pas un modèle exceptionnel au sens où si tu t’intéresses à la notion de « communs », un peu sur le mode de la coopérative où chacun est proprio sans hiérarchie financière, c’est disons, un modèle éprouvé.

Comme on parlait des journaleux, le métier ayant toujours était considéré comme un « contre-pouvoir » donc essentiel au bon fonctionnement démocratique, auparavant les journalistes des grands quotidiens et même de la PQR, étaient propriétaires minoritaires de leur journal à travers ce qu’on appelait les sociétés de rédacteurs.

Si tu veux c’était un moyen d’assurer leur liberté (normalement tu mords pas la main qui te nourrit) et sur un plan plus large, c’était une façon d’avoir un modèle économique différent de la pure construction capitalistique avec un patron et des actionnaires à qui tu dois rendre des comptes (rentabilité mais aussi édito). Aujourd’hui je ne pense pas qu’un seul canard important (quotidien national de type Libé, l’Huma, le Figaro ou le Monde) ait une société de rédacteurs. Le modèle est mort, le net est passé par là, les usages sont différents et les marchands d’armes ou de téléphonie ont tout racheté…

Pour en revenir à DBF, on est pas sur un modèle de coopérative à ma connaissances vu que ce sont pas les employés qui seront propriétaires, mais en tout cas j’imagine que dans l’esprit on se rapproche de ce genre de démarche.

Après tout à fait cyniquement, peut-être que c’est lié aussi au coût du crédit actuel (les BC remontent les taux donc l’emprunt est plus cher) et c’est peut-être plus intéressant pour la boîte en termes de taux d’intérêt de passer par ce genre de plate-forme :joy: mais bon là je fais preuve du mauvais esprit de notre breton préféré :yum: , je n’ai en réalité aucune raison de douter de la sincérité de la démarche.

J’etais allé sur la plateforme Lita qd Loom avait fait la même chose.
Il y avait bcp de projet très différent, c’était intéressant
Pour Loom il semblerait que cela leur a été utile

Le crowdfunding coûte généralement beaucoup plus cher en intérêts qu’un emprunt classique, donc une entreprise se tourne le plus souvent vers ça quand les banques lui ont refusé un prêt, ce qui est pas très bon signe de sa santé ou de la viabilité du projet à faire financer…
Je sais pas ce qu’il en est du cas spécifique de DBF évidemment.

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Merci pour l’info, je n’avais aucune idée vu que je n’ai pas vu le détail, mais bon on reste quand même pas mal dans la spéculation (au sens du choix de ce médium de « prêt » ).

Surpris de lire ça. Le Monde a une société de rédacteurs. Peut-être pas avec les mêmes fonctions / mandats que par le passé néanmoins je ne saurais dire. Mais j’ai l’impression justement que tous les grands journaux ont une telle société de rédacteurs, qu’on voit d’ailleurs parfois s’insurger lorsque la direction du journal en question fait des choix discutables, par exemple sur l’édition ?

trouvé sur Google :

En 2020, le journal est détenu à 75% par la holding LML appartenant aux milliardaires français Xavier Niel et Matthieu Pigasse et au groupe espagnol Prisa, et à 25% par la Société éditrice du Monde18

La Société Éditrice du Monde est détenue à 75 % par la holding Le Monde libre et à 25 % par le Pôle d’Indépendance du Monde.

Le Monde Libre est détenu par le Nouveau Monde (Mathieu Pigasse, Daniel Kretinsky), NJJ Presse (Xavier Niel), Berly Media (Madison Cox) et le groupe espagnol Prisa.

Le Pôle d’indépendance du Monde regroupe la société des rédacteurs du Monde, la société des lecteurs du monde, la société des employés du Monde, la société des personnels de Courrier International, et l’association des actionnaires minoritaires.

Le Groupe Le Monde présente certaines originalités. Selon ses statuts, la nomination du directeur du groupe par les actionnaires doit impérativement être approuvée par au moins 60 % de la rédaction des journalistes du Monde.

Du coup @McGeal , ce que j’en comprends c’est que le fait de posséder une petite partie du journal permet à la rédac’ d’avoir un droit de regard sur…la nomination du directeur du groupe… on est loin du modèle de Diplo qui possède presque 50% du journal et a donc un « véritable droit de véto » sur TOUTES les décisions, orientations etc.

(sorry pour le HS)

Sinon, on considère que ça s’arrête à quelle étape la « slow fashion » ?

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Certes, mais c’est différent que de dire que les journaux n’ont plus de société de rédacteurs :wink:

Dans le cas du Monde, une autre recherche Google indique que la société des rédacteurs, outre un droit de veto sur la personnalité du directeur, dispose d’une minorité de blocage, d’un droit d’agrément sur les nouveaux actionnaires, et d’une participation aux décisions éditoriales et du respect des principes déontologiques.

Apres ok avec le fait qu’on est loin sans doute du Monde diplo, et il y a de toute façon beaucoup à dire sur l’indépendance de la presse française.

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